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  • Ligue Europa – 16e de finale aller – Résumé de la soirée

Naples et Everton faciles, Guidetti sauve le Celtic

Par Antoine Donnarieix
Naples et Everton faciles, Guidetti sauve le Celtic

Le jeudi soir, la Coupe d'Europe rime avec syncope. Si le Napoli (4-0) et Everton (4-1) se sont facilité la tâche avant le match retour, des rencontres comme le match nul incroyable entre le Celtic Glasgow et l'Inter Milan prouvent qu'un match se joue jusqu'à la dernière seconde. Si c'est cardiaque, c'est surtout très beau.


Aalborg/FC Bruges : 1-3

Aalborg, c’est une équipe qui rappelle la grande épopée nantaise lors de la Ligue des champions 1995/1996. Malheureusement, cette époque est désormais révolue pour les Danois, et cette fois-ci, l’adversaire du soir se nomme le FC Bruges. Très dynamiques dès l’entame du match, les Gazelles font le gros du travail par Mamadou Obbi Oularé de la tronche (25e), puis une énorme frappe de Lior Refaelov (27e). Après une bonne remontée de bretelles, Aalborg ne sent pas arriver l’électrochoc, au contraire : Petersen marque contre son camp (63e). Le but sur penalty de Helenius Jens aura le mérite de sauver les meubles (71e). Un gros couac pour Aalborg, qui s’attendait au moins à préserver quelques chances de se qualifier pour le prochain tour. Ce sera un objectif pour la prochaine édition. En 2020/2021, peut-être.


FK Dnipro/Olympiakos : 2-0

En plein mois de février, la fraîcheur de Dnipropetrovsk était un obstacle à prendre en compte pour l’Olympiakos Le Pirée. Mais malgré toute leur bonne volonté, les quadruples champions de Grèce en titre sont tombés dans le guet-apens ukrainien. Après une première période vierge de buts, c’est Jaba Kankava qui trouve les filets kokkini d’une frappe lointaine déviée (51e). Pris dans l’étau, le portier Roberto doit encore s’incliner quatre minutes plus tard sur un coup franc de Roslan Rotan (55e). Une nouvelle qui va sûrement attrister Christian Karembeu et Éric Abidal. Et puis, il faut le dire, voir les Hellènes se qualifier au retour enlèverait une belle épine orthographique du pied.


PSV Eindhoven/Zénith Saint-Pétersbourg : 0-1

Sorti de la Ligue des champions par l’AS Monaco en décembre dernier, le Zénith Saint-Pétersbourg et ses starlettes devaient se retrousser les manches pour redorer leur blason sur le Vieux Continent. Au Philips Stadion d’Eindhoven, l’égérie de Gazprom avait un gros client à entuber avec le PSV. Résistant brillamment aux assauts de Georginio Wijnaldum et Memphis Depay, le collectif d’André Villas-Boas repart du pays du gouda avec le goût de la victoire. Grâce à qui ? L’incroyable Hulk, évidemment. D’une patate dont il a le secret, l’international auriverde permet aux Russes de prendre une belle option sur les huitièmes. En gonflant les pecs à la maison, ça devrait passer.


Trabzonspor/SSC Naples : 0-4

Dans la ville de Trébizonde, l’enfer turc semblait promis aux Napolitains avant de jouer la manche retour au San Paolo. Mais pour être franc, les flammes du stade Hüseyin Avni Aker se sont rapidement éteintes. Dès la sixième minute de jeu, un puissant coup de casque de Buss Henrique permet aux Partenopei de casser l’ambiance. Pire, puisque 15 minutes plus tard, Gonzalo Higuaín vient planter son poignard dans le dos de la défense du Trabzonspor d’une frappe de près. Au fond du trou, les coéquipiers de Carl Medjani prennent définitivement l’eau sur une troisième banderille signée Manolo Giabbadini (27e). 3-0 en moins d’une demi-heure, la fête aura tourné court, très court. Pour ponctuer ce cirque, Duvan Zapata transforme la défaite en claque (92e). Arrivederci !


Wolfsburg/Sporting Portugal : 2-0

C’était l’une des grosses affiches en vue, elle aura mis 45 minutes à démarrer. Le voyage du Sporting Portugal, reversé de la Ligue des champions, sur la pelouse de l’actuel dauphin du Bayern Munich en Bundesliga, le VFL Wolfsburg, s’annonçait prometteur. Le week-end dernier, les Loups avaient régalé les amateurs de scénarios fous avec cette victoire 5-4 contre le Bayer Leverkusen. Mais cette fois-ci, la Volkswagen Arena fait le coup de la panne. Contre un Sporting toujours diminué par la blessure de son Fennec Slimani, le nouveau club d’André Schürrle peine à se procurer des occasions. La plus dangeureuse est à mettre à l’actif des visiteurs, lorsque la frappe d’André Carrillo vient frôler le poteau de Diego Benaglio (34e). Toujours sous la menace lisboète, une main non sifflée de Veirinha aurait pu permettre aux Leões de passer devant avant le repos. Dommage, puisque dès la reprise, la bastos de Bad Dost suite au bon travail de Naldo fait mouche (46e). Auteur d’un triplé contre le Bayer, le Néerlandais remet le couvert avec l’aide de Kevin De Bruyne pour assurer une belle avance aux siens avant le retour (64e). Cinq buts en deux matchs, on appelle ça un homme sûr de sa force.


Young Boys Berne/Everton : 1-4

Il est indémodable, mais il ne peut pas tout faire. Avec ses 192 centimètres, son look de rappeur R’n’B et ses grandes enjambées, Guillaume Hoarau a une nouvelle fois marqué. Son nouveau propriétaire depuis cet été, les Young Boys de Berne, ne peuvent que se féliciter de la venue du fan du roi Bob. Mais ce soir contre Everton, la tâche était bien trop ardue pour les Suisses. Bousculés par les Toffees d’entrée de jeu, les Helvètes parviennent contre le cours du jeu à trouver la faille d’une belle frappe du droit de l’ancien buteur du PSG pour donner le chemin de la victoire (10e). Oui mais voilà, Everton n’est pas de cet avis : d’un beau centre, Bryan Oviedo dépose le ballon sur le crâne de Romelu Lukaku qui remet les deux équipes à égalité (24e), puis Seamus Coleman fait exploser le parcage bleu dans la foulée en concluant dans le but vide un service de Steven Naismith (28e). Histoire de vraiment clore tout suspense avant la seconde manche en Angleterre, Lukaku se charge d’inscrire deux nouveaux pions et s’offre un joli triplé (29e, 58e). Berne aurait pu revenir suite à un carton rouge de John Stones pour un tirage de maillot dans la zone de vérité, mais Hoarau loupe le cadre sur son penalty. Don’t worry about a thing, ‘Cause every little thing gonna be all right…


Ajax Amsterdam/Legia Varsovie : 1-0

L’Ajax contre le Legia, c’est avant tout une belle rencontre entre deux hordes de supporters à la réputation sulfureuse en Europe. Jusque-là sanctionné par l’UEFA d’un huis clos pendant toute la durée des phases de poules, le Legia Varsovie envisage l’espoir fou de disputer la finale de l’édition 2014-2015 dans sa ville. Mais pour être de la partie en mai prochain, il faudra d’abord remonter la défaite reçue ce soir à l’ArenA d’Amsterdam. Valeureux, le club où bosse désormais Danijel Ljuboja a encaissé un but d’Arkadiusz Milik peu avant la pause (35e). Plus rien ne sera marqué en seconde période, et si la tâche s’annonce rude pour le Legia, elle le sera encore plus sans son public. Ben oui, le huis clos court toujours. Quand on est les vilains petits canards de l’UEFA, ça ne s’arrête plus.


Celtic FC/Inter Milan : 3-3

Qu’on se le dise clairement, le plus beau match de cette soirée européenne avait lieu au Celtic Park. Écharpes blanc et vert de sortie, toute la troupe celte chante le You’ll Never Walk Alone pour montrer aux onze Bhoys présents sur le billard écossais que ce match doit être le digne successeur de la finale de C1 remportée par le Celtic en 1967 contre l’Inter Milan. Malencontreusement, le départ catastrophique des Hoops va glacer les 60 000 spectateurs venus pour cette rencontre historique. Xherdan Shaqiri en deux temps (4e), puis Rodrigo Palacio d’une frappe croisée imparable (13e) pensent se rendre le succès facile. Mais contrairement à la célébration du Suisse cherchant à faire taire le stade, les Hoops continuent de pousser leur équipe. Leur dévotion sera récompensée : en deux minutes, Stuart Armstrong augmente sans modération des décibels dans tout Glasgow, bien aidé par Hugo Campagnaro sur l’égalisation (24e, 26e). Roberto Mancini en perd son latin, le Celtic est de retour, comme en 67. On se dirige vers la mi-temps lorsque Craig Gordon croit bon de plonger sur un ballon filant aux six mètres. Le portier se couche, mais laisse la balle lui échapper. En renard, Palacio redonne l’avantage aux Nerazzurri (45e). Sonné, le Celtic trouvera les ressources dans les ultimes secondes pour revenir, encore, grâce au meilleur ami de Layvin Kurzawa, John Guidetti (93e). Dingue !


FC Séville/Borussia Mönchengladbach : 1-0

On attendait Séville au tournant, les Palanganas ont répondu présent. Opposé à la dangeureuse équipe de ‘Gladbach, le tenant du titre a su rester patient pour venir à bout de ses adversaires du soir. D’abord sous pression sur des opportunités de Christoph Kramer, puis Fabian Johnson, les Sevillistas ont fait le dos rond avant d’inscrire un but importantissime en seconde période, par l’intermédiaire de leur homme en forme, Vicente Iborra (70e). Toujours en course pour une qualification en Ligue des champions l’an prochain, le collectif sévillan a prouvé, si cela était nécessaire, que cette compétition de la Ligue Europa lui va comme un gant. Côté allemand, Thorgan Hazard va devoir sortir ses coéquipiers d’un mauvais pas d’ici une semaine…


Villarreal/RedBull Salzbourg : 2-1

Villarreal était prévenu, la venue au Madrigal du Red Bull Salzbourg n’avait rien d’un cadeau. Leader de son championnat avec huit points d’avance, les Bullen souhaitent réaliser une belle campagne européenne et ajouter quelques têtes à leur tableau de chasse. Après avoir marqué à l’extérieur grâce à l’inévitable Jonatan Soriano sur penalty (48e), les visiteurs repartent d’Espagne avec beaucoup d’espoir malgré la défaite. Car oui, Villarreal s’est imposé, mais peu aussi remercier son gardien Sergio Asenjo. Sans son dernier rempart, le sous-marin jaune aurait pu payer cher sa sortie nocturne. Heureusement, les buts d’Ikechukwu Uche (32e) et Denis Cheryshev d’une volée magistrale (56e) laissent les hommes de Marcelinho devant avant la manche retour. Attention toutefois à la seconde charge des Taureaux.


Anderlecht/Dinamo Moscou : 0-0

Il n’y avait pas eu un seul 0-0 de la soirée, il en fallait au moins un. C’est donc tombé sur cette opposition entre Anderlecht et le Dinamo Moscou. Pas de célébration « cunnilingus » d’Aleksandar Mitrović donc, ni de frappe enroulée dans la lucarne suivi d’une glissade interminable de Mathieu Valbuena… Non, le stade Constant Vanden Stock ne verra pas le but. Le seul fait d’arme de cette retrouvaille de William Vainqueur, ancien Rouche du Standard, avec ses meilleurs ennemis, restera cette expulsion du latéral gauche Aleksandr Büttner à un quart d’heure de la fin. Mais même en supériorité numérique, les Mauves ne parviendront pas à l’emporter. Dans ce duel entre bière belge et vodka russe, aucune des deux équipes n’a encore basculé dans l’ivresse de la victoire.

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