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Naples/Dortmund : leader contre leader

Par Eric Maggiori
Naples/Dortmund : leader contre leader

On pensait que le groupe de l’OM allait être le groupe le plus relevé, on ne croyait pas si bien dire. Ce soir, c’est tout simplement le leader du championnat italien qui reçoit celui du championnat allemand. Deux équipes qui ont gagné tous leurs matchs cette saison.

Une chose est déjà certaine : une série va s’arrêter ce soir, au stadio San Paolo de Naples. D’un côté, il y a celle du Napoli. L’équipe qui reçoit, ce soir, a déjà disputé trois matchs de championnat cette saison. Bilan : trois victoires, et une place de co-leader de Serie A en compagnie de la Roma. De l’autre, la série plus impressionnante du Borussia Dortmund. Le finaliste de la dernière C1 a, pour sa part, disputé cinq matchs de Bundesliga, pour autant de victoires. L’équipe de Jürgen Klopp ajoute à cela une finale de Supercoupe d’Allemagne remportée contre le Bayern Munich (4-2), et un premier tour de Coupe d’Allemagne facilement remporté contre Wilhelmshaven. Et hop, vous obtenez une team qui a pour le moment gagné ses 7 matchs officiels de la saison, avec un coquet total de 22 buts marqués, soit plus de 3 par match. On l’a compris : l’une des deux formations, voire peut-être les deux, va devoir marquer un coup d’arrêt ce soir. C’est aussi ça qui rend la confrontation encore plus palpitante. Dortmund retrouve la C1 quatre mois après la finale perdue à Wembley, tandis que Naples n’avait plus goûté à la plus prestigieuse des compétitions depuis son élimination en huitièmes de finale contre Chelsea, à l’hiver 2012. Mais les Partenopei reviennent avec une botte secrète : Rafa Benítez.

Attaque de feu, défense encore en rodage

Oui, car ce début de saison en fanfare, on le doit en grande partie au coach espagnol. Arrivé de Chelsea, où il est parvenu, en quelques mois, à gagner une Coupe d’Europe malgré les critiques incessantes, il a immédiatement imprimé sa patte sur le jeu napolitain. Or, ce n’était pas facile, sachant que Naples sortait d’un cycle glorieux entamé en 2009 avec Mazzarri. La transition aurait pu être brutale, mais Benítez a parfaitement su la négocier. Il a bien fait comprendre à tous que son Napoli allait être la continuité de celui de Mazzarri, mais certainement pas une mauvaise copie. Et il n’a pas menti. Depuis le début de la saison, c’est une toute autre équipe que l’on admire, pleine de talent et de maturité. Cavani est parti, certes, mais Naples n’y a pas perdu au change avec les arrivées de Higuaín et Callejón, déjà auteurs de 5 buts à eux deux lors des trois premiers tours de Serie A. Un joli total, pour deux joueurs qui découvrent cette saison le championnat d’Italie. Benítez peut aussi compter, depuis quelques semaines, sur la forme époustouflante de Marek Hamšík. Le Slovaque est tout simplement énorme. Lors des deux premiers matchs, contre Bologne et le Chievo, il a inscrit un doublé à chaque rencontre, se positionnant en tête du classement des buteurs. Samedi soir, contre l’Atalanta, il a été laissé sur le banc en vue du match face au Borussia. Mais, à l’heure de jeu, voyant que la situation ne se débloquait pas, Benítez a décidé de le faire entrer. Cinq minutes plus tard, Naples ouvre le score par Higuaín, qui ponctue une action initiée par… Hamšík.

Un jeu offensif, léché, plaisant à voir : voilà pourquoi on parle déjà de Naples comme d’un favori au Scudetto cette saison. Mais attention. Face à Dortmund, Rafa va devoir être très attentif au seul point faible pour le moment affiché par son équipe : la défense. Certes, Naples n’a encaissé que deux buts en championnat, soit autant que la Juve. Mais l’arrière-garde napolitaine ne semble pas aussi sereine que peut déjà l’être l’attaque. Benítez mise sur une charnière Britos-Albiol qui n’a pas toujours donné satisfaction, surtout lors du match contre le Chievo où le jeune Paloschi s’est baladé (deux buts pour lui). Du coup, samedi, Benítez a enlevé Britos et a tenté de mettre Cannavaro aux côtés d’Albiol. C’était mieux, malgré quelques occasions concédées. Le coach n’a pas le droit de se tromper ce soir. Car, avec tout le respect pour l’Atalanta, Lewandowski, Reus, Mkhitaryan et Aubameyang sont un poil plus redoutables que Bonaventura, Carmono, Baselli et Germán Denis.

14 buts pour Lewa-Miki-Reus-Auba

Car en face, ça ne rigole pas. Demandez-donc à la défense de Hambourg ce qu’ils en pensent. Ce week-end, les Hambourgeois pensaient quasiment avoir fait le plus dur en remontant à 2-2 sur la pelouse du Westfalenstadion, après avoir été menés 2-0. Tu parles. À partir de la 65e minute, le BVB se déchaîne. Aubameyang, Lewandowski, Reus, Lewandowski encore : en l’espace de 16 minutes, le vice-champion d’Allemagne et d’Europe plante quatre coups de couteau dans le hamburger et s’impose 6-2. Une véritable démonstration de force pour celui qui, cette saison, n’a laissé aucun point en route. Comme Naples, la force de cette équipe qui avait enchanté l’Europe la saison dernière, c’est évidemment son secteur offensif. C’est simple : sur les 15 buts inscrits jusqu’ici en championnat, 14 l’ont été par le quatuor Lewa-Miki-Reus-Auba. Cinq pour le Français, déjà meilleur buteur de Bundesliga, quatre pour le bourreau du Real Madrid, trois pour la gâchette arménienne et deux pour Reus. Les Daltons. Mais gare à limiter le BVB à son impressionnante armada offensive. Le milieu de terrain Şahin-Bender fait le job, en attendant le retour de blessure de Gündogan, touché lors du match amical Allemagne-Paraguay, le 14 août 2013, et qui était censé n’être absent que deux semaines.

En revanche, comme pour le Napoli (décidément, deux équipes qui se ressemblent), le point « faible » , c’est la défense. Dortmund a déjà encaissé quatre buts cette saison, quand le Bayern n’en a pris que deux. Toutefois, pas de quoi s’alarmer car, même lors de la saison du titre, en 2011-12, le BVB vantait une moins bonne défense que l’ennemi bavarois, ce qui ne l’a pas empêché de triompher. Hummels doit encore retrouver son meilleur niveau, mais nul doute que la petite musique de la Ligue des champions va l’aider à retrouver la plénitude de ses moyens. Bref, que ce soit clair : avec deux attaques atomiques, et des défenses pas toujours sereines à 100%, on va voir des buts, ce soir, et probablement plusieurs, même. D’autant que Naples a une tradition à respecter : hormis lors d’un 0-0 contre le Spartak Moscou en octobre 1990, le Napoli a toujours marqué un but à domicile en Ligue des champions. Et cela malgré le fait que le Real Madrid, Manchester City ou le Bayern Munich sont venus leur rendre visite. Quelque chose nous dit qu’on va se régaler.

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