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Naples cadenasse la Juve et sirote la Coupe d’Italie

Par Adrien Candau
3 minutes
Naples cadenasse la Juve et sirote la Coupe d’Italie

Frileux devant, mais bien dans ses baskets derrière, Naples a coupé les pattes d'une Vieille Dame sans idées offensives. Suffisant pour emmener de bien maladroits Bianconeri aux tirs au but, et permettre aux Partenopei de se carapater de l'Olimpico avec la sixième coupe d'Italie de l'histoire du Napoli.

Juventus 0-0 SSC Napoli (2 TAB à 4)

Drôle de soirée. Pas de but, peu de fun à l’Olimpico. C’est peu pour une finale de Coppa, mais c’est beaucoup pour ce Napoli-là, moribond à l’hiver dernier. Sans briller, mais avec une défense sacrément bien en place, les Azzurri ont complètement éteint une très petite Juve. Des Piémontais qui ont cafouillé leur séance de tirs au but, pour permettre aux Napolitains d’empocher la sixième Coupe d’Italie de leur histoire.

La prison de Naples

Peut-être nostalgique, Maurizio Sarri a troqué le costard qu’il endosse parfois depuis qu’il a rejoint la Vieille Dame pour un polo un peu crados, qui rappelle ses superbes années napolitaines. Ses joueurs font moins dans le sentiment et prennent d’entrée les commandes d’une rencontre dont ils sont évidemment favoris. Pas contrarié pour un sou, Naples abandonne volontiers le ballon et transforme la surface de Meret en mitard de haute sécurité, où les attaquants piémontais n’ont aucun espace pour s’exprimer. Positionnés très bas, les Azzurri attendent et récupèrent proprement le cuir, mais sans jamais splasher en contre, alors que Mertens et Callejón n’ont que trop peu de ballons exploitables à se mettre sous la dent. Seul Insigne fait vraiment pétocher Buffon, en propulsant un coup franc aux 25 mètres sur le poteau droit du portier bianconero. Cadenassé par la défense des Partenopei, Cristiano Ronaldo pédale aussi souvent dans le vide. Le Portugais s’extirpera seulement des geôles napolitaines en début de match, quand Dybala profite d’une passe hasardeuse de Callejón, pour le trouver en retrait. Mais le tir de l’ancien Madrilène, trop mollasson, est aisément détourné par Meret.

Des ailes, mais pas d’envol

Enchaînés en première période, les attaquants des deux formations retrouvent un peu de liberté en zonant sur les côtés. Bonucci multiplie alors les transmissions longues direction ses ailiers, histoire de sauter quelques lignes, quand Mario Rui monte clairement d’un cran, pour appuyer Insigne sur le flan gauche. Il y a de l’idée, mais ni le rythme ni le score ne décollent vraiment. Gattuso décide alors de sortir Mertens pour Milik, pour jouer avec un avant-centre de métier dans la boîte adverse. Mais c’est Maksimović qui manque d’un cheveu de scalper la Juve, en signant un coup de casque précis dans le temps additionnel, que Buffon détourne sur sa ligne. Elmas a bien suivi, mais il faut croire que les Partenopei sont comme maraboutés à chacun de leurs matchs contre les Bianconeri, puisque le Macédonien trouve le poteau, à bout portant.

Pas de prolongation prévue pour cette finale de coupe : le match appuie sur avance rapide, pour en arriver aux tirs au but. Une séance que la Juve commence les mains dans les poches : Dybala bute sur Meret et Danilo envoie son tir sur le parking. Rien à voir avec les Azzurri : alors que ses potes ont tous réussi leurs tentatives, Milik bat Buffon et offre au Napoli sa première Coppa depuis 2014. De quoi également permettre à Gennaro Gattuso de prendre une belle revanche sur les Piémontais, qui l’avaient atomisé en finale de la coupe 2018, lui et l’AC Milan, 4 buts à 0, quand Rino était encore à la tête des Rossoneri.


Juventus (4-3-3) : Buffon – Cuadrado (Ramsey, 85e), De Ligt, Bonucci, Alex Sandro – Pjanić (Bernardeschi, 75e), Bentancur, Matuidi – Douglas Costa (Danilo, 65e), Dybala, Cristiano Ronaldo. Entraîneur : Maurizio Sarri.

SSC Napoli (4-3-3) : Meret – Di Lorenzo, Maksimović, Koulibaly, Mario Rui (Hysaj, 80e) – Fabian Ruiz (Allan, 80e), Demme, Zieliński (Elmas, 88e) – Callejón (Politano, 67e), Mertens (Milik, 67e), Insigne. Entraîneur : Gennaro Gattuso.

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