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Naples, un été bien calme

Éric Maggiori
Naples, un été bien calme

L'an passé, Naples vendait Cavani et flambait en recrutant Higuaín et Callejón. Cet été, le club napolitain a été bien plus calme, en faisant signer les seuls Michu et Koulibaly. Vraiment suffisant pour espérer jouer à fond le championnat et la Ligue des champions ?

Il y a des étés qui vous enthousiasment plus que d’autres. Les années précédentes, le président du Napoli, Aurelio De Laurentiis, avait vu les choses en grand. Présentation de l’équipe sur un bateau, arrivée surprise d’Inler sous un masque de tigre, signature de Gonzalo Higuaín. Bref, il y avait toujours de quoi rigoler, et avoir la banane avant le début de chaque saison. À tel point qu’à chaque début de championnat, on plaçait le Napoli au niveau des autres favoris pour le Scudetto. Mais cet été, Naples a, semble-t-il, revu ses intentions à la baisse. Aucun joueur clinquant n’est arrivé. Pas de masque de tigre, pas de bateau, pas d’hélicoptère. Le seul frisson ? Une victoire 1-0 en amical contre le Barça.

Le président De Laurentiis a fait un recrutement au rabais, ne dépensant, en tout, que 12 millions d’euros. 2 pour le gardien Andújar, et 10 pour le Français Koulibaly, en provenance de Genk. Le plus beau coup reste l’arrivée de l’Espagnol Michu, débarqué gratuitement en provenance de Swansea. Mais en contrepartie, le club napolitain a dit au revoir à Pepe Reina, parti faire la doublure de Neuer au Bayern, à Behrami, débauché par Hambourg et à Fernandez. À l’heure où la Roma se renforce, le Napoli, lui, stagne. Et, même, s’affaiblit légèrement.

Le PSG en mécène

Il y avait pourtant de quoi faire. En mai dernier, l’équipe napolitaine bat la Fiorentina en finale et remporte sa deuxième Coupe d’Italie en trois ans. À côté de cela, les Partenopei terminent troisièmes de Serie A et se qualifient donc pour le tour préliminaire de la Ligue des champions. Gagner la Coupe d’Italie, se qualifier pour la Ligue des champions : depuis quelques années, sous Mazzarri, puis désormais sous Benítez, Naples a pris l’habitude d’atteindre ces objectifs. Maintenant, il faut frapper plus haut. Et plus haut, c’est le Scudetto. Sauf que pour aller jouer le Scudetto, il faut s’en donner les moyens. À l’instar de l’AS Rome, qui a recruté Ashley Cole, Astori, Uçan, Seydou Keita, Emanuelson et Iturbe, sans pour autant vendre ses cadres (hormis peut-être Benatia, de plus en plus proche du Bayern). Ou même de la Juve, qui, mine de rien, s’est encore renforcée, puisqu’elle n’a vendu qu’Isla (direction QPR) et qu’elle a recruté Évra, Pereyra, Coman, Morata et Romulo. Pas du très clinquant non plus, certes, mais au moins, le triple champion d’Italie et son dauphin ont le mérite d’avoir complété des effectifs déjà bien fournis.

Le Napoli, lui, ne peut pas en dire autant. Du moins, pas pour l’instant. Aurelio De Laurentiis court toujours après Fellaini, Lucas Leiva et De Guzmán, mais les transactions s’éternisent et pour le moment, aucun des trois n’est arrivé. Peut-être, aussi, que le patron napolitain attend l’issue des préliminaires de Ligue des champions. De fait, la qualification aux phases de poules de la Champions vaut au moins 30 millions d’euros, entre les droits télévisés, les recettes des matchs et les bonus liés aux résultats obtenus. Un vrai petit trésor, qui pourrait permettre à ADL d’offrir aux tifosi et à Benítez les dernières pièces d’un puzzle qui, pour le moment, ne fait pas rêver. En même temps, on ne peut pas compter tous les étés sur le PSG pour financer l’intégralité de son mercato. Car, mine de rien, en deux ans, Paris a déjà versé 90 millions d’euros dans les caisses napolitaines. Forcément, ça aide.

Aucune défaite de C1 à domicile

Pour se qualifier pour la Ligue des champions, il faut donc passer par la case Bilbao. Un adversaire redoutable, le quatrième du dernier championnat espagnol. Un club que certains joueurs napolitains connaissent bien, puisque Higuaín, Callejón, Michu et Raùl Albiol ont tous joué dans le championnat espagnol. Ce soir, c’est le stadio San Paolo qui accueille le match. Marek Hamšík, capitaine de l’équipe partenopea, compte sur le soutien du public pour faire bonne figure. « Les joueurs de Bilbao vont devoir sentir que nous sommes chez nous » , a-t-il martelé en conférence de presse. Il faut dire qu’à domicile, le bilan de Naples en Coupe d’Europe a de quoi faire trembler tout adversaire. La saison passée, en phases de poules de C1, les Azzurri avaient battu tout à tour le Borussia Dortmund (2-1), l’OM (3-2) et Arsenal (2-0). À cela peuvent s’ajouter les succès obtenus en 2011/12 face à Manchester City (2-1) et Chelsea (3-1), futur vainqueur de la compétition. Plus fort, encore : Naples n’a tout simplement jamais perdu un match de C1 à domicile dans toute son histoire. Gagner celui-ci, face à l’Athletic Bilbao, permettra à Naples de faire un grand pas vers la C1. Et peut-être, enfin, de donner un peu d’enthousiasme et d’électricité à tout ce petit monde.

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Éric Maggiori

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