- C3
- Barrages
- Leverkusen-Monaco (2-3)
Monaco : machine à pions

Envoyée dans les cordes par le Bayer Leverkusen, l'AS Monaco a encore fait parler la poudre offensivement pour finir par s'imposer en Allemagne (2-3). Une habitude désormais pour les hommes de Philippe Clement qui enquillent les pions depuis le retour du Mondial.
Provisoirement devant avant d’être envoyée au tapis par le Bayer Leverkusen, l’AS Monaco a une nouvelle fois pu compter sur sa force de frappe offensive. Avec trois nouveaux pions au compteur, l’ASM confirme qu’elle s’est, depuis la fin de la Coupe du monde, muée en une redoutable machine à caramels. « Je suis très content, car nous avons enfin passé ce cap. Nous avons su réagir après avoir été menés au score. Mes joueurs ont joué pour gagner. Je veux voir ça à chaque match », savourait Philippe Clement ce jeudi soir. Parfois irrégulière, souvent difficile à décrypter, l’ASM semble en effet avoir gagné en régularité ces dernières semaines, encore plus dans sa capacité à enchaîner les pions. Axel Disasi ce jeudi soir, Eliesse Ben Seghir à Auxerre ou encore Wissam Ben Yedder sur la pelouse de Lorient : les Rouge et Blanc n’ont pas maîtrisé toutes leurs dernières sorties, mais ils ont toujours fini par ramener un petit quelque chose grâce à une attaque en feu depuis la reprise. Avec les trois banderilles de ce jeudi soir, les Rouge et Blanc ont désormais frappé à 27 reprises depuis la fin de la trêve, soit une moyenne de 2,7 pions par rencontre. Des chiffres qui contrastent avec ceux de la saison dernière où les Asémistes n’avaient inscrit que 65 buts en 38 journées de championnat, n’atteignant même pas la barre des 2 pions par match. Ils en ont déjà inscrit 51 cette saison alors qu’il reste encore quinze parties à disputer, preuve de leur progression.
Un effectif de choix
Une des autres différences notables est sans doute la richesse de l’effectif mis à disposition de Philippe Clement. « À n’importe quel moment, lors de n’importe quel match, l’équipe peut marquer », notait d’ailleurs Guillermo Maripan avant de défier le PSG
Monaco envoie Paris par le fond
sofoot.com
Par Florian Porta