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On était à la Paris World Cup

Par Eddy Serres et Lhadi Messaouden
On était à la Paris World Cup

Du 6 au 11 juillet se déroulait la première édition de la Paris World Cup. Pendant une semaine, 256 équipes de jeunes (de 10 à 19 ans) venues de 16 pays différents se sont affrontées un peu partout dans la capitale. Un tournoi clôturé samedi après une semaine de festivités. On y était.

Les minces tribunes du stade Déjerine bouillonnent. Armés de trompettes Diabolica, les dizaines de supporters de Pitray-Olier donnent de la voix. Sur le pré, leurs protégés s’attaquent à Montrouge 92 lors de la finale des moins de 16 ans. Le soutien du mini-kop n’y changera finalement rien, puisque le PO s’inclinera dans la douleur. Malgré cela, Christophe Claret de Fleurieu, ancien joueur du club et l’un des organisateurs du tournoi, esquisse un large sourire. Car, derrière ces quelques chants venus des gradins, se cachent deux des symboles du tournoi : la passion et l’amusement. Et peu importent les résultats finaux. « Le rythme des compétitions était dingue, confesse Christophe, d’un ton épuisé mais satisfait. On espère vraiment que ça a plu. Vu les premiers retours, c’est plutôt le cas. Personnellement, j’ai perdu 8 kilos sur la semaine et je n’ai pas fait une nuit de plus de 3 heures. C’est donc très encourageant de voir que le travail paie. »

L’Euro 2016 en ligne de mire

En effet, le pari apparaît aujourd’hui comme réussi. À l’origine du projet, l’envie d’organiser « une grande fête dans Paris en rassemblant le plus de nations possibles autour de l’amusement » , clarifie Ghislain, bénévole d’une vingtaine d’années. « Depuis mes 10 ans, je participe à la Gothia Cup(plus grand tournoi international pour jeunes, rassemblant près de 1600 équipes venues de 70 pays différents, ndlr)avec mon club, le Pitray-Olier Paris, surenchérit Christophe. On a constaté qu’il n’y avait rien de semblable chez nous, on voulait donc y remédier. » D’ici 2020, l’objectif est de ressembler à la compète suédoise. Un but vraisemblablement réalisable, tant la première édition semble remplie d’espoirs.

Pour ce faire, l’organisation travaille intensément depuis avril 2014, principalement sur la recherche de sponsors – véritable clef de voûte du projet – pour permettre à la direction de la PWC de proposer aux clubs des packagings all-inclusive à prix réduit. Mais pas que. « On bosse également avec la Fédération française de football, poursuit Christophe Claret de Fleurieu. Seulement, on le fait de manière informelle. En gros, la 3F ne veut pas trop se mouiller et attend les résultats de la première édition avant de nous soutenir publiquement lors de la prochaine, liée à l’Euro 2016. » Aussi, le tournoi peut compter sur le soutien de la mairie de Paris, qui a mis à disposition pas moins de neuf stades pour la tenue de la compétition.

Concernant la sélection des clubs, des agents d’équipes, implantés aux quatre coins du globe, ont été sollicités afin de faire jouer leurs contacts pour trouver le maximum de participants. Au total, plus d’une soixantaine de formations étrangères sont venues fouler les pelouses parisiennes. Cela va des catégories juvéniles de grosses écuries européennes (Liverpool) aux équipes africaines, en passant par quelques équipes irakiennes et d’importants clubs franciliens (Red Star, Créteil).

Bonne ambiance et Sergio le pizzaïolo

Si première fois rime souvent avec grosse galère, la PWC figure comme une exception à la règle. Mis à part quelques soucis dans l’obtention des visas de certaines équipes, les organisateurs du tournoi n’ont pas rencontré de sérieuses difficultés. « Il y a seulement eu un petit accroc, lors d’une rencontre entre Brésiliens et une équipe de Madagascar. Les joueurs malgaches pensaient avoir gagné le match, mais il restait quelques minutes à jouer. Leurs supporters, qui se trompent eux aussi, envahissent la pelouse, obligeant l’arbitre à donner la victoire au club brésilien » , raconte Ghislain. Mais cette petite mésaventure ne suffit pas à gâcher le bilan positif de la semaine.

De fait, les autres rencontres se sont disputées dans une ambiance bon enfant, placée sous le signe du partage. « Le tournoi est tombé pendant les vacances. Du coup, nos familles étaient là et on a vraiment pu s’amuser. C’était sympa d’affronter des équipes étrangères et de rencontrer de nouvelles personnes » , se satisfait Kingsley, vainqueur de la finale U16 avec Montrouge. Entre deux parties et sous une chaleur écrasante, les joueurs, à l’instar des spectateurs, se retrouvent au camion-pizza de Sergio pour manger et se rafraîchir. Entre des Marguerites et des Reines trop fines, les clients doivent s’y reprendre à deux fois pour se remplir la panse. Une aubaine pour le bon Serge, qui amasse les billets. « Deux euros la canette ? C’est cher ! » , s’offusque un gamin devant les tarifs affichés. Eh oui petit, la canicule a un prix.

Le retour du grand méchant Bayern ?

Par Eddy Serres et Lhadi Messaouden

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