- Ligue des champions
- 6e journée
- Groupe B
- Montpellier/Schalke (1-1)
Montpellier termine sur une bonne note
Dominateur face à Schalke, Montpellier concède finalement le nul (1-1), en dépit de belles occasions de but en seconde période. Mais si l'important était de prendre confiance et de séduire dans le jeu, on peut dire que les Héraultais ont gagné.
Montpellier-Schalke : 1-1Buteurs : Herrera (59e) pour Montpellier. Höwedes (56e) pour Schalke.
Déjà éliminé de la Ligue des champions avant même sa rencontre face à Schalke, Montpellier avait un enjeu bien différent de celui des Allemands, en course pour la première place du groupe B. Pour René Girard, qui a aligné l’équipe « la plus costaude possible » , il s’agissait d’insuffler une nouvelle dynamique avant des rencontres cruciales en Ligue 1. Un pari réussi, malgré le nul concédé (1-1). Montpellier a fait plus que rivaliser avec Schalke, en dominant globalement la rencontre, et en se procurant davantage d’occasions de buts. Dommage qu’il ait manqué de réalisme et, quelque part, de chance. Mais les bases pour repartir du bon pied en championnat sont posées. Schalke, pour sa part, conserve sa place de leader du groupe B, avec la défaite d’Arsenal sur le terrain de l’Olympiakos (2-1).
Du rythme, mais pas d’occasions
C’est une énorme, une immense envie montpelliéraine que l’on ressent sur le début de rencontre. Pour dire, ce sont cinq premières minutes de feu que proposent les hommes de René Girard, avec un gros pressing et deux tentatives d’entrée d’Herrera. Passée cette euphorie, la physionomie est claire : Montpellier tient le ballon, Schalke attend le contre. Et dans ce contexte, les deux formations auront leurs opportunités. Seulement voilà, les réelles occasions de but sont quasi-inexistantes, sur cette première période. De part et d’autres, il y a, semble-t-il, une tendance à prendre les mauvaises décisions au moment du dernier geste. Enfin, quand ce n’est pas le pied d’un défenseur ou l’état du terrain (un vrai champ de patates) qui gâche tout… La plus grosse « occasion » est finalement allemande, avec un contre initié par le duo Marica-Draxler sur l’aile droite, et un service au poil pour Pukki au second poteau, qui dévisse complètement (25e). Beaucoup de rythme, un joli duel Draxler-Cabella, mais, donc, pas d’occasions.
Dix minutes de folie
Sans doute informés du résultat d’Arsenal à la pause, les Allemands tentent directement, à la reprise, deux frappes. Sans doute l’indicatif de nouvelles intentions dans le jeu. Pas faux, et on constate d’ailleurs que les rôles se sont inversés. Ce qui semble convenir aux Pailladins, qui vont ainsi se procurer leur première occasion : Pitau lance Mounier dans la profondeur, Hildebrand s’interpose, mais le ballon revient sur Herrera, dont la tentative est bloquée par Uchida sur sa ligne (52e). Le point de départ de dix minutes de folie. Dix minutes durant lesquelles les Allemands vont d’abord ouvrir le score, d’une tête sur coup franc d’Höwedes (0-1, 56e). Après quoi, Montpellier égalisera par l’intermédiaire d’Herrera, justement récompensé pour son activité, et qui s’y reprend à deux fois face au but pour faire fructifier le joli centre de Mounier (1-1, 59e). Le même Herrera qui, comme Cabella, obtiendra deux nouvelles opportunités dans la foulée. Ce qui nous fait donc quatre balles de buts vendangées, en l’espace de quelques secondes. Plus deux, en toute fin de match, où l’attaquant argentin butera, encore, sur Hildebrand. Tant pis pour les trois points, Montpellier sort en tout cas de LDC la tête haute.
Par Alexandre Pauwels