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- Dinamo Zagreb/Lyon (1-7)
Non mais l’OL !!!
Après l’exploit marseillais, “le plus beau de l’année”, les lyonnais ont fait encore mieux. Le score face au Dinamo Zagreb? 7 buts à 1!
Dinamo Zagreb – Lyon: 1-7Buts: Kovacic (40e) pour Zagreb. Gomis (44e, 48e, 51e, 70e), Gonalons (47e), Lopez (64e) et Briand (76e) pour l’OL
Après leur nul en forme de défaite face à l’Ajax, on titrait facilement « Le Lyon est mort ce soir » , il fallait un miracle pour que l’Ol se qualifie. Et bien… Miracle il y’a eu, selon un scénario aussi simple qu’incroyable pour ce match d’ores et déjà mythique. Reste maintenant à réaliser ce que viennent de faire les Lyonnais.
La déception Composition communiquée par Rémi Garde avant le coup d’envoi : Lloris – Dabo, Koné, Lovren, Cissokho – Gonalons, Fofana – Briand, Gourcuff, Lacazette – Gomis. Sur son twitter Vincent Duluc lâche que les journalistes lyonnais proposent déjà de rejoindre l’aéroport. Bref, personne n’y croît, et pire l’OL lui-même ne semble pas convaincu de la possibilité d’un exploit. Il faut dire que Lyon doit gagner largement, en espérant que le Real en fasse autant, puisque la différence de buts entre le second du groupe, l’Ajax, et le troisième, l’OL, est de sept buts… Autant dire une montagne.
Le renoncement Pourtant, le Real fait vite le taf. Premier but à la 14è par Bueno, second à la 42è par Higuain sur une passe décisive de l’ancien Gone, Karim Benzéma, et Lyon pourrait y croire. En plus, le Dynamo Zagreb joue le jeu, puisque l’ex boucher de Monaco, Leko, se prend son rouge dès la demi-heure de jeu. Mais Lyon ne semble toujours pas vouloir y croire, le jeu est médiocre, mou et digne d’un match de Peace Cup. Dans ce marasme, les Croates en profitent pour ouvrir le score, malgré tous les efforts de Lloris, qui repoussera deux frappes avant de s’incliner (40è). Pour le geste, Bafé Gomis égalisera quatre minutes plus tard, mais personne n’est dupe, et encore moins nombreux sont alors ceux qui y croient.
L’espoir C’est la mi-temps, chacun vaque à ses occupations, d’aucuns se désintéressent même du match. Mais dans les vestiaires, JMA a dû quintupler la prime. Bim, bam, boum, trois buts en moins de dix minutes (Gonalons 47è, Gomis, 48è et 51è), le score est maintenant de 4-1 et Lyon commence enfin à y croire.
Le miracle 54è, Rémy Garde fait all-in avec l’entrée de Lisandro pour Lovren et c’est parti pour la remuntada. Aulas redouble la prime. 62è, poteau de Gomis. 64è, premier ballon de Lisandro, lancé côté gauche, et l’Argentin abat le gardien d’un croisé. 5-1. 70è, QUADRUPLE de Gomis, d’un plat du pied en pleine lulu sur un centre à ras de terre d’Aly Cissokho. Lyon est en état de grâce. 6-1. Lyon est qualifié. Pour fêter ça, Jimmy Briand y va de son but (plat du droit dans le petit filet, 76è). On peine vraiment à y croire. Et pourtant, le score affiche bien sept buts à un pour les visiteurs. Un match fou. En un peu plus de 20 minutes, Lyon a passé six buts au Dynamo. 6 pions en 20 minutes, même Messi peut aller se rhabiller. Difficile d’analyser quoique ce soit. Ce qu’il faut retenir pour l’instant, c’est que Lyon est qualifié en huitièmes de finale de Champion’s pour la neuvième fois d’affilée, et cette qualif’ là est peut-être la plus belle. La plus folle en tout cas, c’est certain.
Par Simon Capelli-Welter