- Ligue 1
- J18
- Résumé
Nantes et Reims avancent, Toulouse et Nîmes flanchent, Monaco et Nice glandent
Quatre buts en cinq matchs, deux 0-0 et aucune partie à plus de deux réalisations : la soirée Ligue 1 n'a pas été généreuse, ce samedi soir... Mais elle a permis à Nantes et Reims, qui enfoncent respectivement Toulouse et Nîmes, de grimper au classement. En revanche, les autres (Monaco, Nice, Brest, Amiens, Dijon et Angers) stagnent en raison de leur résultat nul.
Brest 0-0 Nice
De la pluie, un penalty non réussi et un Nice verni. Voilà ce qu’il faut retenir de la première période à Brest, où Benítez et la transversale empêchent les Bretons de faire la différence. Charbonnier obtient donc un péno et le rate, alors que Mendy ne trouve pas la cible pendant que le gardien argentin fait pleurer Cardona. En face, Larsonneur brille également devant Cyprien ou Dolberg. Après l’entracte, les opportunités continuent de se multiplier (Claude-Maurice, Lees-Melou, Court…) comme les arrêts des deux portiers. Et avec des derniers remparts de ce niveau, impossible de dépuceler le score en dépit d’une nouvelle barre touchée par Bain ou d’une trentaine de frappes…
La note du match : 1/10, comme le nombre de défaite de Brest à domicile, en dix matchs. Subie contre le Paris Saint-Germain, pour rappel.
Amiens 1-1 Dijon
Buts : Konaté (28e) pour Amiens // Cadiz (19e) pour Dijon
Bataille de maintien engagée sans être folle, ce samedi soir. D’un côté, Dijon. Qui prend les devants assez rapidement, Cadiz lobant Gurtner pendant que Dibassy rêvasse. De l’autre, Amiens. Qui revient encore plus vite à niveau, Konaté reprenant victorieusement un centre de Lefort. Pas immérité, vu le double poteau de Gnahoré observé juste avant. Autre chose ? Non. Car même en temps de guerre, le partage peut satisfaire deux camps rivaux. Une bouchée pour chacun, donc.
La note du match : 17/20, comme le nombre de points des deux équipes, qui se traînent aux 16e et… 17e places.
Angers 0-0 Monaco
Le douzième qui accueille le onzième, cela ressemble fort à du ventre mou. Sauf qu’avec un succès, Angers comme Monaco peuvent rattraper le top 5. Chose qui ne paraît pas motiver plus que de raison les 22 acteurs titularisés par Moulin et Jardim, l’entraîneur français ayant construit un véritable mur que le Portugais n’arrive pas à démolir malgré les coups de Slimani et les outils de Golovine ou les nombreux éléments offensifs empilés. Rien à faire, c’est du solide. Tant pis pour le spectacle.
La note du match : 0/10, comme le nombre de but dans la rencontre et le pourcentage de divertissement.
Toulouse 0-1 Reims
But : Oudin (9e)
Que faire quand on occupe l’inconfortable place de lanterne rouge, et qu’on est mené par l’équipe détenant la meilleure défense du championnat ? Cette énigme, Toulouse a dû y faire face dès la neuvième minute contre Reims. Après une première occasion, Oudin ouvre en effet le score en profitant d’une erreur de Rogel. Koné, Cafaro et Sanogo tentent donc une réponse… Sans le moindre succès, la porte adverse étant fermée à double tour. C’est même Reynet qui doit trouver les indices les plus percutants, histoire de défendre les chances violettes. L’escape game L1, trop difficile pour le TFC ?
La note du match : 9/18, comme le nombre tout léger de pions encaissés par Reims, cinquième, en une petite vingtaine de journées.
Nîmes 0-1 Nantes
But : Louza (29e)
Nantes, c’est six victoires 1-0 depuis le début de la saison. Alors, quand Louza rattrape le gros loupé de Blas pour faire vibrer les filets à la demi-heure de jeu sur un bon boulot de Simon, Nîmes commence à flipper. Surtout que l’avant-dernier semble avoir laissé passer sa chance, son entame de rencontre convaincante n’ayant pas été récompensée à cause de Lafont. Heureusement pour les Crocodiles, Bernardoni les maintient en vie en s’interposant devant Bamba ou Coulibaly. Insuffisant, toutefois, pour espérer quelque chose de mieux qu’un revers. Si seulement l’art du clean-sheet canari pouvait s’apprendre en un claquement de doigts…
La note du match : 0/10, comme la différence de but de Nantes, quatrième.
Par Florian Cadu