- Coupe d'Europe
- 1/2 finale aller
- Barça/Bayern
- Notes
Neuer puissant, Messi surpuissant
Malgré un Neuer encore une fois exceptionnel, le Barça a pu compter sur un Messi tout aussi stratosphérique pour mettre à terre Pep Guardiola et son Bayern.
FC Barcelone
Ter Stegen (?) : Sa cage est restée un ter-ter sans histoire.
Alba (6) : Ni roulade, ni cri avec les dents en avant, ni pleur : le signe d’un match plutôt tranquille pour Jordi.
Mascherano (6,5) : La calvitie témoignerait d’un excès de testostérone. Imaginez le taux de Javier. Remplacé par Bartra (89e), bon sport.
Piqué (7,5) : À une époque, on le disait épuisé par ses ébats avec Shakira. Madame a visiblement décidé que ce ne serait plus qu’une fois par mois.
Alves (7) : Une occasion de but franche, une grosse activité et une passe décisive. Traduction : le Brésilien n’est pas encore à la retraite. Daniel tourne à l’eau claire.
Busquets (6,5) : Toujours présent, jamais visible, Sergio Busquets est comme ce pote que personne ne remarque en soirée, mais qui régale tout le monde en ramenant une bouteille de Jack Dan’s. Pas le plus fun, mais un indispensable.
Rakitić (8) : À la sortie de son bahut, le Croate devait sans doute ramasser les portables de ses camarades les plus chétifs pour le compte d’un revendeur peu scrupuleux. Depuis, il pique les ballons des autres, puis les file à Messi qui se charge de les transformer en but. Ivan Rakétic. Remplacé par Xavi (80e), sa vie, son œuvre.
Iniesta (7) : Le temps qui passe n’a pas transformé ses jambes en compote. Andrés, Andrés, ça s’est fort de fruit. Remplacé par Rafinha (86e), qui aura à peine eu le temps de se foutre de la gueule de son frère.
Neymar (6) : Le mec qui ne boit pas et repart à 5h du mat’ avec la nana qui a ingurgité six gins tonic. Un renard.
Messi (3612) : Soit le numéro vert mis en place pour aider ses victimes. Le Téléthon, les tsunamis et les tremblements de terre réunis ne recueilleront pas autant.
Suárez (6,5) : À défaut de but, l’Uruguayen a prouvé que sur le plan de la baston, le Barça ne pouvait pas trouver meilleur attaquant. Et dire que sans Neuer, il aurait embrassé 18 fois son poignet… Séance de rattrapage.
Bayern Munich
Neuer (8) : Britney a toujours ringardisé Lorie, Neuer ringardisera toujours Ter Stegen. Sauf que la meilleure amie de Marc-André s’appelle Messi. Utile.
Bernat (5) : Jean Bernard, un nom à faire Loft Story, ou le match au PMU de Versailles. Pas à se coltiner Messi pendant 90 minutes.
Benatia (6) : A poussé, touché, mais n’est pas reparti satisfait. Mehdi Benassi.
Boateng (8, puis 2) : R.I.P.
Rafinha (5) : Il peut encore voler l’identité du frère de Thiago Alcántara pour remporter la Ligue des champions, à Berlin, en s’embrouillant avec la terre entière. À la Liam Neeson.
Schweinsteiger (5) : Il a perdu son duel de « milieu blond gratteur de ballon, métronome, guerrier et doté d’une frappe de poulain » avec Rakitić. Les temps changent.
X. Alonso (4) : « Je suis Xabi. J’ai quatorze ans. Je fais du foot, et je veux devenir champion d’Europe. » Toujours difficile, le réveil après un gros accident.
Lahm (6) : Au coup de sifflet final, Philipp avait dans les yeux quelque chose qui fait mal, qui fait mal.
Thiago Alcántara (6) : S’est fait punir par son ex alors qu’il aurait pu l’achever. Une erreur de jeunesse.
Müller (6) : Va jouer le match retour avec sa médaille de champion du monde autour du cou. Histoire de faire rager un peu plus Mascherano. Remplacé par Götze (78e), le « Messi Allemand » . Bah non.
Lewandowski (5) : On attendait Batman, on a eu Daredevil. Et sans sa canne blanche.
À lire : le compte-rendu du match
⇒ Résultats et classement de la Ligue des champions
Par Raphael Gaftarnik et Paul Piquard