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  • Olympiakos/Montpellier (3-1)

Montpellier se saborde

Par Alexandre Pauwels
3 minutes
Montpellier se saborde

Pas du tout dans leur match, les Montpelliérains se sont inclinés logiquement sur le terrain d'un Olympiakos simple et réaliste (3-1). De quoi dire adieu à l'Europe.

Olympiakos-Montpellier : 3-1 (1-0)Buteurs : Machado (4e), Greco (80e), Mitroglou (82e) pour l’Olympiakos. Belhanda (67e sp) pour Montpellier.

René Girard décrivait un « mini-championnat avec l’Olympiakos comme seul adversaire » , pour résumer les enjeux de Montpellier dans son groupe B de Ligue des Champions. Il fallait gagner, du moins ne pas perdre au Pirée, pour songer à une 3e place synonyme d’Europa League. Raté, les Montpelliérains ont tout raté en Grèce. Complètement absents, les Pailladins n’ont bien joué que deux minutes sur la rencontre, de quoi inscrire un petit but. Pour ce qui est du reste du temps, l’Olympiakos l’aura occupé en faisant le taf, en toute simplicité (3-1). Désormais largué à cinq points de la 3e place, Montpellier dit probablement adieu à l’Europe, ce soir à Athènes.

Des Montpelliérains absents

Montpellier a toujours bien démarré ses matchs de Ligue des Champions. Parce que Montpellier a toujours marqué en premier lors de ses confrontations en LDC cette saison. Mais sur la pelouse du Karaiskakis, on a directement senti que cette stat flatteuse tomberait rapidement. Agressifs, les Grecs prennent directement les Pailladins à la gorge. Et ça fonctionne : Greco embarque trois défenseurs côté gauche et centre à ras de terre, Mitroglou passe par là, touche le poteau. Manque de bol, le ballon rebondit dans les pieds de Machado, seul face à des cages vides (1-0, 4e). Bah voilà, Montpellier entame bien mal son match-couperet. Et rien ne semble indiquer que la tendance va s’inverser favorablement, d’ailleurs. En vrai, les Palladins n’y sont pas, ni dans l’engagement, ni techniquement. Pas étonnant que les Grecs leur laissent rapidement le contrôle du ballon. Enfin, le contrôle… Un bien grand mot. Parce qu’il semble bien difficile pour les hommes de René Girard de le tenir, ce ballon. Maladroits dans la construction, ils resteront muets face au but de Caroll sur la première période. Et pour que le bonheur d’Athéniens à l’aise en contre-attaque soit complet, l’arrière-garde est très, très fébrile. En témoigne un Yanga-Mbiwa pas en canne, qui lâche une balle de but à Mitroglou (11e, heureusement qu’il y a Jourdren), ou des latéraux constamment pris de vitesse des Greco et Abdoun. En bref, ça craint.

Un péno, et rideau

A la reprise, Girard tente le tout pour le tout, et fait entrer Charbonnier pour donner plus de poids et de solutions en attaque. Mais ça ne change pas grand-chose. Pire, on a l’impression que les Grecs ont repris l’initiative. Il faut un peu de chance (et un peu de Jourdren aussi) pour que trois nouvelles contre-attaques athéniennes avortent. En deux passes, les locaux parviennent au but adverse. C’est sûr, ce n’est pas spectaculaire. Mais simple, et efficace. Et ça ne donne pas d’idées à des Héraultais toujours aussi peu inspirés. Quoique. Avec l’entrée en jeu de Tinhan à l’heure de jeu, ils se créent leurs premières occasions de la rencontre. Caroll s’interpose ainsi par deux fois, sur le jeune ailier puis Marveaux. Ces deux occasions, sorties d’un néant offensif, peuvent laisser augurer quelque chose. Bah tiens, deux minutes plus tard, Camara est accroché dans la surface par Modesto, péno. Et Belhanda transforme (1-1, 67e). Le tout est de savoir si cette réaction s’apparente à un réel mieux, ou à un simple sursaut d’orgueil. La réponse intervient, malheureusement, rapidement. Car les Grecs s’y recollent, et leur domination se concrétisera avec deux buts : celui de Greco, qui reprend de volée un dégagement dans l’axe sur corner (2-1, 80e) ; puis celui de Mitroglou, d’une demi-volée sur un centre (3-1, 82e). Là, on est fixés. Amorphe pendant 88 minutes (donc actif pendant 2), Montpellier paye sa nonchalance. Et pourra donc avoir des regrets

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