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Ne ratez pas le train Japon 2026 !

Par Adel Bentaha

Large vainqueur de l’Allemagne et de la Turquie durant cette trêve automnale, le Japon poursuit son excellente dynamique entamée lors de la dernière Coupe du monde. En attendant de viser celle de 2026.

Ne ratez pas le train Japon 2026 !

Les matchs amicaux revêtent généralement une symbolique forte, lorsque les défaites s’accumulent. Demandez donc aux Allemands, défaits trois fois consécutivement en préparation de leur Euro, et obligés de se séparer d’Hansi Flick avant de sauver les meubles contre les Bleus en amical. À l’inverse, les effets positifs de ces matchs ne sont que trop rarement évoqués. De façon bien malheureuse. Ainsi, parmi les bourreaux de l’Allemagne se cache le Japon, facile vainqueur de la Nationalmannschaft samedi dernier à la Volkswagen Arena de Wolfsburg (1-4). Une sélection dont la dynamique récente impressionne, et dont les bons résultats pourraient enfin lui permettre de briser ce plafond de verre d’éternelles promesses, pour l’établir en outsider véritable d’ici 2026.

Seul compte le résultat

Alors, le Japon champion des matchs amicaux ? Peut-être diront les plus pessimistes. À leur crédit, il est vrai que battre le Salvador (6-0) ou un Pérou en déliquescence totale (4-1) n’est pas le plus grand des exploits. Mais quand on enquille l’Allemagne, la Turquie (4-2) et que l’on tient en échec l’Uruguay (1-1) sur les trois dernières fenêtres internationales, les motifs d’espoir sont plus que criants. Sur les six matchs disputés en 2023, le bilan est d’ailleurs sans équivoque : quatre victoires, un nul, une défaite (1-2 face à la Colombie). Mieux, le tableau de statistiques affiche 20 buts inscrits contre 7 encaissés. Pour les Japonais, cette vague de succès offre donc de sérieuses perspectives de stabilité.

La sélection japonaise a enfin atteint un niveau de confiance suffisant pour ne plus avoir peur de ses adversaires. Notre reconstruction est en marche.

« Depuis plusieurs mois, nous avons construit un groupe. Un groupe de joueurs suffisamment compétitif pour se faire concurrence. Et surtout, la sélection japonaise a enfin atteint un niveau de confiance suffisant pour ne plus avoir peur de ses adversaires. Notre reconstruction est en marche. » Cette sortie pleine d’assurance et loin d’être anodine est signée Hajime Moriyasu, le sélectionneur national, après le mauvais résultat des siens devant la Colombie en mars dernier. Malgré la contre-performance, le technicien a ainsi souhaité rassurer son monde sur le projet de « New Japan » entamé lors de la dernière Coupe du monde. L’objectif est simple : repartir de presque zéro, pour bâtir un tout collectif.

Explications. Dans sa quête, « Coach Mori » est en effet parvenu à se délester des quelques meubles de l’équipe, longtemps essentiels, avant de devenir des poids morts. Ainsi, Makoto Hasebe, Eiji Kawashima, Hiroki Sakai, Yuto Nagatomo et bientôt Maya Yoshida ont été progressivement poussés vers la sortie depuis le Mondial 2018. Une volonté signée Moriyasu, longtemps critiqué pour sa proximité avec certains cadres justement et son conservatisme dans le jeu devenu cliché, mais dont la prise de conscience après plusieurs menaces de licenciement s’est avérée salvatrice.

Jeunes et (presque) ambitieux

Les prémices de ce renouvellement ont dès lors pris forme au Qatar, où les Nippons ont pu afficher leurs ambitions en ralliant les huitièmes de finale (élimination face à la Croatie aux tirs au but), après avoir sorti l’Allemagne (décidément) et titillé l’Espagne. Pour ce faire, le sélectionneur s’est donc appuyé sur une nouvelle garde suffisamment expérimentée pour mener le Japon très loin. Yukinari Sugawara, Hiroki Ito, Ritsu Dôan, Ao Tanaka, Takefusa Kubo, Daichi Kamada, Keito Nakamura, Kaoru Mitoma, Daizen Maeda : la liste est longue. Des garçons dont la moyenne d’âge affiche 25 ans et dont la présence au plus haut niveau européen offre des garanties solides quant à leur évolution dans les années à venir. L’argument de Hajime Moriyasu, en parlant de « groupe suffisamment compétitif », s’inscrit d’ailleurs dans cette logique.

Pas vraiment de tête d’affiche – bien que Mitoma soit sous le feu des projecteurs depuis la saison dernière avec Brighton –, mais une base de joueurs de niveau plus ou moins équivalent, capables de se compléter à partir du milieu de terrain. Et pour encadrer le tout, un capitanat confié à Wataru Endō, 30 ans, débarqué à Liverpool cet été, accompagné par les autres « vétérans » Junya Ito (30 ans également) et Takuma Asano (bientôt 29 ans). Moins de place pour la vieillesse donc, beaucoup plus pour un style de jeu porté vers l’avant. À l’image des gamins composant cette équipe finalement. Cela tombe bien, en 2026 ils seront prêts au combat.

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