S’abonner au mag
  • Ligue 1
  • J10
  • Marseille-Lorient (4-1)

OM-Lorient : Dimitri Payet, l’autre boss

Par Adrien Hémard
4 minutes
OM-Lorient : Dimitri Payet, l’autre boss

Le Vélodrome a rendu un bel hommage à Bernard Tapie ce dimanche soir, avant de laisser la place à un nouveau récital de Dimitri Payet sur la pelouse pour guider Marseille vers la victoire contre Lorient (4-1). Sous les ordres de Jorge Sampaoli, le Réunionnais est tout simplement irrésistible.

« Je ne sais pas faire dans la demi-mesure. Ou on m’aime ou on me déteste. » Interrogé cette semaine par L’Équipe, Dimitri Payet était lucide : le numéro dix marseillais est un joueur clivant. Mais cette saison à Marseille, peu nombreux sont ceux qui peuvent lui reprocher quelque chose, si tant est qu’il y en ait. À 34 balais, le « Marseillais à vie » – qui a prolongé jusqu’en 2024 – régale depuis le début de saison. En cinq matchs de Ligue 1, le Réunionnais a planté cinq buts, et délivré trois passes décisives. Après un exercice 2020-2021 en dents de scie, Payet a retrouvé du mordant. Et c’est tout Marseille qui se régale.

Être heureux

Contre Lorient, le maestro de la Canebière a encore été de tous les bons coups. Si tous les jeux de mots sur son patronyme ont été utilisés depuis qu’il illumine la Ligue 1, force est de constater que cette saison, encore, c’est bien lui qui éclaire le jeu marseillais. Oui : il y a un Olympique de Marseille avec Payet, et un autre, bien moins fringant, sans lui. Même si sa présence ne suffit pas toujours, à l’image de son doublé contre Lens qui n’avait pas empêché la défaite (2-3). Brassard de capitaine au bras, le numéro dix est l’homme fort de Sampaoli, un coach qui a compris comment tirer le meilleur de son maestro : « En fait, on s’est parlé une fois et on n’aura pas besoin de le refaire. Il m’a juste demandé d’être moi-même et d’être heureux », explique sereinement le taulier de cette équipe phocéenne. Or, un Payet heureux ne peut que rendre l’OM heureux. C’est simple.

Sa nouvelle masterclass face aux Merlus en est la preuve. Bien sûr, il y a eu ses deux passes décisives : la première sur un corner botté au premier poteau vers Guendouzi. La seconde, encore plus délicieuse, sur un ballon parfaitement dosé pour le sniper Milik. Le retour du Polonais à la pointe de l’attaque est d’ailleurs une bonne nouvelle pour Payet, qui retrouve ainsi son poste de vrai numéro dix, pour son (et notre) plus grand bonheur. Ouvertures, renversements, combinaisons, roulettes… Contre Lorient, l’artiste du Vieux-Port a fait étalage de toute sa palette, comme depuis le début de saison. Car si les chiffres sont bons, ils ne disent pas tout de l’influence de Payet sur le jeu olympien, mais aussi sur la mentalité du groupe. Le tout après avoir dépanné en faux numéro 9 depuis le début de saison. Ce qui ne l’a visiblement pas gêné : « Franchement, je me suis régalé en faux 9 parce que j’avais une liberté totale. Je pouvais jouer où je voulais, je n’étais pas scotché sur la défense centrale adverse, je touchais beaucoup de ballons. Bon, ça s’est quand même ressenti dans mes stats parce que je n’ai pas une seule passe décisive. Ce n’est pas normal ! »

Milik, le facteur X

Un seul match au poste de numéro 10 lui a suffi pour rééquilibrer un peu ses statistiques. Surtout, en 90 minutes, Payet a affiché une complicité pleine de promesses avec un Milik bien altruiste pour un buteur pur jus. Sans cesse, les deux hommes se sont cherchés, et trouvés, à l’image d’un service du Polonais que le Réunionnais a expédié dans le ciel marseillais, alors que Milik avait d’autres solutions en retrait. Pas grave, le match était déjà plié : « La clé, c’est la gestion de nos matchs. Il faut les gagner plus rapidement. Ça nous permettra d’être plus sereins, plus sûrs de nous », anticipait cette semaine Payet, entendu par ses coéquipiers contre Lorient. Marqué par les incidents à Nice (et les critiques qui ont suivi), mais aussi embêté par quelques problèmes physiques, Payet a retrouvé sa plénitude ce dimanche.

À 34 ans, le Réunionnais apparaît plus mature que jamais dans ses choix sur le terrain, et aussi en dehors. Apaisé, c’est un Payet bien dans ses pompes qui (se) régale à Marseille. Cela tombe bien, il n’a visiblement pas prévu de partir : « Je ne l’étais pas au départ, mais je suis marseillais maintenant, et à vie. J’ai envie de m’investir plus dans la ville, car je sais que je ne bougerai plus d’ici.(…)Je voulais m’inscrire ici dans la durée en tant que joueur, jusqu’à ce que je sente que je ne peux plus. Et ensuite, j’ai envie de donner autrement pour faire encore grandir ce club. » Une nouvelle prestation XXL dimanche prochain contre le PSG aiderait en ce sens. Vu le niveau affiché par leur numéro 10 depuis la reprise, les supporters marseillais ont eux aussi le droit de rêver plus grand.

Dimitri Payet : «  Il y aura un retour à Marseille »

Par Adrien Hémard

Propos tirés de L’Équipe du 15 octobre.

À lire aussi
13
Revivez Lens-OM (1-3)
  • Ligue 1
  • J12
  • Lens-OM
Revivez Lens-OM (1-3)

Revivez Lens-OM (1-3)

Revivez Lens-OM (1-3)
Articles en tendances

Votre avis sur cet article

Les avis de nos lecteurs:

C'est une putain de bonne question !

Votre club de cœur doit-il quitter X ?

Oui
Non
Fin Dans 2j
84
60

Nos partenaires

  • Vietnam: le label d'H-BURNS, Phararon de Winter, 51 Black Super, Kakkmaddafakka...
  • #Trashtalk: les vrais coulisses de la NBA.
  • Maillots, équipement, lifestyle - Degaine.
  • Magazine trimestriel de Mode, Culture et Société pour les vrais parents sur les vrais enfants.
  • Pronostic Foot 100% Gratuits ! + de 100 Matchs analysés / semaine

Actus OM

13
Revivez Lens-OM (1-3)
Revivez Lens-OM (1-3)

Revivez Lens-OM (1-3)

Revivez Lens-OM (1-3)

Arkadiusz Milik

11
Revivez Lille-Juventus  (1-1)
Revivez Lille-Juventus (1-1)

Revivez Lille-Juventus (1-1)

Revivez Lille-Juventus (1-1)
13
Revivez Pologne - Autriche (1-3)
Revivez Pologne - Autriche (1-3)

Revivez Pologne - Autriche (1-3)

Revivez Pologne - Autriche (1-3)
12
Revivez Pologne-Pays-Bas (1-2)
Revivez Pologne-Pays-Bas (1-2)

Revivez Pologne-Pays-Bas (1-2)

Revivez Pologne-Pays-Bas (1-2)

France