- France
- Ligue 1
- 27e journée
- AS Monaco/PSG (0-0)
- Les notes
Mes charnières bien-aimées
Impériales ce dimanche soir, les charnières Toulalan-Wallace et Marquinhos-Thiago Silva ont tenu les attaques adverses en respect. Au final, seul Javier Pastore aura réussi à dynamiter une rencontre finalement décevante.
AS Monaco
Subašić (7) : L’homme au maillot vert est aussi à l’aise face aux émeutes parisiennes que devant un parterre de personnalités européennes. Danijel Cohn-Bendit.
Kurzawa (6) : Depuis le match des Espoirs face à la Suède, on dit de lui qu’il est un gosse arrogant. Son hommage capillaire à Wagneau Eloi prouve qu’il respecte les anciens.
Toulalan (7) : Très bon match de Loïc Perrin.
Wallace (7,5) : La dernière fois qu’un Wallace a fait autant de victimes dans sa surface, c’était à Detroit et avec une énorme touffe de cheveux sur la tête. Une pensée pour toi, Big Ben.
Touré (4,5) : Épatant face à Arsenal, le jeunot n’avait pas la caisse ce soir et a été remplacé par Nabil Dirar. Alpapy Touré.
Kondogbia (6,5) : Ce dimanche, pour Monaco, la seule chance de marquer était la frappe déviée. La seule mission que le Kondog n’a pas réussi ce soir.
Fabinho (4) : Fabio Henrique Tavares. Soit un jumeau-de, un ancien défenseur-caravane de Bordeaux et un rôle de Titoff. Pas étonnant que ce soit compliqué ce dimanche.
Ferreira Carrasco (4,5) : L’allégorie de Montpellier : beaucoup de talent et du déchet à en remplir des bennes par dizaines. Remplacé par Matheus, qui a déjà plus joué que Dória en Ligue 1.
Moutinho (4) : On a retrouvé le Moutinho Ligue 1. Vivement le match retour face à Arsenal.
Bernardo Silva (5,5) : En face, il y avait Bernardo Mendy, aka Gregory van der Wiel. Pas jaloux qu’on lui vole la vedette, Silva a joué son jeu et en a emmerdé plus d’un avec son profil fou de technicien-bagarreur.
Martial (5) : Du talent à revendre, mais aucune occasion à se mettre sous la dent. Remplacé par Berbatov qui a également commencé son échauffement en vue de la Ligue des champions.
Paris Saint-Germain
Sirigu (5) : Occupé à temps partiel. Un chômeur de catégorie B et C.
Maxwell (6) : Impassable, impassible. Lucas Digne a plus de chance de gagner le concours du plus beau nez que de lui piquer sa place.
Marquinhos (7) : Arsenal avait Mertesacker, Paris a Marquinhos. De quoi arrêter la hype autour de Martial.
Thiago Silva (7) : Son association avec le petit marquis a été d’une solidité extrême. Car quand il n’est pas obligé de compenser les accès de folie de son ancien compère David Luiz, Thiago fait le taf. Mieux que personne, mieux que tout le monde.
Van der Wiel (3) : Tout sauf un hasard, les monégasques ont constamment cherché le département droit tenu par Grégory. Et quand il est sorti, ses centres n’ont jamais atteint la région des 16 mètres. Van der Wiel et vilain.
David Luiz (6) : Monstrueux dans l’impact tout au long de la partie, David a péché lorsqu’il a fallu caresser le ballon et délivrer la passe juste. Doué pour le sexe sauvage, moins quand il s’agit de faire l’amour.
Matuidi (5,5) : Moins en vue que ses fantasques acolytes, le Français n’a pas été plus sanglant au moment d’apporter le surnombre et d’opérer un coup d’état devant. Blaise Compas rayés.
Verratti (6,5) : Hormis son tacle de sagouin en début de partie, Marco a une nouvelle fois fait tourner les têtes par sa technique. Y compris la sienne, martyrisée par les 156 tours qu’il a effectués sur lui-même. Un Norufen Flash, et au dodo.
Pastore (6,5) : Des gestes aguicheurs, une posture qui excite et le sentiment que le succès va être au rendez-vous. Britney Spears dans Baby One More Time.
Lavezzi (5) : Je cours, je dribble, je rate : Ezequiel n’est pas décidé à changer de mélodie et nous sert à chaque fois la même soupe. Le Christophe Maé du football. Et ça fait mal.
Cavani (4) : Pour lutter contre son inefficacité, Zlatan aurait décidé de se faire tatouer Edinson sur le torse. Définitivement.
Par Swann Borsellino et Raphaël Gaftarnik