- Ligue 1
- 2012/2013
- Présentations des équipes
Nancy en construction
Reparti sur de nouvelles bases l'été dernier, longtemps relégable la saison passée, l'AS Nancy Lorraine a souffert mais s'en est sorti. Jean Fernandez, fidèle au poste, espère donc un deuxième exercice plus tranquille.
Le bilan de l’été
Repartie de zéro à l’été 2011 et lancé dans les études supérieures, l’ASNL de Jean Fernandez a validé de peu sa L1 la saison passée. Et a eu chaud aux fesses. Après avoir papillonné pendant son premier semestre de cycle universitaire, la pression du redoublement a finalement boosté une équipe qui a fini fort. 18 points sur les matchs aller, 27 points sur les matchs retours. Rousselot espérait avec Jean Fernandez jouer davantage les premiers rôles qu’avec Pablo Correa. Mais Jean Fernandez est un formateur, un travailleur, un bâtisseur. Le court terme, très peu pour lui. Les mots d’ordre : défendre bas, défendre bien, jouer ensuite. Yohann Molo, Salif Sané, Thomas Mangani, Sébastien Puygrenier conservés, il a aussi un rêve pour sa deuxième année : une saison sans histoires. L’ambition viendra avec l’entrée en master.
Le coefficient de résistance au PSG
Nancy est un prénom américain. Avec son argent qatari, le PSG se l’avoue, il vit un rêve américain. Avec son côté has been, son coach old school, et un slogan gênant « Qui S’y frotte S’y pique« , Nancy est le contrepied parfait du projet parisien. Méprisé, il saura le surprendre. Résultat : 70%.
Ça va se terminer comme ça le 21 décembre 2012
Oui. le club cherche des sous. Oui, le maillot n’a plus de place. Jacques Rousselot déclare être le premier président à lancer le tatouage publicitaire sur ses joueurs.
Le portrait robot
34% – AJ Auxerre 33% – Tout à deux euros
33 % – Bricorama
La banane
« J’voudrais repeindre ma vie mais je ne trouve pas le bon pinceau … » rappait son cousin Soprano. Le bon pinceau, Djamel Bakar l’a trouvé l’année dernière. Après avoir planté trois pions en deux ans en pointe, Jean Fernandez l’a replacé au poste d’ailier droit. Pour quatre buts. Une vraie progression. Il le dit lui-même : « Cette saison, je n’ai inscrit que des buts en dehors de la surface de réparation« , avant d’ajouter : « A moi d’être plus malin dans les derniers mètres, à moi de mettre aussi des buts moches« . La meilleure excuse : celle de l’artiste.
L’homme à suivre
Monaco, Caen, Grenade, Nancy. C’est le drôle de CV de Yohan Mollo. Une carrière qui démarre fort, très fort. Son surnom : le « Ronaldo de Nancy ». Oui, ce joueur a quelque chose. Mieux, il est le cousin éloigné de Pancho Abardonado et André-Pierre Gignac. Un sanguin donc. Un puncheur. Un chambreur même. Mollo à Nancy, c’est un peu Booba dans une maison de retraite. Une affaire à suivre donc.
Ce qu’il va se passer cette saison
L’ASNL démarre fort. Une première partie de saison efficace. Jean Fernandez a ce qu’il veut : une équipe qui gagne de peu à domicile et gratte des nuls à l’extérieur. Mais mi-janvier, Mollo s’ambiance avec Puygrenier qui lui reproche de jouer pour lui. L’origine de la discorde en quelques mots : « Vas-y molo sur les dribbles« . Il se casse à Al Hilal rejoindre Kombouaré le 31 janvier. Le vestiaire en sort divisé. Nancy, en difficulté, vit une deuxième partie de saison compliquée. Et se maintient de justesse, à la dernière journée, sur une frappe lointaine de Djamel Bakar. Forcément.
La banderole de supporters
« Marre du jeu pablo à voir, on veut des bons matches, Jeannot »
Le nom du derby pourri en ico
Contre Evian, le bétonnico. Derby cloisonné.
La chanson de la saison
Anis – Faut rêver
Antoine Mestres