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  • 32e journée

Naples appelle, Milan répond

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Naples appelle, Milan répond

Milan gagne, le Napoli gagne, l'Inter gagne. Bah, c'est une journée qui ne sert à rien alors? Pas vraiment, car encore une fois, les émotions n'ont pas manqué. Merci Hernanes, merci Totti, merci Toni.

Un peu moins de 4 heures. C’est le temps qu’aura duré l’espoir du Napoli. L’espoir de s’emparer de la première place de la Serie A, en revenant à égalité de points avec le Milan AC. Malheureusement pour les Napolitains, il faudra patienter encore un peu pour réaliser ce rêve après lequel ils courent depuis 20 ans. Car Milan, en déplacement ce soir à Florence, n’a pas flanché. Les rossoneri ont souffert, certes. Mais c’est aussi ça qui fait un champion. Grâce au retour d’Ibrahimovic, suspendu lors des deux derniers matches, l’attaque milanaise retrouve du poids. Pourtant, c’est Seedorf, annoncé cette semaine aux Corinthians, qui ouvre la marque d’entrée de jeu. La Fio réagit, mais semble bien fébrile. Du coup, Milan peut facilement doubler la mise en fin de première mi-temps par Pato, performant comme jamais depuis que mademoiselle Berlusconi partage sa vie. 2-0 : affaire pliée ? Non. Car en seconde période, l’armada violette réagit. Vargas redonne espoir aux siens à 10 minutes de la fin. 10 minutes de peur pour le peuple milanais. 10 minutes d’espoir pour le peuple napolitain. Mais Milan tient bon, au grand désespoir de Cavani et ses potes. La victoire est encore plus belle dans la douleur. Seule ombre noire au tableau : le rouge reçu par Zlatan en fin de match, son deuxième en deux matches. Nerveux l’ami Ibra? Tant pis, Allegri peut être tout de même satisfait : son Milan conserve trois points d’avance sur les fous du Napoli.

Car le Napoli, quelques heures plus tôt, est allé s’imposer sur l’hostile pelouse de Bologne (0-2). Sans Cavani, suspendu, c’est Mascara, son remplaçant, qui fait parler la poudre. Hamsik double la mise sur pénalty, réajuste sa crête, et cette fois-ci, Di Vaio ne sauve pas les siens. Les 15.000 tifosi napolitains ayant fait le déplacement jusqu’en Émilie Romagne ont de quoi faire la fête : jamais leur équipe n’a été aussi folle depuis Maradona. Folle. C’est aussi l’adjectif qui pourrait définir la semaine de l’Inter. Détruite dans le derby (0-3), puis en Ligue des Champions par Schalke (2-5), les nerazzurri ont ponctué leurs exploits hebdomadaires par une petite victoire face au Chievo (2-0), signée Cambiasso et Maicon. L’Inter reste dans la course (à 5 points du Milan), mais côté interiste, on ne semble plus vraiment y croire. La Coupe d’Italie, c’est bien aussi.

C1 : Les Romaines en puissance

Une course au Scudetto qui vibre, une course à la quatrième place qui s’excite. Il y a deux semaines, au vu de ses prestations, celle-ci semblait promise à l’Udinese, véritable rouleau compresseur. Et puis, le jouet s’est brisé pendant la trêve internationale. La défaite à Lecce n’aurait pu être qu’un simple incident de parcours. Mais non. Les Frioulans encaissent leur deuxième revers consécutif. Et celui-ci fait mal. Doublement mal. Car il se dessine à domicile face à la Roma, concurrent direct à cette quatrième place, en se matérialisant à la 94ème minute, grâce à un but de l’éternel Totti. Une fois n’est pas coutume, la victoire romaine fait le bonheur de sa rivale, la Lazio. Après une semaine à ronchonner à cause de la défaite à Naples, les biancocelesti se sont remis sur les bons rails et ont facilement disposé de Parme (2-0). L’arrivée de Colomba sur le banc parmesan n’a pas eu l’effet escompté : jamais dangereux, ses joueurs ont craqué sur deux exploits personnels : l’un d’Hernanes en première temps, l’autre de Floccari, en seconde. La mésaventure napolitaine est oubliée : la Lazio double l’Udinese et récupère son sésame qualificatif pour la C1.

La défaite de l’Udinese fait également des heureux du côté de Turin. De fait, la Juventus a confirmé sa magnifique victoire face à la Roma en battant au finish le Genoa. Deux fois menés au score, les Turinois sont allés puiser dans leurs ressources pour finalement s’imposer 3-2. Ironie du sort, c’est Luca Toni, qui jouait encore au Genoa il y a trois mois, qui inscrit le but de la victoire, son 101ème en Serie A. Conséquence immédiate : avec ce troisième succès de rang, la Vieille Dame n’est plus qu’à six points de la Lazio, quatrième, et a déjà assuré sa participation à la prochaine Europa League. Et si les Turinois, après avoir touché le fond en janvier, nous faisaient une fin de saison façon boulet de canon ?

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Palerme et la Sampdoria, n’importe quoi

Côté Palerme, l’effet Delio Rossi fonctionne. Presque. Viré il y a un mois, le coach a été rappelé par un Maurizio Zamparini en perdition. Et ça marche. Presque. Palerme, humilié dans le derby sicilien la semaine dernière, a tranquillement marché sur Cesena. Jusqu’à la 92ème minute. Avec deux buts d’avance et un joueur en plus, les Siciliens ont réussi l’exploit de se faire rattraper dans les arrêts de jeu, en mode Nice-Lyon. Parolo à la 92ème, Giaccherini à la 96ème : et voilà Cesena qui repart miraculeusement de l’île avec un point (2-2). Quant à Palerme, Rossi ou non, elle se confirme comme l’équipe la plus mystique du championnat. Avec 7 points de retard sur la Juventus, actuelle septième, il est désormais inconcevable que les Siciliens puissent accrocher une place européenne. A moins de remporter la Coupe d’Italie, seul échappatoire restant pour sauver une saison foirée.

Grâce à son nul face à Brescia (1-1), le Cagliari de Donadoni se glisse à la neuvième place, juste derrière Palerme. Sincères compliments à l’ancien sélectionneur italien, qui a récupéré une équipe à la dérive en novembre, pour l’emmener dans la première moitié de tableau cinq mois plus tard. Cette première moitié de tableau, les tifosi de la Sampdoria en rêvent la nuit. Pourtant, ils sont en plein cauchemar. Leur équipe s’est aujourd’hui inclinée pour la cinquième fois d’affilée à domicile, face à Lecce (1-2), concurrent direct au maintien. Ce qui ressemblait à une mauvaise plaisanterie est aujourd’hui une réalité dramatique : l’équipe génoise est 17ème, à un point seulement de Cesena, premier relégable. Et pour arranger les choses, la Samp se déplacera la semaine prochaine à San Siro pour y affronter le Milan AC, pendant que Cesena recevra le déjà relégué Bari. Oui, l’équation est simple : la Sampdoria a de grandes chances d’être relégable au terme de la prochaine journée. Et ça, c’est vraiment la lose.

Eric Maggiori

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