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Napoli-Roma, pour l’Europe qui compte

Par Eric Maggiori
Napoli-Roma, pour l’Europe qui compte

Ce soir, pour le dernier match de la phase aller du championnat d’Italie, le Napoli reçoit la Roma au stadio San Paolo. Deux équipes avec une mentalité similaire, mais surtout avec un objectif commun : la Ligue des champions.

Lors du tirage au sort du calendrier, au mois d’août, Aurelio De Laurentiis avait poussé sa gueulante. « Napoli-Roma lors de la dernière journée, on dirait que c’est fait exprès ! Qu’y a-t-il derrière ces calendriers ? Pourquoi tout faire de cette façon-là, alors que cette situation aurait pu être évitée ? La dernière journée favorise clairement le Milan AC et la Juventus » , avait-il martelé. Forcément, avec quelques mois de recul, ce coup de gueule a de quoi faire sourire. La Juventus est largement en tête du classement et compte 10 points d’avance sur le Napoli, 12 sur l’AS Roma. Quant au Milan AC, il se traîne à la septième position, avec 5 points de retard sur les Romains. Pourtant, tout n’est pas tout à fait faux dans les propos du président du Napoli. De fait, cette confrontation directe, qui se déroule lors de la dernière journée des phases aller et, accessoirement, des phases retour, favorise les concurrents. Logique, aurait-on envie de dire. Or, trois clubs sont « favorisés » . La Lazio, la Fiorentina et l’Inter. Soit les trois concurrents directs des deux clubs pour une qualification en Ligue des champions. Hier soir, la Lazio s’est imposée au finish face à Cagliari (2-1) et a donc conforté sa deuxième place. L’Inter joue ce midi à Udine, et la Fiorentina reçoit cet après-midi Pescara. Autant dire que le perdant du choc du San Paolo laisserait en route des points très précieux dans la course à l’Europe.

Cannavaro, Armero et Mazzaro

Le Napoli, actuellement cinquième du classement, a terminé l’année 2012 sur une note positive, après un trou noir de quelques semaines. Une période de vide pendant laquelle les Napolitains ont perdu des matchs de championnat invraisemblables (contre Bologne), se sont fait éliminer de la Coupe d’Italie alors qu’ils étaient tenants du titre, ont perdu leur capitaine Paolo Cannavaro pour les six prochains mois (suspension) et se sont vu retirer 2 points au classement dans l’affaire Calcioscommesse, même si cette pénalité devrait être réduite à un point. Bref, la victoire obtenue à Sienne lors de la dernière journée de l’année civile a permis à l’équipe de Mazzarri de passer des fêtes plus sereines. « Je pense que la trêve nous a fait du bien, parce que les garçons étaient fatigués après toutes les rencontres disputées. L’équipe a bien travaillé pendant cette pause et je suis satisfait de la condition physique générale » , a affirmé Walter Mazzarri, le coach, en conférence d’avant-match.

Or, le Napoli n’a pas vraiment le droit à un round d’observation. Le choc face à la Roma est un match à six points, d’autant que l’équipe de Zeman a terminé 2012 en fanfare, avec un succès 4-2 contre le Milan AC. Cette Roma, Mazzarri la connaît, et sait de quoi elle est capable. L’an dernier, déjà, son équipe n’avait pris qu’un petit point sur six face aux Giallorossi (défaite 1-3 au San Paolo, puis nul 2-2 à Rome), ce qui s’était avéré déterminant au bout du compte. Cette fois-ci, le technicien ne veut pas se laisser avoir. « Nous recommençons face à une équipe forte comme la Roma. Ce sera un match difficile et fascinant. La Roma est une équipe très forte aussi bien au niveau de l’effectif que du moment positif qu’elle est en train de traverser. Nous allons devoir donner le maximum pour nous imposer » , a assuré le bon Walter. Un Mazzarri qui, en attendant d’accueillir le joueur de l’Udinese Armero (arrivée prévue demain), a bien l’intention d’aligner son trio d’attaque, Cavani-Hamšík-Insigne. Ce dernier sera d’ailleurs au centre des attentions : en face, il va retrouver Zdeněk Zeman, le coach qui l’a lancé et l’a fait exploser, d’abord à Foggia, puis à Pescara. Mais ce soir, croyez-le, Insigne ne fera pas dans le romantisme. Ni dans les états d’âme.

Du charisme et une blague

La Roma, de son côté, a passé la trêve aux États-Unis, en Floride très précisément. Les dirigeants du club sont américains, il était donc bien senti d’aller passer quelques jours là-bas. Fini le rêve américain, les joueurs romains doivent se replonger dans la réalité du championnat. Et cette réalité, c’est le stadio San Paolo. Avec des problèmes de décalage horaire ? « Le décalage horaire n’aura aucune influence. On le ressent le premier jour, mais dès le second, je n’ai entendu personne s’en plaindre » , a assuré Zdeněk Zeman en conférence de presse. Non, ce qui préoccupe plutôt l’entraîneur tchèque, ce sont les conditions de Francesco Totti et Pablo Osvaldo, qui ont été malades pendant les fêtes. Zeman se veut toutefois rassurant. « Ils ne sont pas au top, mais comme n’importe qui sortant d’une maladie » , a-t-il précisé. La présence du capitaine est évidemment importantissime dans ce genre de grand rendez-vous. Totti réalise un excellent début de saison et semble avoir retrouvé ses jambes de 20 ans. Son importance sur la pelouse est aussi bien tactique que psychologique : autour de lui, ses coéquipiers se sentent valorisés et rassurés. On appelle ça le charisme.

Le charisme, c’est aussi ce que dégage Zeman. Critiqué en début de saison, notamment après le derby perdu contre la Lazio, le coach a tenu bon et a su faire réagir son effectif, qui s’est mis à aligner les victoires. La Roma n’est pas décrochée du groupe de tête, mais une défaite ce soir ferait mal, tant au classement qu’au point de vue mental. Et qu’on se le dise, Zeman croit en son équipe et en ses chances de réaliser une magnifique deuxième partie de saison. « Le bilan est écrit sur le classement. Je pense que l’équipe aurait pu faire mieux, et nous essaierons de le prouver lors de la deuxième partie du championnat. Nous sommes toutefois assez proches des équipes qui nous devancent, hormis la Juventus, et nous pouvons donc avoir nos chances » , a-t-il détaillé. Des chances qui pourraient être augmentées avec l’arrivée d’un nouveau joueur au mercato. Zeman a passé une petite liste à ses dirigeants, mais quasiment aucun nom n’a filtré. Interrogé sur ce sujet, l’entraîneur s’est même laissé aller à une petite boutade. « J’ai demandé Cristiano Ronaldo et Messi, mais ils appartiennent au Real Madrid et au Barça. » Dis donc, l’ami Zdeněk qui fait des vannes… Bienvenue en 2013.

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