- Liga
- FC Barcelone/Real Madrid (1-2)
- Notes
Messi n’y était pas
Comme face à Chelsea, Lionel Messi n'a pas réussi à trouver la clé ce soir face au Real Madrid. En même temps, il n'a pas vraiment été aidé par ses coéquipiers...
FC Barcelone
Victor Valdes (3) : Une belle parade, une sortie aux fraises puis une victoire dans le championnat du monde de l’angle mal bouché. Au Barça comme en sélection africaine, le goal est juste le moins bon joueur de champ.
Adriano (Non noté) : On est fort, mais pas au point de noter un joueur qu’on n’a pas vu. Non mais sérieusement, il a joué ?
Puyol (3,5) : Depuis le temps qu’on lui dit de virer tous ces cheveux. C’est bien de vouloir ressembler à une salade frisée, mais quand ça t’empêche de voir le ballon et de le dégager alors qu’il est sur ta ligne: c’est nul.
Mascherano (4) : Avec une échelle ou une paire de Nike Shox (ne faites pas semblant, vous vous en rappelez) il aurait pu lutter dans les duels aériens. C’est bien d’être propre contre Santander, mais CR7, c’est autre chose que Pedro Munitis. En même temps si Piqué arrêtait de se fatiguer au pieu avec Shakira…
Dani Alves (4,5) : Dani a bronzé, c’est bien. Par contre, quand Fabio Coentrao fait un match correct, c’est qu’il y a un problème en face.
Xavi (5) : Des bonnes passes, comme souvent, mais moins de présence. Xavi vieillit et ça se voit. Ce raté sur la passe de Messi, il le mettait il y a un an. Quel raté d’ailleurs…
Busquets (4,5) : Quand il est invisible mais que le Barça gagne, il est génial. Qu’est-ce qu’il se passe quand le Barça perd ?
Alcantara (5,5) : Un enfant tellement estampillé « Masia » que ça fait peur. Pas aidé par ses partenaires, il a été intéressant à la récupération et à la création. Par contre, il va falloir changer ce nom de club de vacances.
Iniesta (6) : Le meilleur joueur que l’équipe des contrôleurs de la RATP n’a jamais compté dans ses rangs. Toujours aussi vif, toujours aussi blanc, le petit fantôme était trop seul. Passer à travers les murs c’est bien, passer à travers Pepe, c’est mieux.
Messi (6) : Tout le monde va lui chier dessus après ce match et c’est triste. L’Argentin est fatigué mais a essayé. Après, c’est sûr que quand on a joué avec Ronaldinho et Eto’o, ça fait chier de voir Tello vendanger des offrandes.
Tello (2) : Le pied droit de Bernard Mendy vissé sur un corps de lâche. S’il est une pépite, c’est juste un petit bout de chocolat dans un Tello de LU. Même son cousin Michel nous fait plus vibrer.
Pedro (?) : Pedro a disparu de la rotation du Pep et quand on voit la perf’ de Tello, on se demande pourquoi.
Fabregas (non noté) : Un bon décrassage après son match pourri face à Chelsea.
Sanchez (7) : Une entrée, une action, un but. Faudel a fait son match. Maintenant, il peut retourner soutenir Sarko.
Real Madrid
Casillas (6) : Sa plus grande lutte ce soir, c’était celle qui l’opposait à un laser vert.
Coentrao (5,5) : Ca va Fabio, tu peux nous le dire que tu as des photos du Mou à poil pour le faire chanter et finir titulaire à chaque match.
Pepe (7) : Plus Mémé que Pepe. Calme tout au long de la rencontre, il n’a pété les plombs qu’une fois, et encore, c’était une petite simulation. De plus en plus calme, il ne va cesser de nous impressionner. Jusqu’au jour de la rechute.
Ramos (7): Avec Casillas, il est celui qui a le plus souffert de la domination barcelonaise de ces dernières saisons. Avec Casillas, il est celui qui kiffe le plus ce soir.
Arbeloa (6,5) : Un ouvrier espagnol. Sauf que lui, il n’est pas au chômage.
Khedira (6,5) : A définitivement remplacé Santos dans le cœur des Tunisiens.
Xabi Alonso (6,5) : Barbe-rousse. La version plus cruelle de Barbe-bleue.
Özil (7) : « Eh, monsieur Mésut, pourquoi vous avez de gros yeux ? » / « C’est pour mieux donner des caviars, mon enfant » .
Di Maria (3): Dans le rôle de l’Angel pourri, on préférait de loin Jessica Alba.
Cristiano Ronaldo (8) : Irina lui a rendu ses couilles, et c’est tout Madrid qui la remercie.
Benzema (7,5) : A définitivement envoyé Higuain au Paris Saint-Germain.
Granero (non noté) : Meilleurs que Granollers, moins bon qu’un Granola.
Par Swann Borsellino