- Ligue 1
- J36
- Reims-Monaco (0-1)
Monaco garde le cap du podium en allant battre Reims
Alors que l'Olympique lyonnais ne lui a pas laissé le choix en s'imposant largement face à Lorient, l'AS Monaco a bu cette pression ce dimanche au stade Auguste-Delaune en disposant sans trop de problèmes du Stade de Reims (0-1). L'ASM reste donc troisième de la Ligue 1, à deux journées de la fin.
Stade de Reims 0-1 AS Monaco
But : Matazo (20e) pour les Monégasques Comme ses trois compères à l’assaut des quatre premières places de la Ligue 1, l’AS Monaco se devait de s’imposer en terre rémoise ce dimanche après-midi. Surtout après sa défaite à domicile face à Lyon, la semaine passée. C’est ce qui a été fait, et plutôt bien fait tant les Monégasques n’ont jamais semblé trembler après leur ouverture du score. Wissam Ben Yedder s’est mis en évidence en première période avec une maîtrise technique et des espaces, le Français ayant été récompensé par sa passe plus que décisive sur le but de Matazo, synonyme d’unique réalisation du match. L’ASM garde sa place sur le podium à deux journées de la fin avec 74 points, pendant que le Stade de Reims reste treizième avec 42 unités.
Wissam Ben Leader
Alors que la sieste prend la place de l’apéro après vingt premières minutes sans amuse-gueule, la première occasion des Monégasques se convertit en but. Sur une contre-attaque limpide, Wissam Ben Yedder glisse intelligemment son centre entre les jambes de Yunis Abdelhamid et laisse de marbre toute la défense locale, Eliot Matazo n’ayant plus qu’à ajuster Predrag Rajković (0-1, 20e). La deuxième aubaine des joueurs du Rocher est à nouveau presque concluante, avec encore une fois Ben Yedder au parfait décalage pour Matazo. Ce dernier crochète le gardien rémois pour s’ouvrir le chemin du but, mais opte finalement celui de la sortie de but en se prenant les pieds dans le tapis (25e). Le Stade de Reims répond enfin par l’intermédiaire de son meilleur buteur Boulaye Dia, mais sa frappe intéressante est stoppée par l’art du grand écart de Benjamin Lecomte (28e). Alors que la partie retrouve les séquences vides des premières minutes, une (très) mauvaise passe en retrait nécessite l’intervention dans la surface de Wout Faes d’un tacle engagé. Sur le ballon, aux dépens de Kevin Volland : le point de penalty est indiqué par l’arbitre. Sauf que cette fois, la VAR démontre pour une fois toute son utilité lorsqu’elle corrige cette décision (45e+2).
Posé sur son rocher sans vague
Comme souvent cette saison, les Rémois reviennent des vestiaires tambour battant. Une belle action collective emmenée par Nathanaël Mbuku, d’ailleurs très en vue, permet aux locaux de se trouver en position d’égaliser sur un bon centre de Ghislain Konan pour Wout Faes (56e). Les jambes se délient des deux côtés et les Rémois se libèrent, à l’image de la praline de Mathieu Cafaro à 25 mètres (57e). Mais comme souvent cette saison, l’énergie injectée par Reims retombe dès l’heure de jeu, permettant à Monaco de commencer à verrouiller tout en posant le pied sur le ballon dans le camp de ses adversaires. Quelques situations lui permettent d’espérer plier boutique, comme cette frappe en pivot à bout portant de Wissam Ben Yedder (77e). Après une passe dans l’axe hasardeuse de Ghislain Konan, Kevin Volland est bien lancé par Aurélien Tchouaméni et a clairement la balle de break au bout du pied. Reste qu’il préfère décaler, au lieu de frapper (79e). Youssouf Fofana est ensuite aux commandes d’un trois-contre-deux, et à un cheveu de prendre à contre-pied Rajković (90e+2). Pas de panique sur le dernier ballon dans sa boîte, Monaco peut repartir avec son précieux succès dans la course à la Ligue des champions.
Reims (4-3-3) : Rajković – Foket, Faes, Abdelhamid, Konan – Munetsi, Cassamá (Kutesa, 65e), Chavalerin – Mbuku (Touré, 75e), Dia (Sierhuis, 86e), Cafaro (Flips, 66e). Entraîneur : David Guion.
Monaco (4-4-2) : Lecomte – Disasi (Sidibé, 65e), Badiashile, Maripán, Caio Henrique – Aguilar (Matsima, 90e+1), Tchouaméni, Fofana, Matazo (Martins, 65e) – Volland (Ballo-Touré, 90e+1), Ben Yedder (Golovin, 79e). Entraîneur : Niko Kovač.
Par Alexandre Delfau, au stade Auguste-Delaune