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On était à la présentation d’Ancelotti

Par Thomas Bohbot
On était à la présentation d’Ancelotti

Comme attendu, la présentation de Carlo Ancelotti attire du monde au Parc des Princes. A tel point que l'habituelle petite salle de presse a été délaissée au profit de la salle de projection. Action.

En attendant le Mister, chacun s’occupe. Les photographes font des essais lumières, les mecs de BFM TV interviewent des collègues italiens. Il faut dire que certains attendent depuis 45 minutes… Quand le traducteur monte sur l’estrade, la pression monte. Arrivent enfin Carlo Ancelotti et Leonardo, suivis de Bruno Skropeta. Les mines sont sombres pour le photocall, les visages graves. Le directeur sportif ouvre le bal, présente brièvement le nouvel entraîneur avant de glisser un mot sur l’ancien : « Merci à Antoine Kombouaré, il a été exemplaire lors des négociations, on a fait ça de manière correcte des deux côtés. On s’est vu ce matin, on a tout réglé. Aujourd’hui on est avec Carlo » . L’histoire du PSG retiendra (peut-être) que les premières paroles officielles de l’Italien ont été dans la langue de Jean-Pierre Mader. « Bonjour, je suis ravi d’entraîner le PSG, un club fantastique. Je pense que je peux faire un bon travail ici, pour que Paris devienne un grand club d’Europe » . Leonardo se marre et place une petite vanne : « Il a mis trois jours pour apprendre ses phrases » . Une façon de détendre l’atmosphère mais aussi pour bien pointer le fait que contrairement aux années milanaises, c’est lui qui est aux commandes.

Dès le début, les journalistes italiens monopolisent le mic’. Déjà 0-2 pour la Squadra Azzurra. Interrogé sur Beckham, Leo reprend la parole et la langue de bois : « Rien n’est signé, on étudie encore la possibilité. Il est a Los Angeles en ce moment avec sa famille et il va prendre le temps de réfléchir sur son avenir personnel. Pas évident de quitter L.A alors qu’il est déjà établi » . Les journalistes français reprennent les choses en main et défendent leur territoire âprement. 2-2 mais, encore aucune question vraiment pertinente. Pendant que le traducteur fait son job, Leo et Carlo se font des messes basses. Dans la foulée, le coach précise bien que l’entraîneur des gardiens et les préparateurs physiques de Kombouaré restent eux bien en place.

« On dirait des amateurs »

Merde, l’Italie reprend la tête, 2-3. Un Français égalise avec une question sur le mercato. Bien vu. 3-3. La salle est sage, on entend que les crépitements des flashs entre les questions. Tapi dans le fond, un italien en costard noir en place une. France 3, Italie 4. Jean-Claude Blanc, toujours aussi discret, compte les points depuis l’autre côté de la salle. Quand vient enfin une question sur la rémunération d’Ancelotti, Léo joue les pompiers. Avec une réponse longue comme une échelle. Au bout du tunnel, il est relancé pour faire la version française. « Ha mais ça va être plus cher alors… » . C’est alors que Jérôme Touboul prend ses responsabilités et permet aux cartes de presse françaises de recoller avec une question tactique. Tout se joue maintenant. On profite d’un moment de flottement pour enfoncer les ritals avec une question sur les rumeurs d’une délocalisation probable au Stade de France. Ancelotti laisse Léonardo répondre et botter en touche avec classe. Bon. 5-4, on regarde la montre avec fébrilité. Soudain, une question en anglais. C’est pas votre match les gars !

Un compatriote soutient et montre bien qu’ici, c’est Paris mon pote. 6-4 et rapidement 7-4. Le journalisme français rayonne et sort les questions qui fâchent : « Pour quelles raisons Kombouaré a été évincé ? » . Bien tenté, mais on n’aura pas de réponse aujourd’hui, parole de Brésilien. Next. On entend plus que les Français, même si une journaliste italienne tente bien un baroud d’honneur. Tiens, quelqu’un demande l’avis d’Ancelotti sur le niveau de la L1. Boring… Ca sent la fin. 15h48, clôture de la conférence. Le duo aura concédé une heure à la presse. C’est le moment de la traditionnelle photo avec le maillot. Direction la pelouse. Les photographes se ruent à l’étage supérieur pour avoir la meilleure place. Et vas-y que je te pousse, que tu me repousses et que ça gueule. « On dirait des amateurs » peste l’un deux. La photo dans la boite, on évacue les lieux. Des fans attendent d’apercevoir leur nouvel entraîneur devant l’entrée principal. A l’intérieur, une visite du stade se prépare. Des fans dehors. Des touristes dedans. L’image est belle.

« D’ici deux ans, le gardien de l’équipe première aura un casque »

Par Thomas Bohbot

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