- France
- Ligue 1
- 11e journée
- Reims/Monaco (0-1)
Monaco s’impose face à une belle équipe rémoise
Dans un match à forte intensité, l'AS Monaco est parvenue à prendre le meilleur sur des Rémois volontaires, mais plus maladroits que leurs adversaires. Une victoire 1-0 qui permet aux Monégasques de se donner un peu d'air au classement.
Stade de Reims 0-1 AS Monaco
But : Bernardo Silva (11e) pour Monaco
C’est peut-être l’un des plus grands classiques du football. La fameuse grosse occasion ratée qui débouche sur un but adverse dans la foulée. Magnifiquement servi par Kiey, Nicolas de Préville prend sa chance d’une frappe lourde. Vigilant, Subašić doit tout de même s’y prendre à deux fois pour capter le ballon. Les mains sur la tête, le joueur rémois sait qu’il avait là l’occasion d’ouvrir le score. Mais ses regrets n’en sont qu’à leurs débuts, car une minute plus tard, Bernardo Silva coupe parfaitement un centre de Nabil Dirar pour inscrire le premier but de la rencontre. Premier et également unique. Car au terme d’un match incroyablement intense, c’est bien sur ce score de 1-0 que les deux équipes se séparent.
Des débuts en fanfare
Difficile de savoir si le passage à l’heure d’hiver a permis aux deux équipes d’arriver sur la pelouse du stade Auguste-Delaune plus reposées, mais toujours est-il que cette rencontre n’aura mis que quelques minutes pour s’enflammer. Alors qu’Oniangué voit sa tête frôler la transversale de Subašić après seulement deux minutes de jeu, Toulalan se charge de la réponse monégasque dans la foulée avec une belle demi-volée qui oblige Placide à un arrêt réflexe. Les deux équipes se rendent coup pour coup dans une intensité assez incroyable pour un début de match.
Les temps morts sont inexistants, et les Rémois n’ont pas le temps de regretter la frappe de De Préville captée par Subašić que Bernardo Silva surgit dans leur surface pour reprendre victorieusement, de la tête, un centre tendu de Nabil Dirar. Le rythme ne faiblit pas, la balle circule à toute allure d’un camp à l’autre, un véritable régal pour les yeux. Alors que la mi-temps pointe le bout de son nez, Reims frôle la correctionnelle et peut remercier la chance, lorsque Carillo, en l’espace de sept minutes, vient taper, par deux fois, le poteau droit de Placide.
Une intensité toujours folle
Les quinze minutes de pause ne semblent pas avoir coupé les deux équipes dans leur élan, et cette seconde période repart sur les mêmes bases que la première. Pašalić se montre d’abord trop gourmand dans la surface avant de voir sa belle frappe du gauche venir titiller la transversale de Placide. Si les hommes de Jardim font preuve d’une meilleure maîtrise dans l’ensemble, les locaux sont loin d’être ridicules et livrent une prestation plus qu’honorable. Valeureux, les locaux sont présents dans les duels, peut-être un peu trop, même, à l’image de Devaux qui récolte deux cartons jaunes en sept minutes, laissant ainsi ses coéquipiers en infériorité numérique.
Un coup du sort qui n’affaiblit pas le stade de Reims, preuve en est avec cette belle frappe de Charbonnier que Subašić parvient à détourner au prix d’une superbe envolée. De son côté, l’ASM tente de placer le coup de grâce, mais Placide se montre vigilant, comme en témoigne sa sortie dans les pieds d’un Dirar idéalement placé. Les dernières minutes sont irrespirables, et Siebatcheu trouve même le poteau dans la dernière minute du temps additionnel. Un dernier regret pour Reims qui s’incline finalement de façon assez logique face à l’ASM.
Par Gaspard Manet