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Mondial des clubs : sept équipes pour un trophée

Par Régis Delanoë
Mondial des clubs : sept équipes pour un trophée

Il est là le marronnier de la fin de l'année en matière de football : la Coupe du monde des clubs débute aujourd'hui. Si la compétition fait l'événement sur certains continents, ce n'est pas le cas en Europe où, globalement, la tendance est au « tout le monde s'en fout ». À la vue des forces en présence – les vainqueurs des C1 dans chaque « zone » – il y a tout de même matière à espérer quelques belles oppositions et découvertes.

L’équipe « faites comme chez vous »

Moghreb de Tétouan

Si le Maroc a finalement décidé de ne pas organiser la prochaine Coupe d’Afrique des nations, il s’est tout de même gardé la Coupe du monde des clubs, compétition qu’il accueille pour la deuxième année consécutive. Le deal de la FIFA est le suivant : le pays qui reçoit a le droit d’inviter le club vainqueur du championnat national pour participer au tournoi. L’an dernier, ça avait très bien réussi au Raja Casablanca, finaliste surprise face au Bayern de Munich (0-2). Cette fois-ci, c’est donc le Moghreb de Tétouan qui est de la fête, une formation certes bien moins connue que le Raja, mais qui est en passe de devenir l’une des places fortes du football marocain avec deux titres acquis lors des trois dernières saisons, en 2012, puis donc au printemps dernier. Pas mal en galère ces temps-ci, l’équipe du Nord du pays, proche de Tanger, n’a plus gagné en championnat depuis fin octobre et reste sur une fâcheuse défaite 0-2 concédée à domicile face au Kawkab de Marrakech. Pas la meilleure préparation avant d’affronter Auckland City ce soir à Rabat lors du match inaugural de ce Mondial… Un joueur est à surveiller particulièrement : Moussine Iajour, qui connaît bien la compétition pour avoir inscrit 2 buts l’an dernier sous les couleurs du Raja Casablanca.

L’invité du bout du monde

Auckland City FC

Chaque année, Auckland City FC a pratiquement sa place attitrée pour les festivités. Normal pour le meilleur club de Nouvelle-Zélande, qui règne quasiment sans aucune concurrence sur le football océanique depuis que les Australiens sont partis se frotter aux Asiatiques (voir ci-dessous). En 9 participations à la Ligue des champions du coin, le club de la capitale néo-Z l’a emporté 6 fois et va donc participer au Mondial des clubs pour la sixième fois – un record en la matière – et la quatrième fois consécutivement. Pour quel bilan jusqu’à présent ? 6 défaites et 2 victoires, les deux fois en 2009, contre Al-Ahli (celui des Émirats arabes unis, 2-0) et le TP Mazembe (3-2). Le capitaine actuel, Ivan Vicelich, 38 ans tout de même, va participer à son cinquième Mondial. Sinon, dans l’effectif d’Auckland, absolument aucune tête connue, mais pas moins de 13 nationalités différentes représentées ! L’an dernier, l’équipe s’était inclinée d’entrée 1-2 face au Raja Casablanca.

L’Asiatique pas vraiment asiatique

Sydney Wanderers

Et le représentant du continent asiatique est… un club australien ! Oui, c’est possible, depuis que la Fédération australienne de football a été autorisée à intégrer la Confédération asiatique pour donner une concurrence plus consistante à sa sélection et à ses clubs au niveau international. Le foot aussie en a vite profité par l’intermédiaire du club de Sydney Wanderers, champion d’Australie en 2013 et vainqueur de la dernière Ligue des champions de l’AFC, en éliminant notamment le tenant du titre chinois Guangzhou Evergrande, le FC Séoul et les Saoudiens d’Al-Hilal en finale. Pas mal du tout pour un club créé seulement en 2012 ! Une ascension fulgurante qui doit notamment à l’entraîneur Tony Popović (rien à voir avec l’immense Gregg), ancien international aux 58 sélections. Dans son équipe, peu de noms connus, si ce n’est le Néerlandais Romeo Castelen, ex-Feyenoord et Hambourg notamment. Attention à ne pas confondre : il ne s’agit pas de l’ancien club d’Alessandro Del Piero, qui a évolué dans l’autre club de la ville, le Sydney FC.

La formation « One, two, three »

ES Sétif

C’est un véritable événement pour le football algérien de voir un de ses clubs représenter le continent africain sur la scène mondiale. L’ES Sétif en a bavé pour participer à cette Coupe du monde, en remportant le 1er novembre dernier la Ligue des champions de la CAF face à l’AS Vita Club, représentant la RD Congo (3-3 sur l’ensemble des deux matchs, victoire à la règle du but à l’extérieur). En demi-finale, il avait fallu écarter un autre club congolais, le TP Mazembe de Patrice Carteron. La bataille a été dure à mener, avec le championnat domestique en parallèle, et les Aigles Noirs ne devraient pas arriver au top de leur condition physique. L’entraîneur Kheïreddine Madoui va notamment devoir composer sans le défenseur Abdelghani Demmou. Ils auront un premier test à leur portée en quart de finale face au vainqueur du match Tétouan/Auckland, avant une possible demi-finale face à San Lorenzo. Pour affronter le Real en revanche, il va falloir se hisser jusqu’en finale…

Les « un jour, peut-être ? »

Cruz Azul

Si le football mexicain règne pratiquement sans partage sur la scène nord-américaine, ça coince en revanche systématiquement lorsqu’il s’agit de se mesurer à des équipes d’autres continents. En dix éditions du Mondial des clubs, jamais une formation de la zone CONCACAF ne s’est hissée en finale. Cruz Azul, victorieux des compatriotes de Toluca lors de la dernière finale de la C1 nord-américaine, va relever le défi pour sa première participation, même si ça paraît assez improbable, puisqu’après un quart de finale contre Sydney, il va falloir se coltiner le Real Madrid en cas de qualification pour les demi-finales… Dans l’effectif, peu de têtes connues, si ce n’est les internationaux José de Jesús Corona, Francisco Rodríguez et Marco Fabián, ainsi que l’Argentin Mauro Formica.

Le « cyclone » béni

San Lorenzo

Vainqueur de la dernière Copa Libertadores en éliminant respectivement Grêmio, Cruzeiro, Bolivar et les Paraguayens du Club Nacional en finale, San Lorenzo participe pour la première fois à la compétition. Les Argentins aimeraient faire au moins aussi bien que les compatriotes de Boca Juniors et Estudiantes, finalistes de l’épreuve en 2007 et 2009. Et si ça veut bien sourire, pourquoi ne pas viser carrément la gagne ? Chez les représentants sud-américains, ce sont à chaque fois des clubs brésiliens qui ont réussi l’exploit de gagner face à un adversaire européen : quatre fois en tout, mais une seule fois lors des sept dernières éditions avec la victoire de Corinthians face à Chelsea en 2012. Si les vétérans de la défense Mario Yepes et Mauro Cetto sont bien là, l’incertitude demeure quant à la présence de Leandro Romagnoli le milieu offensif, qui revient tout juste de blessure. Le pape François, grand fan du « Cyclone » – le surnom du club – n’a plus qu’à prier pour espérer un bon rétablissement et de bonnes performances de son équipe de cœur.

Le très gros favori

Real Madrid

Tiens, une Coupe du monde des clubs : ça ferait joli à mettre sous vitrine et à montrer au public du musée du Real ! Ce trophée est d’ailleurs l’un des seuls qui manque au palmarès du club madrilène, qui avait essayé de le conquérir lors de la première édition en 2000, mais avait lamentablement échoué en terminant au pied du podium. C’était l’époque de Raúl, Morientes, Anelka, Redondo, McManaman, Savio, Geremi, Roberto Carlos, Hierro… Dans l’effectif actuel, ils sont deux à avoir déjà remporté la compétition : Cristiano Ronaldo en 2008 avec Manchester United et Toni Kroos en 2013 avec le Bayern. Entrée en lice des artistes le 16 décembre à Rabat contre le vainqueur du match entre Sydney et Cruz Azul.

Les notes de Koh-Lanta : la tribu maudite

Par Régis Delanoë

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