- Serie A
- J10
- Napoli-Roma (1-1)
Mertens sauve Naples au buzzer
Rapidement mené au score à la suite de l'ouverture du score d'El Shaarawy, le Napoli s'est longtemps cassé les dents sur les boucliers levés de la Roma. Avant d'arracher tardivement le nul grâce à un pion de Mertens.
SSC Napoli 1-1 AS Roma
Buts : Mertens (90e) pour le Napoli // El Shaarawy (14e) pour la Roma
Ils ont longtemps pensé qu’il leur suffirait d’une seule flèche. Rapidement devant au score, mais nettement dominée par les Partenopei, la Roma a galopé dans tous les sens. Comblé les brèches. Rafistolé les failles. Rebouché les trous d’une défense prise d’assaut pendant quasiment toute la rencontre. De louables efforts finalement réduits à néant par un homme : Dries Mertens, qui a déboulé pour égaliser aux abords du temps additionnel.
Duel stylistique
Sept victoires en neuf rencontres de Serie A, un match brillant face au PSG en milieu de semaine : Naples a – comme souvent – la tronche ainsi que le bulletin de l’élève modèle, et déroule studieusement ses gammes en début de match. Comme de coutume, l’ensemble flatte les mirettes. À l’image des arabesques de Fabián Ruiz qui s’amuse comme un enfant le soir de Noël avec la défense romanista avant de servir Insigne, dont la frappe est déviée in extremis par Manolas. Joli, mais plus cosmétique qu’autre chose alors que le compteur but des Napolitains stagne toujours à zéro. L’efficacité, elle, est du côté des Romanisti. Notamment parce que la défense des Azzurrisemble prise de graves déconnexions neuronales.
Ünder en profite pour débouler comme un fou furieux aux abords de la surface et sert El Shaarawy, qui trucide Ospina à bout portant. Le match se transforme alors en opposition de style, les Partenopeimonopolisant la gonfle face à une Roma qui touche assez peu le ballon. Mais qui pique très bien en contre : Džeko efface Ospina… avant de voir sa frappe dans la surface sauvée sur la ligne par Albiol. De leur côté, les Napolitains font tourner la gonfle à toute vitesse façon flipper, et cartonnent tour à tour la cage d’Olsen. Milik, Callejón et Hamšík allument ainsi successivement le but adverse, mais restent imprécis au moment de conclure.
Mertens, sauveur tardif
L’histoire se répète après la pause. Naples maîtrise, envoie un bon paquet de centres qui feraient frissonner n’importe quelle défense, mais la Louve reste zen et s’astreint à une discipline militaire derrière, où tout le monde met la main à la patte. Ancelotti, qui commence à sentir l’embrouille, fait alors entrer Mertens pour tenter de renverser la table. Un coaching prophétique : servi involontairement par Callejón, le Belge assassine Olsen à bout portant à la 90e minute. De quoi permettre au Napoli d’arracher un nul parfaitement mérité. Même si la Juventus, elle, doit doucement ricaner sous sa cape ce dimanche : voilà la Vieille Dame avec six points d’avance sur son dauphin napolitain.
Empoli (4-4-2) : Ospina – Hysaj (Malcuit, 70e), Raúl Albiol, Koulibaly, Mário Rui – Callejón, Allan, Hamšík, Fabián Ruiz – L. Insigne, Milik (Mertens, 55e). Entraîneur : Carlo Ancelotti.
AS Roma (4-2-3-1) : P. Olsen – Santon, Manolas, Juan Jesus, Kolarov – Nzonzi, De Rossi (Cristante, 43e) – Lo. Pellegrini, Ünder (Florenzi, 65e), El Shaarawy – Džeko. Entraîneur : Eusebio Di Francesco.
Résultats et classement de Serie APar Adrien Candau