- France
- Ligue 1
- 4e journée
- Marseille/Monaco (1-2)
Monaco renverse l’OM
Grâce à deux buts en seconde période de Falcao et Rivière, Monaco est allé s’imposer au Vélodrome (2-1) en clôture de la 4e journée. Diawara et Toulalan sont sortis sur blessure en début de match.
Marseille 1-2 MonacoButs : Lucas Mendes (43e) pour l’OM ; Falcao (47e) et Rivière (79e) pour Monaco
C’était le premier gros choc de cette Ligue 1, et il a tenu ses promesses. En partie, du moins. Un Vélodrome bouillant, des buts, des rebondissements et, finalement, un succès de prestige pour Monaco (2-1), dont la puissance offensive a fini par faire la différence. On voulait voir ce dont les deux lascars étaient capables face à un rival de gros calibre, on a eu des débuts de réponse. D’abord dominateur grâce à un collectif mieux huilé, l’OM s’est fait renverser par un Monaco pas encore prêt, mais déjà très dangereux. Et pas seulement parce que Ranieri possède l’un des meilleurs numéros 9 du monde dans son effectif, puisque c’est Rivière, qui a pris sa place, qui est allé offrir les trois points aux siens. Côté marseillais, Payet est passé inaperçu et la défense centrale a souffert. Pour le reste, tout n’est pas à jeter, loin de là.
Lucas Mendes, l’inattendu
Jump raisonne sur un Vélodrome déjà sexy et plein à craquer, les drapeaux phocéens flottent sur les virages, Marion Bartoli prend des photos et Diawara se claque. Deux minutes de jeu, changement. Solidaire, Toulalan quitte à son tour le terrain dans la foulée, lâché lui par son adducteur. La partie commence pour de bon, et c’est Monaco qui la prend par le bon bout, grâce à un Fabinho ultra-offensif dans son couloir droit. Pas de chance pour les visiteurs, Carrasco oublie d’ouvrir le score sur le service en retrait de son collègue brésilien. Après un temps de retard, l’OM entre dans son match et prend le contrôle du jeu, avec Valbuena, très disponible, à la baguette. Plus fluides collectivement et maîtres du milieu de terrain grâce à l’excellent travail de récupération de leur paire Romao-Imbula, les Marseillais sont les plus dangereux. Et nettement. Le quatuor offensif local est très mobile, les centres s’enchaînent d’un côté comme de l’autre, mais Gignac puis Ayew trouvent le mauvais côté du poteau de Subašić. La récompense viendra finalement de la caboche de Lucas Mendes, qui domine Abidal et fait rugir de plaisir le Vélodrome juste avant la mi-temps (43e).
Rivière sur son nuage
Côté monégasque, le trio Carrasco-Moutinho-Ocampos a du mal à exister et combiner. Mais voilà, plus qu’un Tigre, les hommes de Ranieri ont un renard. Un marquage un peu lâche de Mendes, et Falcao remet d’entrée les siens dans la partie (47e). Piqué au vif, l’OM repart de plus belle avec un Ayew virevoltant et malheureux, son tir s’écrasant sur le poteau. Les débats se sont équilibrés, Monaco joue plus haut, Ocampos se libère, Falcao est menaçant et c’est cette fois Mandanda qui remercie son poteau, sur un coup de boule de Kurzawa. Légèrement touchée à la cheville, la star colombienne doit laisser sa place à Rivière et son immonde coupe de cheveux, James Rodríguez et ses 45 millions d’euros restant eux tranquillement assis sur le banc. Les minutes passent et c’est de plus en plus dur pour les locaux, dont le bloc s’est étiré, laissant des espaces énormes aux attaquants monégasques. Trop d’espaces. Mandanda sauve les siens une fois, puis deux, mais s’incline face à Rivière, trop vif pour la charnière phocéenne (79e). Fatigués, les Marseillais ne reviendront pas. Ils semblent être tombés sur plus forts qu’eux.
par Léo Ruiz