- Ligue 1
- J18
- Nantes-Rennes (0-0)
Nantes et Rennes se quittent sur un triste 0-0 pour la première de Domenech
Voilà une première qui a fait pschitt. Pour ses débuts sur le banc du FC Nantes, Raymond Domenech et les siens ont été tenus en échec dans le derby face au Stade rennais (0-0), à la Beaujoire, au terme d'une partie qui ne restera dans les mémoires de personne.
Nantes 0-0 Rennes
Certains le voyaient trôner en haut de l’affiche d’entrée, d’autres se ridiculiser après dix années loin des bancs. Pour son premier match à la tête du FC Nantes, Raymond Domenech a finalement coupé la poire en deux, ce mercredi soir. Opposés au Stade rennais, l’ancien sélectionneur des Bleus et sa nouvelle formation ont été tenus en échec à la Beaujoire, au terme d’un match totalement insipide (0-0). Suffisant pour mettre fin à la série de quatre victoires consécutives du rival breton, mais pas forcément pour se rassurer.
Apéro dodo
Pour sa première sur le banc d’un club depuis plus de 27 ans, Domenech surprend un peu dans ses choix, ressortant notamment du placard Kalifa Coulibaly, plus titulaire depuis la première journée à Bordeaux. Une décision curieuse, mais pas forcément dénuée de sens. Car si les Rennais tiennent globalement la gonfle, ils le font de manière totalement stérile. Et en contre, ce sont même les Canaris qui se montrent les plus dangereux. Bien lancé par Randal Kolo Muani, Imran Louza se crée en effet la plus grosse occasion du premier acte, butant à bout portant sur Romain Salin (16e). Une situation qui en appelle rapidement une autre, mais RKM manque de tranchant au moment d’exploiter une bonne déviation de Coulibaly (18e). Deux éclaircies, avant le calme plat d’une mi-temps avant tout marquée par un déchet technique assez énorme de part et d’autre. La preuve : à la pause, le SRFC n’a pas cadré le moindre tir.
Pas de rave party
Les ouailles de Julien Stéphan doivent finalement compter sur une sirène – allumée sans doute maladroitement par les pompiers de la Beaujoire au retour des vestiaires – pour faire office de réveil. Histoire d’enclencher timidement la marche avant, Benjamin Bourigeaud sort de sa boîte. Sauf qu’à trois reprises, et quasiment dans la même position à chaque fois, l’ancien Lensois se troue au moment d’ajuster Alban Lafont (49e, 50e et 53e). La chance rouge est passée. Elle aura été courte. Au contraire, ce sont les Jaunes qui reprennent tout doucement leurs assauts, mais Salin se montre parfaitement attentif pour détourner un centre-tir vicieux et lointain de Sébastien Corchia (67e). Coulibaly, à la réception d’un bon centre de Fábio, se créera la dernière demi-occasion de la partie, mais sa tête filera au-dessus de la cage rennaise (81e). Le temps passe, et le Nantes version Domenech n’a toujours encaissé aucun but.
Nantes (4-4-2) : Lafont – Corchia, Girotto, Pallois, C. Traoré (Fábio, 79e) – Blas (Bamba, 79e), Abeid, Touré, Louza – Kolo Muani (Simon, 90e), Coulibaly. Entraîneur : Raymond Domenech.
Rennes (4-3-3) : Salin – H. Traoré, Da Silva (Nyamsi, 87e), Aguerd, Truffert – Bourigeaud, Nzonzi, Grenier (Camavinga, 74e) – Doku, Hunou (Niang, 62e), Terrier. Entraîneur : Julien Stéphan.
Résultats et classement de la Ligue 1Par Félix Barbé, à la Beaujoire