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On a classé les 5 meilleurs et les 5 pires FIFA
Alors qu'EA Sports commence à présenter les premières images de son nouveau FC24, le nom FIFA va bientôt disparaître. L'occasion de classer les cinq meilleurs, et les cinq pires opus sortis par l'éditeur. Réservé à ceux qui tirent avec rond, et centrent avec carré.
FIFA 13
Tout simplement le FOAT (FIFA Of All Time). Sorti le 25 septembre 2012, cet opus est probablement celui qui a offert le meilleur gameplay. Les ajouts du First Touch Control et du Player Impact Engine, qui amélioraient les contrôles de balle ou le physique des joueurs dans les duels, ont été des améliorations majeures dans l’histoire de la franchise. À côté de la jouabilité, aucun ajout d’un nouveau mode de jeu. Mais on s’en fiche, parce que le jeu est génial. Que ce soit en hors-ligne ou en ligne, avec notamment la refonte du Club Pro, impossible de s’ennuyer. Même si on commençait vraiment à basculer de la « simulation de foot » à un jeu très arcade, le rendu restait raisonnable à l’époque.
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FIFA 09
C’est simple : c’est grâce à cet opus que FIFA est passé devant PES, et ne s’est jamais retourné ensuite. Là encore, le gameplay a subi de sacrées améliorations par rapport aux précédents avec un système de collisions amélioré. Un jeu plus fun que les autres, donc. Surtout que pour la première fois, la célébration après un but pouvait être choisie. Ce FIFA a également été très important pour les modes en ligne, puisque c’est la première d’Ultimate Team (disponible dans un DLC à 9,99 euros), mais aussi celle du Club Pro (déjà gratuit, lui). Enfin, c’est aussi la première fois que les statistiques des joueurs sont mises à jour en cours de saison en fonction de leurs réelles performances. Sans parler de la jaquette qui avait de la gueule avec Ronaldinho, Benzema et Ribéry.
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FIFA 98
C’est probablement le jeu qui a bénéficié du plus d’améliorations d’un opus à un autre, il a totalement fait changer la licence de dimension et a même carrément révolutionné les jeux de foot. En un an, le pas en avant des graphismes a été impressionnant (même si les joueurs avaient tous la même tête). Le gameplay aussi a complètement évolué, avec l’apparition de nombreux gestes techniques. Il y avait également le mode futsal, réapparu seulement vingt ans plus tard, la possibilité de jouer avec absolument toutes les sélections ou encore de modifier un paquet de choses (ajouter des joueurs, des équipes…). Sans oublier la présence de Song 2 de Blur, dans la soundtrack.
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FIFA 17
Le meilleur des FIFA « récents », même s’il commence à dater. Comme le 13, il bénéficie d’une gosse amélioration avec l’arrivée du Frostbite Engine 3 qu’EA utilisait pour sa franchise de FPS Battlefield. Ce nouveau moteur graphique, qui remplaçait l’Ignite Engine, a apporté une touche plus moderne à cette édition. Au-delà du côté technique, FIFA 17 a également vu l’apparition de FUT Champions sur l’iconique Ultimate Team. C’était aussi le début de l’histoire d’Alex Hunter, qui permettait d’incarner un jeune joueur anglais et de vivre certaines épreuves inhérentes à une carrière de footballeur (sans le salaire). Marco Reus, en dominant le sondage pour figurer sur la jaquette, a quant à lui remporté le premier titre de sa carrière.
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FIFA 11
Toutes les bonnes idées de FIFA 10, mais en mieux réalisées. FIFA 11 a aussi passé un vrai palier graphique, mais la vraie grosse nouveauté – enfin, presque nouveauté – est l’arrivée de FUT (enfin disponible gratuitement). Même si c’est plutôt FIFA 12 qui a vu l’explosion du mode en ligne phare de la licence, FIFA 11 a fait le boulot et a continué de convertir un paquet de joueurs de PES qui se sentaient alors presque sales ou honteux de trahir leur franchise japonaise bien-aimée. En même temps, à l’époque, FUT était vraiment énorme et une équipe bronze pouvait rivaliser avec une équipe or rare. On voyait encore les vrais bons joueurs…
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Les pires
FIFA 18 (et FIFA 19)
Après avoir remporté le titre en 2017 puis fini deuxième en 2018, l’AS Monaco se retrouve à jouer le maintien en 2019 sous les ordres de Leonardo Jardim et Thierry Henry. FIFA 18, c’est pareil. Après un des meilleurs opus de son histoire, EA Sports sort une bouse incroyable qui vient saloper les espoirs de tout le monde. Pour la première de Cristiano Ronaldo sur la jaquette, le jeu est injouable et plonge dans le ridicule. 5-3 est un score normal… à la mi-temps ! La sensation de ping-pong est horrible, les gardiens imitent tous Alexander Nübel et n’importe quelle frappe peut faire but. Dès lors, FUT commence à devenir très malsain. Impossible de progresser sans être joueur pro, ou sans claquer 150 balles par mois dans les packs. Idem pour FIFA 19, qui devrait être deuxième de ce classement peu envieux. Mais bon, c’est le même jeu…
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FIFA 23
Oui, c’est toujours facile de cracher sur le petit dernier. Mais force est de constater que le nom « FIFA » ne tire pas sa révérence sur le meilleur des opus, loin de là. Comme pour FIFA 18, les scores fleuves sont légion. Mais EA a surtout rajouté les frappes surpuissantes à la Shaolin Soccer, voire Galactik Football, comme si marquer n’était déjà pas assez facile comme ça. Les attaquants sont tous très forts, les défenseurs sont tous très lourds et les gardiens sont tous des pipes. Quant aux milieux, ils sont sur la feuille de match et puis c’est tout. Ou alors, ils se reposent : vu l’intensité des matchs, chaque joueur doit pouvoir courir le marathon en 1h30. Deux points positifs, cependant : le retour de l’ancien système de coups de pied arrêtés, et des graphismes vraiment très beaux. Sauf que si le moindre grain de beauté de Luka Modrić est reproduit à merveille, les bugs sont également de la partie…
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FIFA 96
À l’époque, chaque console avait son propre gameplay. Donc ici, c’est plutôt l’édition Game Gear de Sega (la concurrente de la Gameboy de Nintendo) qui est jugé. Cette version de FIFA 96 était incroyablement difficile, notamment lorsque vous aviez le ballon dans la moitié de terrain adversaire. Puisqu’il était impossible de conserver la balle aux alentours de la surface, il fallait envoyer des bastos depuis le milieu de terrain. Ce qui donnait un paquet de buts sublimes ou loufoques, et un paquet de tirs qui finissaient en tribunes. Il faut tout de même souligner les graphismes en couleurs qui, pour l’année, étaient vraiment bons.
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FIFA 15
Vous vous demandez ce que ça fait de combiner de la cocaïne, de la caféine et du Red Bull ? Eh bien, ça donne FIFA 15 ! Après deux bons jeux, EA sort une version ultra vénère et nerveuse de son joyau. Résultat : ce n’est franchement pas terrible. Si FIFA 13 et FIFA 14 (même si certains problèmes commençaient à voir le jour) possédaient un côté arcade sans être trop dans le n’importe quoi, FIFA 15 plonge complètement dans ce côté débridé en oubliant la notion de construction du jeu. Gloire aux skills et aux contre-attaques, honte aux apôtres du tiki-taka virtuel. Une circonstance atténuante, néanmoins : c’était le premier FIFA sur PS4, Xbox One pouvait donc se cacher derrière le bénéfice du doute.
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FIFA International Soccer (FIFA 94)
C’est très moche de taper sur le premier, mais la dure réalité l’impose. FIFA International Soccer, sorti en décembre 1993, n’avait qu’un mode de jeu : le coup d’envoi. On ne pouvait y contrôler que des sélections nationales, et une équipe EA Allstars. Les joueurs et les arbitres n’avaient pas le droit à leurs vrais noms, tandis qu’un seul stade était disponible. Les commentaires ? Quels commentaires ? Quelques animations sur les buts, et puis c’est tout.
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Par Léo Tourbe