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Nantes avale Laval, le Djibrilico pour Bastia

Par Aurélien Renault
Nantes avale Laval, le Djibrilico pour Bastia

Nantes n'a pas fait de détails contre son voisin lavallois pendant que le Djib a crucifié Auxerre. Montpellier, pour sa première à l'Altrad, tombe. Lens aussi, surpris par Créteil. Au terme de la prolongation, Arles gagne à Reims pendant que Duhamel sauve Caen.

Bastia-Auxerre : 3-1

Buts : Ayité (58′), D. Cissé (64′, 71′) pour le Sporting ; Mbombo Lokwa (13′) pour Auxerre

C’était un peu retour vers le futur, enfin vers le passé, pour Djibril Cissé avec la réception de son ancien club d’Auxerre par son équipe de Bastia. Sauf que comme il en a pris l’habitude, c’est depuis le banc de touche qu’il contemple le début de la rencontre. Comme les quelques supporters massés à Furiani, l’ancien Auxerrois voit ainsi les visiteurs venus de Ligue 2 créer la surprise en ouvrant le score par l’intermédiaire de Yannis Mbombo. Une anomalie vite gommée par Jonathan Ayité en début de seconde période qui égalise sur un corner sous les yeux d’un Djibril Cissé entré à la pause. L’heure de l’ancien Auxerrois viendra d’ailleurs dans la foulée, puisque c’est lui qui renverse définitivement l’AJA en marquant de la tête pour le 2-1 en faveur des Corses. C’est encore lui qui sera là pour enfiler le costume de héros de la soirée en scorant une deuxième fois et mettre les Bastiais définitivement à l’abri. L’équipe auxerroise fortement remaniée par Jean-Luc Vanucchi s’est offert le leadership pendant plusieurs minutes, mais c’est tout ce qu’elle pouvait obtenir. Les Bastiais seront au rendez-vous des huitièmes.

Lens-Créteil : 0-2

Buts : Lesage (58′), Genest (87′)

C’est d’ores et déjà fini pour Lens en Coupe de la Ligue, après la défaite des Sang et Or devant Créteil. Après notamment une escale au Stade de France et un déplacement victorieux à Toulouse (0-2), les Lensois retrouvaient la pelouse de la Licorne un mois pile après y avoir joué. Après une première mi-temps inaboutie de la part des pensionnaires de Ligue 1 qui ne parviennent pas à contourner le solide bloc cristolien, on se dit que les locaux vont finir par faire la différence. S’ils attaquent tambour battant la seconde période, les Lensois se font paradoxalement surprendre par un maître coup franc de l’inoxydable Jean-Michel Lesage. Créteil mène 1-0 à la stupeur générale et force les Nordistes à accélérer. Malgré des efforts et des offensives répétées sur les cages franciliennes, les Artésiens s’exposent et laissent alors Créteil doubler la mise par Genest, qui trouve la lucarne de Belon pour un but magnifique. La victoire est méritée pour des Cristoliens face une jeunesse lensoise qui prouve déjà ses limites.

Nantes-Laval : 4-0

Buts : Shechter (4′, 92′), Bessat (57′), Bangoura (72′)

Le FC Nantes n’a fait qu’une bouchée du Stade lavallois et rejoint tranquillement le tour suivant. Ce derby de l’Ouest entre le 5e de Ligue 1 et le 10e de Ligue 2 était certainement l’affiche la plus déséquilibrée des seizièmes de finale. Face à de surprenants Canaris, les Tangos avaient fort à faire et les premières minutes de la rencontre leur permettent de mesurer la marche à gravir pour repartir victorieux d’une Beaujoire à 25 000 âmes. Sur la première occasion nantaise, le centre de Yacine Bammou trouve Itay Shechter dont la reprise fait directement mouche. La soirée s’annonce compliquée pour les Lavallois qui tiennent toutefois le coup jusqu’à la pause. La suite sera cependant largement plus compliquée. Le duo des anciens colocs Bammou-Iloki fait des misères à la défense mayennaise et c’est Vincent Bessat qui en profite pour crucifier une deuxième fois Lionel Cappone. Mais le plus beau reste à venir avec Ismaël Bangoura qui place un amour de frappe enroulée dans la lucarne du portier lavallois pour le 3-0. Complètement impuissants, les Tangos seront définitivement au tapis lorsque Shechter réussira un doublé au bout du match. Si tout allait bien en Ligue 1 jusqu’à présent pour les Canaris, le soleil est visiblement lui aussi au beau fixe en Coupe.

Montpellier-Ajaccio : 0-1

But : Madri (44′)

La Mosson ayant subi des inondations sévères, c’était le baptême de feu pour Montpellier dans un Altrad Stadium d’ordinaire réservé au rugby. Et on peut dire qu’il a tourné au fiasco. Dans une ambiance inédite, les hommes de Rolland Courbis dominent d’abord les débats, se montrent plus puissants à la mêlée, mais se font finalement plaquer contre le cours du jeu lorsque Mouaad Madri conclut par un but un bon mouvement de Dennis Oliech. La suite de la partie : des « en-avant » héraultais à répétition qui ne trouvent pas la faille dans une défense ajaccienne très regroupée et un manque de réussite flagrant pour les partenaires de Víctor Hugo Montaño. Un poteau, une grosse occasion manquée par Barrios – pour changer – et des mauvais choix viennent jalonner ce seizième de finale de Montpelliérains qui laissent leur place en huitièmes à des Ajacciens courageux. Cela démarre très mal à l’Altrad pour le MHSC.

Évian TG-Lorient : 1-2

Buts : Daniel Wass (8′) pour l’ETG ; Lavigne (16′), J. Ayew (73′) pour les Merlus

Mal en point en Ligue 1 où ses contre-performances s’enchaînent, le FC Lorient s’est refait la cerise en Coupe en dominant Évian sur la pelouse d’Annecy. Seule confrontation 100% Ligue 1 parmi les matchs de 20h, le duel opposant les Hauts-Savoyards et les Bretons a fait honneur à son statut puisqu’il n’a pas mis beaucoup de temps à démarrer. Alors que Daniel Wass, titulaire pour l’occasion, nettoie la lucarne de Chaigneau sur un coup franc parfaitement enroulé à la septième minute, Valentin Lavigne ne tarde pas à lui répondre en effaçant astucieusement Abdallah pour le but du 1-1. Les Bretons prennent alors le contrôle du jeu et mettent les Évianais sur le reculoir. Si Wass, encore lui, et Jonathan Mensah donnent des frissons à Chaigneau, un numéro solitaire de Jordan Ayew, qui s’infiltre dans la surface savoyarde et trompe Leroy, vient récompenser un FC Lorient dominateur. Ce sont bien les hommes de Sylvain Ripoll qui seront en huitièmes de finale. Une petite éclaircie dans leur ciel avant la réception à venir du PSG.

Reims – Arles/Avignon : 2-3

Buts : De Préville (27′), Courtet (90′) pour les Champenois ; M. Niang (63′), Savanier (80′), Ouaamar (102′) pour les Sudistes

Le tirage au sort – en apparence cadeau – pour le Stade de Reims avec l’avant-dernier de Ligue 2 qu’est Arles-Avignon s’est finalement mué en paquet piégé. Alors qu’ils avaient fait le plus dur en revenant à 2-2 en fin de match grâce à un Gaëtan Courtet bien servi par Aïssa Mandi, les Rémois se sont fait poutrer dans les règles et sortent dès les seizièmes de finale. Rien d’illogique car même dans les premières minutes, les hommes de Stéphane Crucet jouent crânement leur chance à Auguste-Delaune. Van Kessel par deux fois, puis Fawzi Ouaamar inquiètent Kossi Agassa, mais les Arléo-Avignonnais, un brin naïfs, se font cueillir par Nicolas De Préville qui ouvre la marque de la tête sur sa première occasion. Rien qui ne mette dans l’embarras une équipe de Ligue 2 qui a pourtant clamé son intention de privilégier son maintien. Sans complexes, les Sudistes s’en remettent au nouvel entrant Mamadou Niang pour égaliser et l’ancien Marseillais d’inscrire par la même occasion son premier but pour Arles. À Reims, les nouveaux venus ont le vent en poupe puisqu’après Niang, c’est Téji Savanier, entré en seconde période, qui vient carrément donner l’avantage aux siens sur la pelouse de Delaune. S’ensuit alors la fameuse égalisation de Courtet et l’inévitable bascule vers la prolongation. Courtet a alors très vite l’occasion d’enterrer Arles, mais fracasse un penalty sur la barre transversale. Gâté par son hôte, Arles ne se fait pas prier pour reprendre immédiatement l’avantage par Ouaamar qui profite d’une bévue d’Agassa. Si Samuel Gigot, pas cuit, voit rouge dans la foulée et que Reims se voit offrir une énième opportunité de prendre le match à son compte, les Champenois ne s’infiltrent pas dans le boulevard et tombent chez eux, accompagnés par les sifflets d’un public forcément déçu. Arles-Avignon fonce quant à lui vers les huitièmes.

Caen-Clermont : 4-3

Buts : Féret (56′), Duhamel (73′, 122′) et Bazile (83′) pour les Caennais ; Dugimont (49′), Novilo (61′) et Diogo (88′) pour Clermont

Le Stade Malherbe a remporté le match le plus fou de la soirée, sans aucun doute : aucun but en première période, six en deuxième, un au bout de la prolongation. Ce Caen-Clermont qui ne payait pas de mine s’est transformé en course-poursuite complètement folle. Patrice Garande, qui prouve d’entrée son intérêt pour la Coupe de la Ligue en écartant neuf de ses titulaires habituels, se casse d’abord les dents sur le solide onze de Corinne Diacre. Avec Lenny Nangis et Julien Féret comme seuls rescapés de la victoire poussive obtenue samedi contre Lorient (2-1), les Caennais ne trouvent pas la marque en première période. D’entrée de second acte, Rémy Dugimont surprend même la B caennaise en envoyant une cacahuète sous la barre de Perquis. Mais les papys normands que sont Nicolas Seube et Julien Féret ne tardent pas à lancer la révolte. La frappe puissante du premier, détournée par Scolan, est bien suivie par le second qui égalise. Oui mais voilà, les Auvergnats ne lâchent rien. En l’absence d’Idriss Saadi, leur meilleur buteur en Ligue 2, les Clermontois s’en remettent à Harry Novillo pour chatouiller la lucarne normande et reprendre aussitôt l’avantage. C’est le moment où Garande comprend sans doute que ça va faire tache de perdre à domicile contre le Clermont Foot. Avec les entrées de Bazile, Kanté et surtout Duhamel, Malherbe reprend une gueule plus conforme à la Ligue 1 et trouve rapidement l’égalisation par son buteur vedette. Ce dernier claque d’ailleurs dans la foulée un retourné acrobatique sur le poteau clermontois avant que Bazile ne vienne donner l’avantage à Caen à dix minutes du terme. Avantage définitif ? Évidemment que non. Puisque cette seconde période se veut pure folie, Kévin Diogo vient égaliser pour ses copains à quelques minutes du terme et fait basculer Michel-d’Ornano vers une prolongation insipide. Insipide jusqu’à la 122e minute où Duhamel s’en va cueillir un centre involontaire de Nicolas Seube pour claquer le doublé du 4-3 et embarrasser son coach d’un huitième de finale à venir.

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