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On a revu l’exploit du FC Metz à Barcelone en 1984 avec Carlo Molinari
Un écran géant, un bureau et des souvenirs à la pelle. Le président Carlo Molinari nous a reçus au siège du FC Metz pour revivre pour la première fois l'exploit des Grenats au Camp Nou, un soir d'octobre 1984.
C’est un petit homme de 88 ans qui débarque dans la salle du conseil d’administration du FC Metz, large bureau situé au siège du club, sur l’île de Saint-Symphorien. Comme toujours, il est tout de noir vêtu. Comme souvent, il a les yeux qui pétillent, l’air rieur. Et comme depuis maintenant un an, il faut attendre qu’il déchausse son masque pour apercevoir son sourire bienveillant. Quelques jours plus tôt, le Paris Saint-Germain de Pochettino battait le FC Barcelone au Camp Nou sur le score de 4-1. Un exploit, certes, mais qui oblige le patron historique (aujourd’hui vice-président après avoir passé la main à Bernard Serin) à rappeler qu’un autre club français avait déjà réussi une telle prouesse plus de 36 ans plus tôt. C’était en octobre 1984, jour où Metz est allé s’imposer 4-1 en Catalogne pour effacer une défaite 2-4 à l’aller, dans ce premier tour de Coupe des vainqueurs de coupe (C2). Et si « ça a été inventé dans la modernité, la remontada », le président Molinari l’assure : « Ça avait quand même marqué les esprits, c’est sûr. Ça, c’est une évidence. »
Au point d’avoir traumatisé le clan blaugrana pendant de longues années. « En 2006, il y a une finale de Ligue des champions au Stade de France. Barcelone-Arsenal. En tant que vice-président de la Fédération française de football, je suis invité au banquet d’avant-match à la mairie de Paris, replace le ponte messin. À la fin du dîner, je me lève et je vais vers Laporta, Joan Laporta. Et je lui ai dit :« Président, je vous salue, je vous présente mes amitiés », etc. et je lui donne ma carte. Quand il voit ma carte, il fait :« Non, non, non ! »Si je lui téléphone aujourd’hui en disant qu’on est Metz, il s’en rappelle encore. » Et après cette vidéo, vous vous en souviendrez aussi.
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On a revu la finale de la Coupe des Coupes de 1996 entre le PSG et le Rapid Vienne avec Luis Fernandez. On a revu le match du titre de Lens avec Gervais Martel.Par Mathieu Rollinger