- Ligue 1
- Ce qu'il faut retenir de la 6e journée
Nice et Lyon cartonnent, coup d’arrêt pour Monaco
Beaucoup de buts, beaucoup de cartons et beaucoup de penaltys pour cette sixième journée de Ligue 1. Résultat, Paris, Nice, Lyon et Bordeaux ont cartonné, tandis que Monaco et Marseille se sont écroulés.
L’équipe de la journée : Lyon
Quatre matchs en onze jours, une suspension de taille et une cascade de blessés. Voilà des circonstances qui pourraient faire frémir tous les clubs de notre bonne vieille Ligue 1. Et pourtant, l’Olympique lyonnais s’en est accommodé sans broncher. Le marathon avait mal commencé avec cette première défaite au Parc OL contre les Girondins de Bordeaux. Mais Bruno Génésio a su reprendre les choses en main avec son 3-5-1-1 en assurant l’essentiel contre Marseille, en giflant Zagreb en Ligue des champions, et en corrigeant sévèrement Montpellier (5-1).
En l’absence d’Alexandre Lacazette et de Maxime Gonalons, Corentin Tolisso et Lucas Tousart ont su prendre leurs responsabilités et Lyon peut désormais compter sur les retours importants de Nabil Fekir et dans une moindre mesure de Mathieu Valbuena. Une fois que Lacazette sera revenu, la machine lyonnaise sera difficile à enrayer.
L’analyse définitive de la journée
Avant cette sixième journée de championnat, Monaco faisait office de nouvel ogre du championnat. Mais ça, c’était avant de croiser la route du géant niçois. Les hommes de Lucien Favre se sont imposés sur le score impressionnant de 4-0, se permettant même de manquer un penalty. Désormais en tête du classement, les Aiglons ont marqué les esprits en pulvérisant « l’équipe qui a battu Paris » .
Avec un Balotelli encore auteur d’un doublé et un Belhanda déjà décisif, les Niçois ont les armes pour s’imposer comme le concurrent numéro un si tout se passe exactement comme sur des roulettes. Si le destin se décide à donner un bon gros coup de pouce derrière les Aiglons, on se prendrait presque à rêver à leur place.
La polémique de la machine à café
Mais jusqu’où peuvent donc aller les Bordelais ?Voilà des années que les Girondins sont raillés et moqués pour leur sens du spectacle plutôt limité. Mais cette année, tout a changé. Ce mercredi, les hommes de Jocelyn Gourvennec sont allés battre Metz 3-0, sans Vada, Ménez, Ounas, Toulalan et Rolan. Grâce à Malcom et Laborde, en grande forme depuis le début de la saison, les Bordelais ont confirmé que c’était la saison de la libération. Plus fluide, le jeu des Girondins est maintenant un des plus plaisants à suivre. Si Jérémy Ménez confirme lui aussi les bonnes impressions qu’il a laissées, Bordeaux pourrait faire très mal dans cette Ligue 1 très ouverte. Et pourquoi pas repartir à la conquête de l’Europe.
Vous avez raté Nantes-Saint-Étienne et vous n’auriez pas dû
L’affiche était promise au 0-0. Et ceux qui se sont contentés de regarder le tableau d’affichage final ont sûrement jubilé en se rendant compte que leur pronostic s’était avéré exact. Et pourtant, ce 0-0 là, il ne fallait pas le manquer. Parce qu’il fait partie des matchs qui puisent leur intérêt ailleurs que dans les buts. En vingt minutes, les Verts perdent Lemoine, Pogba et Perrin et sont contraints d’effectuer leur trois changements avant la demi-heure de jeu. Une première en Ligue 1. Entre-temps, Malcuit a tout de même eu le temps de se faire expulser en concédant un penalty. Sala à la délicatesse de ne pas le transformer, pour ne pas tuer le suspense. S’ensuivent 70 minutes dramatiquement héroïques des Stéphanois qui donnent tout pour s’en sortir et qui tiennent le 0-0 jusqu’au bout. Merci Stéphane Ruffier, au passage.
Ils l’ont dit :
« Tel qu’est organisé le football français, était-il envisageable que Lyon perde deux fois de suite au Parc OL ? Tel qu’est organisé l’arbitrage français, était-il anodin que M. Varela soit désigné ? Nous sommes lourdement et injustement sanctionnés sur ce match. » Frédéric Hantz, entraîneur de Montpellier, conspirationniste.
Frédéric Antonetti, entraîneur du LOSC : « Je viens de l’école de l’humilité, je ne prends jamais personne de haut, et quand l’arbitre m’a pris de haut, j’ai peut-être mal réagi. » On devrait lui présenter Léa Seydoux, diplômée de l’école de la vie.
« Le PSG d’aujourd’hui est largement au-dessus de nous. » Olivier Dall’Oglio, coach de Dijon. Sans déconner ?
Grégory Sertic, joueur de Bordeaux : « On est une vraie petite famille. » Le groupe vit bien, quoi.
« On ne peut pas gagner des matchs en faisant autant d’erreurs. » Franck Passi, coach de l’OM. Avec Bouna Sarr arrière droit, c’est compliqué aussi.
Les images de la journée :
C’est vrai ça, pourquoi tu t’affiches, Geoffrey ?
|LIVE – beIN Sports] Corentin Tolisso à Geoffrey Jourdren : « Pourquoi tu t’affiches » https://t.co/KzRg8w50BA
— beIN Sports (@beinsports_FR) 21 septembre 2016
Trois grosses fautes subies en cinq minutes, trois cartons jaunes provoqués, Éric Bauthéac en a gardé quelques stigmates.
bautheac a pris une main qui trainait pic.twitter.com/bC5g6jJOxo
— philippe (@philousports) 20 septembre 2016
Le flop 3 :
Tomáš Hubočan : Une passe décisive pour Giovanni Sio en première mi-temps, un penalty concédé bêtement en seconde, histoire d’être sûr d’anéantir les chances marseillaises. L’expérience, certainement.
Morgan Poaty : Une expulsion huit minutes après ses premiers pas en Ligue 1, c’est ce qui s’appelle soigner son entrée.
Emiliano Sala : Quand son penalty est capté par le gardien, il faut se remettre en question.
La stat utile pour « fermer des bouches » :
Résultats et classement de Ligue 1 Retrouvez tous les articles « Ligue 1 » ici5 – Les 5 derniers tirs de @ECavaniOfficial en L1 :⚽️ But⚽️ But⚽️ But⚽️ But⚽️ ButBouillant. @PSG_inside
— OptaJean (@OptaJean) 20 septembre 2016
Par Kevin Charnay