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- Montpellier/Nice (3-2)
Montpellier arrache sa demie
Largement dominateurs face à de très timides Niçois, les Montpelliérains ont pourtant galéré pour valider leur qualification pour les demies de Coupe de la Ligue (3-2). C'est Tinhan, déjà auteur du but de la victoire au tour précédent face à Bordeaux, qui a libéré la Mosson.
Montpellier – OGC Nice : 3-2 (1-1)
Buts : Cabella (30e), Herrera (52e) et Tinhan (83e) pour Montpellier. Bosetti (22e) et Bauthéac (66e sp) pour Nice.
Équipe en forme du mois de novembre, Nice se déplaçait presque sereinement à Montpellier, pour un quart de finale de Coupe de la Ligue. Presque, parce que la dernière défaite des Aiglons avait justement eu lieu à la Mosson, en championnat (3-1). Et ce n’est finalement pas un hasard de voir la belle série niçoise prendre fin dans ce même lieu. Les hommes de Claude Puel n’ont pas proposé de jeu, et ont clairement été dominés par les Héraultais. Cela dit, le manque de réalisme des locaux aurait pu coûter cher, les Pailladins validant leur qualification seulement en toute fin de match, ce qui aurait dû être fait bien avant. La logique est respectée, et Montpellier confirme une nouvelle fois son regain de forme. « Les mouches changent d’âne » , comme dit René.
Domination héraultaise et réalisme niçois
Comme il est de coutume en Coupe de la Ligue, les coachs ont effectué un gros turnover. Du moins, plus Claude Puel que René Girard, qui décide quant à lui d’aligner, par exemple, un Cabella très en forme, buteur le weekend dernier face à Bordeaux. Grand bien lui en a pris, puisque l’ailier pailladin est de loin le plus remuant sur le terrain dans cette première période. Après l’ouverture du score surprise de Bosetti, qui profitait alors d’une perte de balle de Bédimo pour aller tromper Pionnier (0-1, 22e), il n’y a rien d’étonnant à le voir égaliser, bien servi face au but par Pitau (1-1, 30e). Il se retrouvera à plusieurs reprises en position de tir, mais entre une pelouse détrempée et la griffe de l’Aiglon Kevin Gomis, il ne parviendra pas à trouver la faille. La domination héraultaise est nette, mais l’arrière-garde niçoise veille au grain, ne concédant de l’espace qu’en fin de première période, avec un tir enveloppé de Mounier (41e) ou une reprise d’Herrera qui frôle le montant (42e). Offensivement, en revanche, les Aiglons ne proposent pas grand-chose. Montpellier peut donc regretter sa seule erreur défensive et un certain manque de réalisme.
Le coaching paye
À la reprise, le pressing pailladin, qui gênait déjà sensiblement les Niçois en première période, se fait plus intense. Le MSHC semble vouloir tuer le match d’entrée, et cette fois-ci, le réalisme ne fait pas défaut. Première occasion, et un but, celui d’Herrera : l’Argentin contrôle un centre de Mounier (astucieusement laissé par Cabella) et envoie une frappe sous la barre (2-1, 52e). Devant la faible réaction de ses hommes, Claude Puel comprend enfin que le coaching s’impose. Et les entrées de Digard et Maupay vont en effet changer la donne. Sur la première intrusion niçoise dans la surface adverse, le second nommé est fauché par Pionnier. Péno logique, et Bauthéac transforme cette occasion inespérée pour les Aiglons (2-2, 66e). D’autant que par la suite, la domination héraultaise reprendra son cours. Et après un péno inexplicablement oublié pour une faute de main de Pejčinović dans la surface (70e), Tinhan, qui venait également de faire son entrée en jeu, rétablit la logique en fusillant Delle à bout portant (3-2, 83e). Montpellier peut souffler, il valide son ticket pour les demies, mais l’a échappé belle.
Par Alexandre Pauwels