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- Villarreal-Monaco (1-2)
Monaco prend une sérieuse option
Idéalement lancé par un penalty de Fabinho en tout début de partie, Monaco est allé chercher la victoire à Villarreal (1-2). L'ASM ne pouvait rêver mieux une semaine avant de recevoir des Espagnols très moyens. La Ligue des champions est à portée de main.
Villarreal CF 1-2 AS Monaco
Buts : Pato (36e) pour Villarreal // Fabinho s.p. (3e) et Silva (72e) pour Monaco
Sept sur sept. C’est la note de Fabinho en Ligue 1 quand il s’agit d’examiner ses penaltys. C’est simple : le Brésilien n’a jamais raté une tentative en championnat avec l’AS Monaco. Pourquoi en serait-il autrement en Coupe d’Europe ? Quand l’arbitre a sifflé une faute sur son coéquipier Dirar en pleine surface dès la première offensive française, l’ancien du Real s’est donc emparé du ballon. Et n’a pas tremblé. Le match venait à peine de commencer.
Pourtant, avec ce pion si important à l’extérieur, on savait déjà que la Principauté s’en sortirait. Fabinho a ainsi lancé ses coéquipiers qui, malgré l’égalisation de Pato, sont parvenus à doubler le score par Silva, déjà décisif le week-end dernier en Ligue 1. Ces deux transformations permettent à la bande de Jardim de croire encore davantage à la Ligue des champions. De s’en approcher tout près. Suffit désormais d’un tout petit nul à Louis-II la semaine prochaine pour participer à la compétition reine.
Villarreal se flagelle, Monaco l’imite
Pas de Sidibé ou Falcao, toujours blessé, mais du Germain et du Silva pour répondre à Pato. Comme rien ne va plus à Villarreal (blessure de Soldado, départ de Marcelinho, ambiance à pleurer…), le sous-marin jaune décide de commencer cette double confrontation avec un but de moins, en offrant ce penalty-cadeau par le biais de N’Diaye qui déséquilibre Lemar. Tout bon pour le Monaco de Fabinho, meilleur joueur officieux de l’équipe et expert de l’exercice. Un but à l’extérieur, gratuit en plus, la Principauté accepte.
Les Espagnols tentent bien de rattraper le coup en insistant sur les relatives approximations de Raggi. Sauf que l’ASM reste sérieux et bien en place, toujours à l’affût d’un bon contre à exploiter. Bakayoko, notamment, s’impose en patron dans le milieu de terrain. Son pressing est essentiel dans la bonne tenue des siens. Il faut dire que les locaux, pas dans un super jour, n’inspirent pas trop la crainte. Du coup, les Monégasques choisissent de leur rendre la pareille, en enchaînant les erreurs pour laisser Pato égaliser.
Sans cadeau, rien de beau… sauf Benardo
Après recadrage des deux coachs, les vingt-deux acteurs stoppent les politesses. Les Jaunes gardent la balle pendant que les Rouges gâchent les contre-attaques par de nombreux mauvais choix. Reste que les manquements défensifs sont moindres. Raison pour laquelle Germain et Silva ont du mal à exister. Les fautes prennent progressivement le pas sur les occasions dangereuses, de plus en plus rares. Avec le stade qui sonne creux, un rouge pour Mendy, une détermination qui laisse à désirer et un rythme tout plat, ce barrage donne des petits airs de Ligue 2. Que de faiblesse technique dans les quarante derniers mètres… Est-ce le coffre physique qui pèche en ce début de saison ? Peut-être. Toujours est-il que la deuxième période est d’un ennui mortel… Heureusement embelli par l’action de classe de Bernardo Silva. Bien payé pour les Monégasques de Fabinho. Lequel a su montrer la voie. La voie royale vers la Ligue des champions.
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Par Florian Cadu