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OL-Barça (suite) : Et, si…Et, si…Et, si…

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OL-Barça (suite) : Et, si…Et, si…Et, si…

Ras l'bol de la lose à la Française ! Plus le match OL-Barça s'éloigne et plus Lyon se retrouve en quarts ! Demain, on vous annoncera le score exact qui qualifiera l'OL au retour et la veille du match on aura droit en exclusivité aux bonnes feuilles du bouquin de Claude Puel, « Comment j'ai dompté le Barça »... Pfffff.

36ème minute… Karim 1er achève son raid solitaire en offrant une ouverture à Jean 2, décalé sur sa droite. Le Camerounais pénètre dans la boîte et fait Makoukouna en fusillant le pauvre Valdès ! Sous la barre ! Lyon mène 2-0 et le Barça ne s’en remettra jamais. Les Gones partiront donc au Nou Camp avec 3 buts d’avance. Ben, oui : à la 89ème minute, Benzo Solo s’en est allé battre Exon Valdès en duel. Parti à la limite du hors-jeu, il a porté l’estocade à un Barça dont on se faisait pourtant une montagne. C’est plié : 3-0 ! Dans la boîte. In the pocket… et sans larsen ! C’est comme ça, Lyon était trop fort et merde à la hype blaugrana ! Voilà, voilà. On a refait le match (nul) et on l’a gagné. Tradition à la con, pas exclusivement française mais largement respectée chez nous à chaque déconvenue sportive. Pour les plus jeunes, on rappellera que malgré le score défavorable (0-1) St-Étienne a bien battu le Bayern en 76 en finale de C1 grâce à ses deux tirs sur les barres carrées et grâce au défilé des Verts sur les Champs Elysées, le lendemain du match. Plus proche de nous, aux JO de Pékin, nos judokas ont remporté TOUTES les médailles d’or parce que les injustices arbitrales ont confiné à l’acharnement (au complot ?)…

On va se calmer un peu. Qui nous dit que Makoun aurait marqué à la 36ème ? Comment affirmer avec certitude que Benz n’était pas hors-jeu à la 89ème ? Quand bien même il ne l’aurait pas été, est-ce qu’il aurait marqué à coup sûr ? Et son tir sur le poteau qui aurait pu faire mouche à la 27ème ? OK, OK… Et le tir sur le poteau de SAMU Toto à la 14ème ? Et s’il était entré ? Avec 1-1 au bout d’un quart de jeu, Lyon aurait été très mal, non ?…

Pourtant, en France, dans tous les médias, on se repasse en boucle « le péché de gourmandise » de Bengantua. Et on disserte à mort sur son hors-jeu discutable en fin de match. Et il est là le malaise… On se persuade après coup que ces deux “occases ratées” démontrent que Lyon était au moins égal au Barça, voire supérieur. Sauf que non. Ces deux “occases perdues” illustrent plutôt le contraire. Lyon a eu tout simplement très peu d’occasions de marquer. Une bonne première demi-heure, quelques actions chaudes dans la surface adverse mais pas franches non plus. Et puis un but sur coup de pied arrêté d’Albert Juniniot (seule arme fatale de l’OL ?). Et c’est à peu près tout.

La première impression reste la plus forte : le Barça était supérieur. Ballottés et gênés dans leur aisance habituelle au début, les Barcelonais ont nettement dominé les débats dans le sens où pour pouvoir faire jeu égal, les Lyonnais ont consenti une grosse débauche d’énergie. Il n’y a qu’à se souvenir de toutes les attaques ou contre-attaques des Gones, rendues vaines à cause du manque de joueurs devant. Normal, seul comptait le replacement défensif et le dur boulot de récup. C’est pour ça qu’on a peu vu Juninho et Ederson aux avant-postes, vu qu’ils étaient cantonnés à des tâches plus défensives. Alors, même si Henry ou Messi n’ont pas brillé, que Puyol a flotté, que Xavi a souvent été bien pris, le Barça a pu s’en remettre quand même à son collectif étouffant. Lyon devait à la fois contenir le Barça et essayer de marquer. Mission impossible a contrario qui s’est vérifiée après coup : à 1-1, l’OL a très peu de chances de passer…

C’est bien un scénario à la Manchester United qui se dessine (1-1 puis 0-1, l’an passé). OK : Lyon n’est pas encore éliminé. Mais déjà percent les mêmes commentaires gênants sur la valeur de l’OL. En gros : après MU et le match aller contre le Barça, Lyon ne serait plus très loin des grandes écuries européennes. Et si c’était le contraire ? Et si le faible écart au niveau des scores ne masquait pas en réalité un gouffre entre Lyon et les grosses cylindrées continentales ? On avait reproché à Perrin de ne pas avoir “joué le coup à fond” contre MU à Old Trafford, l’année dernière. Comme s’il suffisait de le dire pour le faire. Mais qui se souvient du laminage impitoyable des Red Devils chez eux, en première mi-temps ? Un blitz total de 45 minutes subi sans pouvoir reprendre haleine. Qui se rappelle des rares échappées lyonnaises en deuxième mi-temps, stoppées d’elles-mêmes parce que les Gones étaient déjà carbonisés à la pause ? Parce que c’est aussi ça qui attend l’OL au match retour : des Blaugranas avertis vont leur mettre une pression terrible sur une large pelouse qu’ils connaissent par cœur. Claude Puel l’a bien compris : « Ce sera important de gérer l’effectif et les temps de jeu. On a tenu une heure mardi. Il faudra tenir 90 voire 92 ou 93 minutes au retour » . Traduction : Lyon va subir énormément et devra dégager en plus un “extra-souffle” pour se procurer des occases dangereuses. Quand on en est là, à simplement être dans la gestion du physique pour espérer battre le Barça, c’est un aveu d’impuissance.

Alors, quoi ? Alors rien n’est joué, encore une fois. Lyon a encore de vraies chances de passer. C’est du foot, seul sport au monde où la pièce retombe parfois sur la tranche… Coup franc de Juni au fond ou tête de Cris à ras du poteau + Lloris qui fait le match de sa vie (arrêt de penalty) + expulsion d’Alvès = 1-0 et qualif. Ou bien 1-1, tirs au but… Ou bien un 2-0 sec et un Barça qui rate son match… Tous ces scénarios sont possibles. Alors, time will tell… Mais à dire vrai, en cas d’élimination lyonnaise, on aimerait que ce soit violent. Un bon 0-3, ou un cruel 1-4. Aucune haine contre Lyon qu’on aimerait voir passer, mais juste histoire de ne plus entendre tous ces commentaires “relativistes” ou trop exagérés qui polluent les après matchs de Lyon en C1. On aimerait un scénario à l’AS Roma (0-0, 0-2), le genre d’élimination nette et sans bavure qui appelle lucidité et objectivité, les deux seules vérités qui aident vraiment à grandir.

Un dernier mot, sans ironie : Lyon n’a pas eu beaucoup de chances en tirant le Barça en 8ème, comme MU l’an passé. Reste que si l’OL avait fini premier de sa poule devant le Bayern, comme il le faisait souvent avant, il aurait tiré le Sporting Portugal, dissous hier soir 5-0 par Ribéry et Toni.

Chérif Ghemmour

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