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Milan ressuscité, MU et Chelsea presque qualifiés
Un mercredi soir plus cohérent que le mardi. Mais pas moins fou avec 6 cartons rouges en tout, encore 3 csc et 18 buts quand même. Dans les groupes B et D, la 3ème journée est déjà synonyme de qualification pour les gros. En revanche, dans les groupes A et C, elle redonne à chaque équipe le droit d'y croire.
GROUPE A
Juventus Turin-Maccabi Haïfa : 1-0
Partie agréable sous un temps pourtant exécrable. Des trombes d’eau. La Ligue des Champions prend des airs d’Un jour sans fin pour des Israëliens qui tiennent, tentent, jouent mais perdent encore sur le plus petit des scores. Car ce soir, ils ont refait le même match que contre Bordeaux malgré une relative domination de la Juve dans l’ensemble. S’il n’y a qu’un goal à se mettre sous la dent, c’est la faute à deux grands gardiens de but : Davidovich, côté gauche, et Gigi Buffon, côté droit. Le premier s’est simplement troué sur un coup-franc (encore un coup de pied arrêté !) tiré de la gauche aux abords de la surface de réparation. A la baguette, Diego qui dépose le cuir, juste devant le gardien, sur le crâne du déménageur Chiellini. A 10 contre 11 suite à l’expulsion de Tiago Dutra, les Ritals ont quand même trouvé le moyen d’avoir des sueurs froides. Heureusement Buffon était là ! La Juve renoue avec les 3 points et s’en sert pour repasser devant le Bayern.
Buts : Chiellini (48è) pour la Juve.
Buts : Ciani (29è), Planus (40è) pour Bordeaux. Ciani (6è, csc) pour le Bayern Munich.
GROUPE B
CSKA Moscou-Manchester United :0-1
Match longtemps incertain, domination changeante, temps forts, temps faibles sur une pelouse artificielle à jamais déconcertante, et au finish, c’est Manchester qui palpe les trois points. Malgré une kyrielle de forfaits -Rooney, Giggs, Fletcher et Evra- les Reds peuvent ce soir tranquillement voir venir. Grâce à l’homme de la semaine, déjà buteur samedi, l’Equatorien Luis Antonio Valencia. Côté gauche, Nani centre pour la tête de Berbatov qui remise sur sa droite au second poteau. Valencia déboule et fusille Akinfeev dans un angle impossible. Trois matchs, trois victoires. Ça s’est fait ! Là où Arsenal a failli hier, MU s’en sort dans un groupe aussi peu ragoûtant.
But : Valencia (86è) pour Manchester.
Wolfsburg-Besiktas : 0-0
L’Europa Ligue avait un jour d’avance. Le champion d’Allemagne avait l’occaz’ de s’assurer la deuxième place du groupe B. Rendez-vous manqué. A la place, les Allemands ont offert un match où le maître mot fut ennui. Le clou du spectacle fut la baffe de Grafite sur Ibrahim Kas, trop collant à son goût. Carton rouge direct. Un match à vite oublier.
Buts : Rien à signaler.
GROUPE C
Real Madrid-Milan AC : 2-3
16 coupes d’Europe sur le terrain. Des gros doutes néanmoins de part et d’autre. Le Real se pose des problèmes de riche. Après Ronaldo, le cas Karim Benzema est à l’ordre du jour. Vaut-il le coût ? Finalement, Higuain, n’est-ce pas meilleur ? Du côté du Milan, le diagnostic est plus sérieux après un début de saison catastrophe et la défaite à la maison contre Zürich. Une fois le contexte posé, le match pouvait avoir lieu. En résumé, ça donne 60 minutes madrilènes puis 30 dernières minutes milanaises. Le reste s’appelle le réalisme. Le Real n’a marqué qu’un but dans son temps fort contre deux pour le Milan. Pour le reste, l’égalité était parfaite. Un penalty refusé au Real, un but refusé au Milan par l’arbitre De Bleeckere. Un but sur une bourde de Dida, et un but sur une sortie à la louche de Casillas.
En détail, le Real démarre fort. 19è : Dida capte bien une frappe de Granero, mais son genou trop haut tape le ballon. Qui retombe dans les pieds de Raul qui traîne en renard, au cas où Dida serait tenté de faire un impair. Bien vu, ça fait 1-0. Emboîtent le pas une cascade de situations chaudes pour les Espagnols. Sans succès. A l’inverse, sur sa deuxième frappe, Milan trouve les filets. Pirlo à la 63ème tente des 35 mètres. La balle flotte et ne peut passer plus près du poteau gauche madrilène. Casillas n’y peut rien sur ce coup. 1-1. Mais pas sur le suivant où il sort n’importe comment sur une passe en profondeur d’Ambrosini du milieu de terrain pour Pato qui n’a plus qu’à. 1-2. Pelligrini décide alors de faire entrer Drenthe. Coaching payant comme on dit, puisque sur le corner qui suit, Raul la met en retrait au Batave, qui contrôle bien et frappe à ras de terre –bang, bang- le long du poteau droit. 2-2. Imparable, mais pas suffisant. Les dieux du foot ont décidé de sauver Leonardo. Sur leur 5ème action, les Rossoneri inscrivent leur 3ème but. Pato, seul au second poteau côté droit, a le temps de faire signe à Seedorf de lui donner la chique. Ce qu’il s’applique à faire avec le même toucher que la passe pour Inzaghi contre l’OM. Plat du pied reprise de Pato. 2-3 à deux minutes du happy ending, la messe est dite. Leonardo se sent moins étriqué dans son trench. Tout comme Deschamps dans son survêt, qui indirectement bénéficie au classement de ce miracle.
Buts : Raul (19è) et Drenthe (76è) pour le Real. Pirlo (63è) et Pato (66è et 88è) pour Milan.
FC Zürich-Marseille : 0-1
But : Heinze (68è) pour Marseille.
GROUPE D
Porto-Apoel Nicosie : 2-1
Il ne tenait qu’à Porto de plier le groupe D en deux. Chose faite malgré vingt premières minutes chypriotes concrétisées par un centre venu de la gauche. Attaquant et défenseur se jettent et poussent maladroitement le ballon au fond du but. La réalisation y voit un csc de Pereira. Porto réagit immédiatement, bien aidé par un milieu de Nicosie qui fait une passe de la tête pour sa défense. Récupéré par Falcao, il décale Hulk sur la droite qui assure d’un plat du pied placé. Un partout à la mi-temps. En deuxième, c’est encore Hulk qui permet de faire le grand écart, toujours grâce aux Chypriotes. Epaule-main litigieuse dans la surface, et l’incroyable Hulk fait le job d’un contre-pied parfait. On pense que c’est fini lorsque Gonzalez se fait sortir pour une claque ratée. Mais claque quand même. Finalement, plus rien ne se passera et Porto se met au chaud avant l’hiver.
Buts : Hulk (33è et 47è) pour le FC Porto. Pereira (22è, csc) pour Nicosie.
Chelsea-Atletico Madrid : 4-0
Le supporteur retardé par les embouteillages n’aura rien loupé. Seul importait d’arriver pour la deuxième mi-temps. Chelsea a bâti sa victoire à partir de la 40ème en inscrivant un but par quart d’heure. Ouverture par Kalou, sur un centre de la gauche de Cole suite à une feinte de corps inspirée de Ballack. L’Ivoirien la reprend en force sous la barre. Puis corner toujours de la gauche vers la droite. Détente de NBA de Salomon Kalou et ça rentre. Suit une mine de Lampard après un une-deux avec Essien. Il frappe à ras-de-terre entre les jambes adverses à droite d’Asenjo. Enfin un csc pour conclure. L’entrant Malouda, sur un coup-franc de la droite, permet à Perea de s’illustrer puisqu’il dévie la balle de la tête dans son propre but. Chaque année, c’est pareil. La phase de poules pour Chelsea, c’est la routine. Ça fait office à rodage en vue des matchs à élimination directe.
Buts : Kalou (40è et 52è), Lampard (69è) et Perea (90è+1 ,csc) pour Chelsea
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