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OM/OL : si proche, si loin !

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OM/OL : si proche, si loin !

S'ils en sont au même point, ou presque, au classement, tout sépare traditionnellement les deux Olympiques : leurs histoires, leurs façons, leurs entraîneurs, leurs villes, leurs publics, leurs gestions, la réputation de leurs villes, leurs présidents respectifs, Aulas n'a rien d'une veuve russe. Aujourd'hui, pour respecter la tradition, ce sont leurs forme et problèmes du moment qui s'opposent.

Si, au classement, l’OL et l’OM ne comptent qu’un point d’écart, respectivement 51 et 50, et se suivent aux cinquième et sixième places du classement ; si, en soi, les deux Olympiques connaissent la même situation et partagent le même horizon : rattraper Bordeaux (53 pts) ; l’avantage est incontestablement à Lyon. Seule équipe invaincue en 2010 en championnat, avec neuf matchs sans défaite, Lyon vient surtout d’éliminer le Real en Champion’s, pendant que Marseille se faisait exclure par Benfica de Europa.

Cet ascendant correspond logiquement (?) à la période traversée actuellement par les entraîneurs respectifs des deux équipes, logiquement opposée à l’heure de la rencontre. En clair, Claude Puel est en phase ascendante, Didier Deschamps en phase descendante. Avant, plus tôt dans la saison, c’était bizarrement (?) l’inverse. Puel était décrété fini, en difficulté, en manque de résultats, Lyon en clair déclin, les quenelles dégueulasses. Marseille n’était pas pour autant ravissante, mais Deschamps faisait du bon boulot dans son labo. Depuis, Marseille fait du surplace en championnat, du boudin en Coupe d’Europe. Pour beaucoup, enfin en tout cas selon Pierre Ménès, un avis de poids, c’est la faute à la Dèche : « Sur ce match, pour moi, Deschamps a tout faux. Dès le départ, je n’ai pas compris pourquoi il a décidé de faire jouer exactement la même équipe qu’à Lisbonne. Pourquoi laisser Valbuena et Ben Arfa sur le banc ? » . Sans parler de la décision de faire entrer Ben Arfa une fois le match condamné, sans parler du choix de finir le match avec Édouard Cissé et Charles Kaboré pour espérer marquer, Didier Deschamps n’a effectivement pas fait que des bons choix lors de cette maudite rencontre. Suite à son élimination continentale, il s’est condamné à obtenir des résultats en championnat. Pendant ce temps, grâce à une retentissante qualification face au Real, Claude Puel a maintenant un crédit illimité, quels soient ses prochains résultats en championnat et quoi qu’en dise Sidney Govou… Claude Puel, à l’aise avec un groupe, plus emmerdé avec les individualités ? Ce qui est en tout cas certain, c’est que l’entraîneur, lui, a choisi son camp ; Claude Puel adepte du bloc équipe : chaque joueur est avant tout là pour aider son coéquipier. Un peu à l’image du Liverpool de Benitez, quand on joue une équipe entraînée par Claude Puel, on voit à quel point le football peut être un sport collectif. Peut-être même le voit-on alors un peu trop ; les consignes collectives semblent parfois nuire à l’individualité -voir les difficultés pour Puel l’an passé à tirer le meilleur de Juninho ou Benzema.

Wak on the wild side

Non que Didier Deschamps ne veuille pas entendre parler de bloc collectif, loin de là, mais la caractéristique première de ses équipes serait plutôt d’avoir un autre type d’organisation horizontale du travail, moins collectiviste, mais plus spécialisé, avec un ouvrier qualifié à chaque poste. Les défenseurs qui attaquent et les attaquants qui défendent, pourquoi pas, mais l’ex-Juventino veut avant tout des attaquants qui attaquent et défenseurs qui défendent, des latéraux qui couvrent les couloirs, un milieu défensif qui défend, des milieux relayeurs qui… relayent et ainsi de suite… Et si aujourd’hui l’OM semble surtout devoir compter sur un exploit de ses individualités offensives, c’est parce que le plan de jeu de Deschamps est établi ainsi. Chacun à son poste, et les vaches seront bien gardées. Une fois devant, ça tombe bien, c’est raccord avec la devise du club : droit au but, avec des attaquants dont la consigne est… d’attaquer, le plus vite et le plus puissamment possible la cage adverse ; c’est sans doute pour ça que Brandao joue autant. Et sans doute aussi un peu parce que l’autre caractéristique des équipes de DD, c’est d’être physique ; c’est sans doute pour ça que Valbuena et Ben Arfa ne jouent pas autant. Et tout cas, c’est sans doute un peu à cause de tout ça que toute l’équipe s’en ressent. Les individualités ne dépassent pas leurs registres. A l’inverse, en quelque sorte, tout le défi de Claude Puel est, maintenant son bloc bien établi, de parvenir à en extraire ses individualités (Lisandro, Pjanic, Bastos…), pour en tirer le meilleur. Comme lors du match aller entre ces deux équipes, match qui avait accouché d’un 5-5, histoire de se renvoyer dos à dos jusqu’au bout…

Au PSG, une attaque aux dents encore trop courtes ?

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