S’abonner au mag
  • Ligue des champions
  • Groupe C
  • J5
  • Bayer/Monaco (0-1)

Ocampos braque le Bayer

Par Mathias Edwards
Ocampos braque le Bayer

Dominés, les Monégasques ont profité de leur seul tir cadré, signé du remplaçant Lucas Ocampos, pour punir le Bayer et se placer dans les meilleures conditions pour la qualif'. Dans quinze jours, il suffira d'un nul face au Zénith aux hommes de Jardim.

Bayer Leverkusen

Leno (5) : Une frappe cadrée, un but. Leno Lewis, défait par K.O.

Wendell (5) : Le latéral brésilien a le même talent pour provoquer des fautes que son quasi-homonyme qui fit le bonheur des Girondins. Mais pas la même frappe.

Spahić (7) : L’Emir a pris son carton en descendant Ferreira Carrasco. Une partie réussie, donc.

Toprak (5) : Le Turc fait croire pendant 72 minutes qu’il est dur comme une brique, avant que la vérité n’éclate à la 72e, lorsque Lucas Ocampos lui échappe : c’est une contraction de Tetra Pak.

Donati (5) : Échappe miraculeusement au carton dans les premières minutes, lorsqu’il découpe Ferreira Carrasco. Un homme tout en gestes et en attitudes, à en émouvoir Francis Huster.

Son (4) : Le Coréen a couru partout, permutant avec lui-même à droite, à gauche et au centre sans jamais se montrer dangereux. Son of anarchy. Remplacé par Drmić à l’heure de jeu, qui se loupe deux fois face à Subašić.

Castro (6) : Frappe de loin, récupération, jeu long, jeu court… chez Castro, il y a tout ce qu’il faut.

Bender (6) : Le capitaine du Bayer regrettera sa frappe sur la barre de la 26e minute, seul frisson de la première période. En dehors de ça, le milieu défensif a beaucoup crié, taclé, récupéré et encore crié. Sa manière à lui de prendre du plaisir. Remplacé à la 75e par Rolfes, qui lui a piqué le brassard et les cordes vocales.

Bellarabi (5) : Avec la meilleure volonté du monde, l’ailier a tenté beaucoup de choses, sans en réussir beaucoup. Bellionrabi. Remplacé par Brandt, à l’aise dans le frigo de la BayArena.

Çalhanoğlu (5) : De loin, de près, sur coup franc, de la tête, le jeune Turc a tout tenté pour battre Subašić. En vain.

Kießling (4) : S’est plus servi de ses coudes que de ses pieds. +1 pour cet eszett, qui ravive ce souvenir ému de premiers émois amoureux vécus lors de séjours linguistiques qui n’annonçaient pourtant rien de folichon.

AS Monaco

Subašić (6) : Chauffé par une frappe vicieuse de Çalhanoğlu dès l’entame, le Croate a patienté jusqu’à la 76e pour être décisif face à Drmić. Entre les deux, juste un merci lancé à sa transversale, qui le sauve à la 26e.

Echiejile (4) : Un prénom brésilien (Elderson), une formation pétillante à la Pepsi Football Academy, mais au final, un simple Taiwo sans la voix rigolote.

Abdennour (5) : Sosie d’Alex jusque dans la relance pourrie. Visiblement, ça suffit pour maîtriser l’attaque du Bayer.

Ricardo Carvalho (6-5 doigts = 1) : Toujours aussi sûr dans les duels, papi gâche sa prestation en faisant une main idiote qui le privera du match décisif face au Zénith.

Raggi (4) : Le chauve est plus à l’aise dans l’axe, c’est évident. Ce soir, l’Italien n’a pris aucune initiative offensive, pas aidé, il est vrai, par la discrétion de Dirar.

Bakayoko (5) : Ces mèches blondes, seul le talent de Pogba peut les excuser.

Toulalan (6) : Le capitaine a tout de suite senti qu’il allait avoir du taf, en se débarrassant de son Damart dès la 5e minute. Un match standard pour la Toul’, qui a récupéré, relancé, replacé comme dans un fauteuil.

João Moutinho (3) : Ok, on a compris, ce poste de milieu de terrain en soutien de l’attaquant n’est pas celui du Portugais. Mais c’est ça, qui l’empêche de réussir la plupart de ses passes vers l’avant et d’être médiocre sur coups de pied arrêtés ?

Ferreira Carrasco (6) : Même découpé d’entrée par Donati, puis par Spahić, le Belge est le seul Monégasque à avoir tenté d’accélérer, jusqu’à sa sortie à la 70e. Remplacé par Ocampos, qui reprend le rôle de dynamiteur et termine le boulot en punissant Leno.

Dirar (6,5) : Nabil, c’est ce mec que t’as oublié que tu l’avais invité, jusqu’à ce qu’il sorte de ton canapé pour te pousser dans les bras de Pauline, ce cœur qui t’intimide depuis le début de la soirée. Une passe décisive, et puis c’est tout. Et c’est déjà beaucoup.

Berbatov (6) : Pas évident de jouer seul en pointe, avec pas un coéquipier à moins de vingt mètres. Surtout quand on a décidé d’arrêter de courir à l’âge de douze ans. Mais l’homme le plus classe du monde a sorti le double contact qu’il fallait, pour lancer Dirar sur le seul but de la partie.

Le compte-rendu du match

⇒ Résultats et classement de la Ligue des champions

Dans cet article :
Les notes du derby OL-ASSE
Dans cet article :

Par Mathias Edwards

À lire aussi
Articles en tendances
Logo de l'équipe France
Les notes des Bleus
  • Ligue des nations
  • J5
  • France-Israël (0-0)
Les notes des Bleus

Les notes des Bleus

Les notes des Bleus
00
En direct : France-Israël (0-0)
  • Ligue des nations
  • J5
  • France-Israël
En direct : France-Israël (0-0)

En direct : France-Israël (0-0)

En direct : France-Israël (0-0)

Votre avis sur cet article

Les avis de nos lecteurs:

C'est une putain de bonne question !

Comptez-vous regarder Italie-France Dimanche soir ?

Oui
Non
10
Revivez Lyon - Saint-Etienne (1-0)
Revivez Lyon - Saint-Etienne (1-0)

Revivez Lyon - Saint-Etienne (1-0)

Revivez Lyon - Saint-Etienne (1-0)

Nos partenaires

  • Vietnam: le label d'H-BURNS, Phararon de Winter, 51 Black Super, Kakkmaddafakka...
  • #Trashtalk: les vrais coulisses de la NBA.
  • Maillots, équipement, lifestyle - Degaine.
  • Magazine trimestriel de Mode, Culture et Société pour les vrais parents sur les vrais enfants.
  • Pronostic Foot 100% Gratuits ! + de 100 Matchs analysés / semaine

Actus LDC