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OM-PSG : Un Classique face aux sceptiques

Par Mathieu Rollinger
4 minutes
OM-PSG : Un Classique face aux sceptiques

Après une semaine compliquée sur la scène européenne pour l’ensemble des clubs français, Marseille et Paris ont la lourde tâche de redorer le blason de la Ligue 1. Parce que le Classique reste la vitrine de ce championnat et que celui-ci a besoin d’un bon coup de chiffon.

La rivalité, la tension, la tradition, la ferveur, le combat… Tout ce qui fait le sel d’un Classique sera une nouvelle fois jeté sur la pelouse du Vélodrome, cela ne fait aucun doute. Qu’importe que le Paris Saint-Germain soit encore une machine qu’aura du mal à enrayer un Olympique de Marseille qui n’a plus connu le succès contre le club de la capitale depuis bientôt sept ans. Tous les acteurs s’accordent là-dessus : un OM-PSG reste un match particulier. « C’est même le plus beau match de la Ligue 1, assurait récemment Marco Verratti. On connaît la rivalité qu’il y a entre ces deux équipes et on veut faire un cadeau à nos supporters en gagnant ce match. » En face, Morgan Sanson déroulait cette semaine un message du même registre : « Il faudra sortir les cojones sur le terrain ! On n’est pas dans une très bonne passe, mais on aura un public derrière nous. On sera beaucoup de Marseillais à croire en nous dimanche. » On l’a compris : mettre la main sur ce sommet asymétrique de la Ligue 1 est moins une obligation sportive qu’un devoir d’honneur pour les supporters. Mais au-delà de cet antagonisme folklorique et des symboles qu’il véhicule (capitale contre province, classes populaires contre bourgeoisie, etc.), une nouvelle dimension est venue draper cet OM-PSG. Car dans ce duel, Marseillais et Parisiens seront malgré eux alliés pour servir une cause plus grande que la leur : la crédibilité du championnat de France.

Au-delà des querelles de clocher

La Ligue 1 n’a jamais eu autant besoin de son affiche emblématique, qui la représente à l’international, qu’aujourd’hui. Car celle-ci a cruellement besoin de montrer un autre visage que celui affiché durant la semaine. Une hebdomas horribilis qui a vu ses six représentants se faire sauter sur la scène européenne, avec aucune victoire au compteur, et qui vient apporter de l’eau au moulin de ceux qui pensent que le championnat français n’est qu’une ligue de seconde zone. Difficile de leur opposer quelconque argument quand on sait qu’avec trois succès en 18 matchs, les clubs français signent leur plus faible ratio depuis 1972.

Mercredi, Paris s’est fait secouer par des Napolitains (2-2) mieux rodés tactiquement et certainement plus déterminés qu’eux. « Cela a été difficile de suivre notre plan pendant la première période et donc de faire des choses qui sont nécessaires, notamment pour fermer les espaces, concédait Thomas Tuchel avant d’invoquer des raisons culturelles à ce revers. C’est plus facile pour une équipe italienne de défendre très serré pendant tout le match. Pour eux c’est normal. Ils peuvent défendre comme ça pendant trois cents minutes parce qu’ils l’ont appris. Ici c’est un peu différent. On doit s’améliorer dans ce domaine, mais c’est un processus. » Comme si le fait d’être aussi peu contesté à l’intérieur de ses frontières était un frein à sa réussite en Europe.

Consolante

D’où la nécessité de compter ce dimanche sur un Marseille remis de la claque reçue à domicile face à la Lazio (1-3). Ce qui devrait être fait, puisque Rudi Garcia se projetait déjà sur la suite jeudi soir : « Il faudra montrer un tout autre visage sous peine de désillusion. On doit faire beaucoup plus sur le plan technique et dans le combat. Et du combat, on en aura au programme, dimanche. » Ça tombe bien, Marseille devrait compter sur le retour de ses deux hommes forts : Luiz Gustavo et Florian Thauvin. Et ceux-là ne seront pas de trop face aux stars parisiennes.

Quasiment largué en Ligue Europa et devant faire de la course au podium sa priorité, Marseille a l’occasion de frapper un grand coup s’il arrive à placer la barre au moins aussi haut que l’an dernier, dans un Classique qui lui avait échappé dans les derniers instants (2-2). Une performance olympienne serait alors un vrai cadeau pour tout le monde. Pour lui-même, forcément. Également pour les Parisiens, puisque ceux-là semblent avoir besoin plus que jamais que quelqu’un leur rentre dans le lard pour espérer atteindre leurs objectifs européens. Et surtout à la Ligue 1, qui mérite bien une soirée de gala après une semaine bien morose.

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