Naples assagit la Lazio au milieu de la foire

Napoli 5-2 Lazio

Buts : Insigne (7^e s.p. et 53^e), Politano (12^e), Mertens (65^e) et Osimhen (80^e) pour le Napoli // Immobile (70^e) et Milinković-Savić (74^e) pour la Lazio

On ne sait pas encore si la Juve sera ou non au casting de la prochaine Ligue des champions, mais le Napoli fera tout ce qui est possible pour que ce ne soit pas le cas. Ce jeudi à domicile face à la Lazio (5-2) – autre prétendant au dernier strapontin vers la C1 -, les ouailles de Ringhio Gattuso ont stoppé la grosse série d’un adversaire direct (cinq succès) et peut-être annoncé qu’ils étaient fin prêts pour les derniers mètres de ce championnat, quatre jours après le nul accroché contre l’Inter (1-1). En plus de cela, on a eu droit à une rencontre de dingue.

Vidéo trop lourde pour SMS

Le scénario aurait pu basculer dans l’autre sens, dès la quatrième minute : le Napoli démarre bien, mais sur son premier corner, Sergej Milinković-Savić pique en contre, et Elseid Hysaj est obligé de stopper Manuel Lazzari dans sa surface. Penalty pour les visiteurs, pense-t-on, mais Marco Di Bello revient à un pied haut de SMS sur Kostas Manolas au début de la séquence et Lorenzo Insigne aligne Pepe Reina des onze mètres à l’autre bout du pré (1-0, 7^e). Les Napolitains déroulent et, rapidement, se mettent à l’abri lorsque le pied gauche de Matteo Politano parle après un joli travail de Dries Mertens (2-0, 12^e). Les Laziale mettent un certain temps à retrouver leurs esprits et c’est encore Milinković-Savić qui sonne la révolte, permettant à Joaquín Correa de taper le montant (19^e). Malgré les quelques minutes de flottement défensif des Azzurri, le break est conservé jusqu’à la fin d’un premier acte ouvert et sanguinaire (cinq jaunes distribués).

Les larmes de Mertens

Naples repart en deuxième période avec un pion refusé à Piotr Zieliński (46^e), et un tibia de Kostas Manolas mis en compote par le brouillon Ciro Immobile (47^e). Alex Meret n’est mis en difficulté qu’à la 52^e et sa parade ressemble à un tournant, puisque son capitaine Insigne, dans la foulée, enroule une friandise pour signer le doublé (3-0, 53^e). Les Biancocelesti ont lâché prise et l’escouade de Tiémoué Bakayoko peut dérouler, Piotr Zieliński, et Dries Mertens claquant une action supersonique pour amener le 4-0 (65^e). Les larmes du Belge coulent, quelques jours après le décès de sa grand-mère. Un peu dans le même style que le deuxième but d’Insigne, Immobile parvient enfin à régler la mire et réduit l’écart à vingt minutes du terme (4-1, 70^e). Avant d’être imité par Milinković-Savić, sur un coup franc délicieux (4-2, 74^e). C’en est trop pour Victor Osimhen, vexé d’avoir débuté sur la banquette et qui lâche un missile en guise de KO malgré un enchaînement casse-gueule (5-2, 80^e). On aurait même pu voir encore plus de buts, si l’entrant Jean-Daniel Akpa-Akpro s’était mieux couché sur son ballon (86^e) ou si Vedat Muriqi n’avait pas visé la tribune (90^e+4). La Lazio en avait collé cinq à Benevento dimanche, à elle de prendre le même tarif.

Napoli (4-2-3-1) : Meret – G. Di Lorenzo, Manolas (Rrahmani, 71^e), K. Koulibaly, Hysaj – F. Ruiz, T. Bakayoko (Lobotka, 89^e) – Politano (Lozano, 71^e), Zieliński (Elmas, 82^e), L. Insigne – D. Mertens (Osimhen, 72^e). Entraîneur : Gennaro Gattuso.

Lazio (3-5-2) : P. Reina – Marušić, F. Acerbi, Radu – Lazzari, Milinković-Savić (Akpa-Akpro, 83^e), L. Leiva (Cataldi, 58^e), L. Alberto (A. Pereira, 64^e), Farès (Lulić, 65^e) – J. Correa, Immobile (Muriqi, 83^e). Entraîneur : Simone Inzaghi.