- France
- Ligue 1
- 32e journée
- Nice/Sochaux (3-0)
Nice surclasse Sochaux et rêve d’Europe
Dominateurs dans tous les secteurs, les hommes de Claude Puel n'ont pas tremblé face à de pâles Sochaliens (3-0). Les Aiglons sont au pied du podium, les Lionceaux vont galérer pour se sauver.
Nice – Sochaux : 3-0
Buts : Traoré (51e), Digard (59e), Cvitanich (83e) pour les Niçois.
Après leur folle victoire à Toulouse, les Niçois, aux portes de l’Europe avant la rencontre, se devaient de gagner face à des Sochaliens aux portes de la relégation et avant tout venus pour ne pas perdre. Grâce à deux frappes contrées en début de seconde mi-temps et à un joli but de Cvitanich en fin de match, Renato Civelli et ses coéquipiers ont dominé de la tête et des épaules une faiblarde opposition. À la vue de leur piteuse prestation en ce dimanche après-midi, les Lionceaux ne méritent pas vraiment de se maintenir…
Nice pousse, Sochaux repousse
Malgré le bon pressing des attaquants sochaliens sur la première relance de la charnière Civelli – Pejčinović, les Niçois ont la mainmise sur le début de rencontre. Bauthéac, qui n’a pas encore à purger ses deux matchs de suspension, ne compte pas ses efforts et ses appels sur le côté gauche. Malheureusement, ses centres ne sont pas toujours à la hauteur de l’effort consenti. C’est aussi sur le côté gauche que Cvitanich, oublié par la défense sochalienne sur une touche, oblige pour la première fois Pouplin à un arrêt. La balle est repoussée sur Anin dont la frappe flirte avec le poteau. Alors que les garçons d’Éric Hély boivent la tasse, M. Jean-Charles Cailleux leur sort la tête de l’eau en refusant illégitimement un but de Cvitanich pour cause de hors-jeu. Loin de désespérer, les Aiglons persévèrent. Bauthéac, toujours, centre fort en retrait. La reprise à bout portant des parties intimes de Cvitanich est sortie par Pouplin d’un superbe réflexe. Pour préserver leurs cages, les Lionceaux se sacrifient. En bon combattant, Carlao se prend un K.O sur un duel aérien avec Pejčinović. Totalement sonné, le défenseur brésilien sort sur civière. Après une dernière occasion niçoise, émaillée d’une main dans la surface non sifflée de Corchia, l’arbitre siffle le repos. Sochaux a chaud et ce n’est pas que la météo.
Frappe contrée, la clef
« Pour l’instant, on fait un match mauvais. Heureusement, on n’a pas pris de but. » Ces quelques mots d’Éric Hély à la mi-temps sont frappés au coin du bon sens. 30% de possession, aucune frappe cadrée, les Sochaliens n’ont pas vu le jour en première période. Malheureusement pour eux, le miracle ne perdure pas longtemps en seconde mi-temps. Dès la 51e minute, suite à un corner de Bauthéac et à un gros cafouillage, Mahamane Traoré dévie une frappe de Civelli et trompe Pouplin. Un but dégueulasse, mais qui débloque enfin les ouailles de Claude Puel. Alors que le banc doubiste fait entrer Boudebouz pour renverser la vapeur, Nice double la mise par le biais d’une frappe de Didier Digard encore une fois déviée, cette fois par Poujol. Après ce deuxième but synonyme de mise à l’abri, les Niçois calment le jeu. Une baisse de régime qui ne permet pas pour autant aux Sochaliens de se procurer des occasions. Pire, les pensionnaires du stade Auguste-Bonal cafouillent en défense et permettent à l’inévitable Cvitanich d’inscrire son but d’un petit lob tout en touché. En attendant le match de Lille ce soir, Nice passe quatrième, à égalité de points avec le troisième Saint-Étienne. Le sprint final est lancé.
Par Pablo Garcia-Fons