- France
- Ligue 1
- 6e journée
- Nice/VAFC (4-0)
Nice est déjà chez lui
L'OGC Nice n'a pas manqué l'inauguration de son nouveau stade de l'Allianz Riviera. Face à de timides Valenciennois, les Niçois ont offert un véritable festival de buts à leurs supporters (4-0), venus en nombre.
#AllianzJourJ. Pour sa première à l’Allianz Riviera, l’OGC Nice s’est fait beau. Même si la première fois, c’est toujours un peu compliqué, le Gym savait qu’il n’avait pas le droit à l’erreur. Le stade affiche complet, les 35 000 supporters annoncés font transpirer l’arène. En face, l’équipe valenciennoise est la victime parfaite. À bout de souffle après quatre défaites d’affilée, le Valenciennes FC n’a toujours pas marqué en déplacement cette saison. Et puis Nice a l’habitude de les enfiler par trois ou quatre avec leurs comparses valenciennois. Et puis, on a vu 6 buts à Bordeaux un peu plus tôt dans la journée. Alors on se dit qu’on a le droit de rêver. Le Gym a tout pour se faire Valenciennes, et pas qu’un peu. 90 minutes plus tard, Nice a tout fait pour atomiser le VAFC, et pas qu’un peu.
Valenciennes fait la timide
Le match démarre en trombe. Première minute et déjà un centre chaud de Brüls devant les cages. Nice fait de nombreuses passes, jauge la proie. Pas de risque. Valenciennes fait la timide, il ne faut pas la brusquer. Bauthéac se montre plus que les autres, pousse le ballon, court comme un lièvre et donne le ton. Cvitanich lui se cache, il est bien seul à la pointe de l’attaque. Il faut attendre la 18e pour le voir en gros plan sur un tacle appuyé sur Penneteau. Attention, ça arrive, ce n’est plus qu’une question de minutes. On assiste à la première vraie frappe en règle à la 29e, Cvitanich cartouche Rose à l’entrée de la surface qui préfère se tourner et dévie en corner. Il suffit d’un centre au deuxième poteau, et Valenciennes craque déjà. Angoua s’étire et touche malencontreusement le ballon avec sa main. Mince, ça fait penalty. Plat du pied, sécurité, Dario n’hésite pas à réveiller la Riviera qui commençait à s’assoupir. Valenciennes répond pudiquement, Pujol reprend un centre qui rebondit devant lui, mais le trentenaire bourrine et trouve tout sauf les cages adverses. Et puis, Nice se dit que c’est le moment d’en remettre une couche. Digard décale Abriel qui centre pour Bauthéac hors-jeu. Il se jette et marque. 2 à 0. Ça sent bon. Ne reste plus qu’à conclure définitivement.
Nice enfonce
À la reprise, Valenciennes est à peine plus entreprenant. Ils répondent comme ils le peuvent, ils se positionnent beaucoup plus haut, pressent, font des changements. Mais rien n’y fait. Nice a le dessus. À la 58e, Digard se permet même un lob, en dehors de la surface. Plutôt drôle. Valenciennes montre ses limites, les joueurs sentent bien que ce n’est pas leur soirée. Ils ne veulent pas non plus gâcher la fête, et puis c’est mieux comme ça. Pujol, bien lancé par Lala, met un sombrero au goal et marque. Mais il est un bon mètre hors-jeu. Dommage. Derrière, Nice en veut toujours plus. Deux ne suffiront pas. Amavi déborde côté gauche et fait la course avec Mater. Le Valenciennois perd et de loin. Amavi centre, lobe accidentellement Penneteau, Brüls suit bien. Et de trois à la 68e. 5 minutes plus tard, Bosetti en remet un sur un bon centre de Digard sur une deuxième boulette d’Angoua. Et de quatre. Ah oui, Bauthéac et Cvitanich sont sortis, mais qu’importe, ce soir ça entre aussi sans eux. En tout, Nice, c’est 5 tirs cadrés, 4 buts. Propre. Christian Estrosi applaudit, Patrick Bruel aussi. Nice se fait Valenciennes dans sa nouvelle maison.
Par Ugo Bocchi