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Maxwell : « J’ai un énorme amour pour ce qu’on a construit à Paris »
Maxwell a une trentaine de titres à son palmarès, a connu Mourinho, Guardiola, Ancelotti, Messi, est devenu l’ami d’Ibrahimović. Maxwell, aujourd’hui responsable du développement du football à l’UEFA, nous a accordé une heure, en tête-à-tête, lors d’un de ses passages éclair au Brésil.
10h45. São Paulo. Le hall d’un hôtel cinq étoiles. Nouveau message. Maxwell Andrade. « Est-ce qu’on peut faire l’interview à côté de la piscine ? » La réception de l’hôtel accepte. « C’est plus tranquille là-bas, on pourra discuter de tout, sans stress, je descends », écrit l’ancien joueur du PSG. Maxwell Scherrer Cabelino Andrade aime la tranquillité. Il arrive, bermuda, tee-shirt, toujours ses cheveux longs, moins denses avec l’âge, mais qui ont l’air de sortir d’une douche. Chaque mois, il revient à São Paulo pour voir deux de ses enfants, les deux autres vivant avec lui en Suisse. Maxwell aime la tranquillité et pour être tranquille, il n’a rien trouvé de mieux que d’aimer tout le monde, journalistes y compris. Check tennis pour saluer, grand sourire, « grande prazer » ( « grandement enchanté » ). Il sait qu’il ne dira du mal de personne, il laisse son frère s’installer un peu plus loin. Une fois à table, les premiers sujets sont ceux d’une conversation au bureau : météo, Suisse, emploi du temps chargé, âge des enfants. Il a dans une main une tasse de café, qu’il boira, dans l’autre son téléphone, qu’il ne touchera pas pendant l’heure, par politesse. Il ira ensuite chercher ses enfants à l’école. L’image est maîtrisée, la communication aussi, ce n’est pas pour rien qu’il est désormais responsable du développement à l’UEFA. Maxwell a beau faire de la politique, il a tout de même quelques anecdotes dans son sac.
Vous ne travaillez plus pour le PSG (il y a été coordinateur sportif après sa retraite de joueur, puis ambassadeur au Brésil), vous pouvez nous le dire maintenant : pourquoi le PSG n’arrive pas à gagner la Ligue des champions ?C’est une question difficile. Je crois que ce titre, qui était un désir, est devenu une obsession essentiellement à cause des gens, du public. Or, un tel projet doit être construit lentement. Je crois que c’est difficile de trouver un pourquoi, mais ce qui est certain, c’est que cette équipe est compétitive.
On dit parfois que le club place ses joueurs sur un piédestal, que c’est le problème…Je pense que c’est compliqué pour un observateur extérieur d’avoir les connaissances nécessaires pour parler de ce qui se passe vraiment à l’intérieur. Pour moi, le club a beaucoup grandi, les fans peuvent être fiers de ce que le PSG est devenu en dix ans, en matière de marque sportive. On espère évidemment des titres européens, les joueurs doivent croire que le plus important, c’est l’intérêt du club, mais c’est difficile de parler d’où on est des relations entre le club et ses joueurs.
Vous qui avez joué à l’Ajax, à l’Inter ou au Barça, avez-vous perçu cette différence de culture de club ? Pour moi, c’est différent parce que quand j’arrive à Paris (en janvier 2012, NDLR), c’est encore un projet. L’Ajax, le Barça et l’Inter étaient des clubs « déjà formés » , avec une culture et une philosophie différente. Aujourd’hui, le PSG, c’est un club que beaucoup de joueurs veulent rejoindre. Quand je suis arrivé, le Qatar venait de racheter le club, mais ce que je peux dire, c’est que nous, les joueurs qui sommes arrivés au début, on a, encore aujourd’hui, un énorme amour pour ce qu’on a construit. On espère que ça s’est transmis aux joueurs qui arrivent maintenant. J’ai toujours des amis là-bas, du président aux personnes de la buanderie. Et si tu vas interviewer les autres qui ont joué à Paris entre 2013 et 2017, ils vont te répondre la même chose : on a créé un lien fort entre nous, parce que le club attendait beaucoup, on a répondu présent, on s’est identifié au projet, au club…
Alors, c’est quoi l’ADN du PSG ?Aujourd’hui, il y a un nouveau cycle. Ce qui est certain, c’est qu’une mentalité de gagnants a été créée. Le club gagne en France et est reconnu au niveau européen. Maintenant, la culture, l’ADN, c’est difficile à créer. Beaucoup d’entraîneurs sont passés, chacun avec une philosophie différente. Et je suis d’accord avec les supporters : cette culture ne doit pas oublier le passé pour autant. Ce n’est pas le Qatar qui a fait le PSG, je le sais particulièrement, en tant que Brésilien, j’ai admiré plusieurs compatriotes qui sont passés au club. Et je pense que c’est important pour un joueur qui arrive aujourd’hui de connaître cette histoire.
Il y en a un qui a fait comme si cette histoire n’existait pas, c’est votre ami Zlatan (1)…
Écoute, j’ai essayé de lui en parler, hein. Bon, je crois qu’avec le stress, on peut exploser, dire quelque chose qu’on regrette, non ? Lui, en plus, il est spontané, naturel, c’est une partie du problème. J’ai déjà essayé de lui dire de se calmer, mais, dans ces moments-là, il me regardait comme ça (il mime), il disait : « Écoute Max, reste tranquille, tais-toi. » Je savais que ce n’était pas le moment.
C’est à l’Ajax que vous êtes devenus amis.Avec Ibra, on est arrivés presque en même temps à l’Ajax. Le club nous a trouvé un appartement l’un à côté de l’autre. Mais Zlatan avait claqué tout son argent dans une voiture, il fallait qu’il attende la paye, alors je l’ai hébergé durant une quinzaine de jours, et c’est là, vraiment, que notre amitié a débuté. À l’époque, par chance, il n’y avait pas autant d’Internet, pas autant de réseaux sociaux, on passait notre temps ensemble. Entraînement, manger, dormir, on étudiait un peu, on passait le plus clair de notre temps à parler de foot. Même en rentrant à l’appartement, on regardait des vidéos de foot, Pelé, Maradona, les grands, dont Ibra s’inspirait beaucoup.
Vous vous rappelez son arrivée au PSG, six mois après la vôtre ? Il y avait une attente énorme des supporters, mais aussi dans le vestiaire, et pourtant je crois que personne n’imaginait l’impact énorme de sa présence. Tout le monde a l’image de l’impact qu’il a sur le terrain, mais là où il marque le plus, c’est en dehors, chaque jour, à chaque entraînement, avec son exigence. Il exige la perfection de tous, que tout le monde arrive avec un mental de vainqueur. Certains ont été surpris. À chaque petit jeu d’entraînement, il était le meilleur professionnel qu’il pouvait être, il veut tout gagner.
Ça peut créer des tensions, non ?Il y a beaucoup d’histoires, oui. (Rires.) Chaque entraînement est une histoire avec Ibra. S’il gagne, il vient te chambrer, te provoquer ; s’il perd, il veut juste te détruire. Donc vraiment, chaque jour a son histoire selon comment l’entraînement s’est déroulé. Mais à la fin, qu’est-ce qui reste ? Cette exigence, cette volonté qui se répand et contamine tous les joueurs de l’équipe.
En dehors du terrain, vous avez un moment marquant avec lui ?C’était en Italie, on venait de remporter le titre avec l’Inter (leur second, en 2008, NDLR) et lui de marquer deux buts pour offrir le Scudetto. Il était le héros, les supporters étaient en extase, mais dès le lendemain, lui et moi, on était en Suède, avec ses amis, en train de pêcher le saumon, seuls au milieu de rien, en train de manger un hot-dog. Évidemment, ça m’a beaucoup marqué, puisqu’en peu de temps, il est passé de héros à cette personne normale. Je crois que c’est aussi ce qui est nécessaire pour notre équilibre, savoir que le monde tourne autour d’autres choses que le foot. Cette partie de pêche fait partie de nos grands moments.
À la pêche, il est aussi compétitif ?Évidemment que oui ! C’est lui qui doit attraper le plus de poissons, c’est lui qui doit ramener le plus gros poisson ! (Rires.) Mais c’est surtout un gars avec un cœur énorme, ce que j’ai pu constater pendant ce voyage. J’ai vu comment il se consacrait à ses amis, à sa famille… J’ai mis de côté le personnage du footballeur et, dans la vie normale, j’ai vu sa générosité, et c’est la raison pour laquelle nous sommes amis, encore aujourd’hui.
Vous partagez toujours cette passion de la pêche ?On parle de nos enfants, on parle de nos familles, on se remémore des matchs, des histoires avec les entraîneurs, les coéquipiers… On se parle comme les autres jours, sauf que là, on déconnecte. J’aime plus la nature que la pêche. Aujourd’hui en Suisse, je vais courir dans les montagnes. Ce que j’aime, c’est sortir sans téléphone, couper, faire un bon churrasco (barbecue à la brésilienne), blaguer avec mon frère, mes amis, écouter de la musique brésilienne. Parce que le football vous consomme un peu chaque jour.
Vous partagiez aussi avec Ibra un agent, Mino Raiola, qui est décédé récemment. Il était comment, en tant qu’agent ?C’est moi qui ai présenté Ibra à Mino, quand on était à l’Ajax. Zlatan avait besoin d’aide. On a commencé à travailler tous les trois et à devenir vraiment amis, au-delà du terrain. Je crois que Mino était comme ça, jamais simplement un agent, il était quasiment de la famille pour nous, il était proche de nos familles aussi. Je crois que c’est pareil pour les autres joueurs qui ont travaillé avec lui. Il allait plus loin que le devoir professionnel, c’est ce qui faisait de lui un agent exceptionnel. Je crois que quand il est décédé, on a perdu une partie de nous-mêmes. On va tenter de rester proches de sa famille, de la soutenir.
Revenons à Paris. Vous aviez déjà gagné beaucoup de titres avant d’y arriver, puis vous y avez remporté 15 nouveaux trophées. Ça fait beaucoup de fêtes tout ça, non ?Je ne suis pas le meilleur pour faire la fête, mais quand on gagne des titres, je tiens à rester jusqu’au bout, parce que je sais ce que le trophée signifie, l’engagement qu’on y a mis, l’effort tout au long de l’année. Je me rappelle au PSG le premier, le championnat qu’on gagne en 2013 et la fête qui a suivi dans les rues, au point que ça a presque dégénéré (1 million d’euros de préjudice estimé selonLe Figaroà l’époque, NDLR), mais on était si proche des supporters, ça m’a marqué. Et puis je me rappelle le dernier, la Coupe de France face à Angers et Thiago Silva qui me laisse soulever le trophée pour mon dernier match, célébrer non seulement le titre, mais aussi la fin de ma carrière.
C’était qui le plus gros fêtard du vestiaire ?Il y en avait plusieurs, mais celui qui aimait organiser, c’était Pocho Lavezzi. Il adorait célébrer, même si, dans ces moments-là, on se laissait tous emporter. Il aimait aussi organiser des choses en dehors des titres et, d’ailleurs, ça soudait l’équipe. Je me souviens qu’on a fait plusieurs barbecues, certains chez moi, toute l’équipe venait, et on faisait le churrasco. Ça, c’est la culture brésilienne ! Bon, lui, c’était l’Argentin, mais c’est un churrasco quand même. (Grand sourire.) Manger de la bonne viande, boire un bon vin, on mixait notre culture sud-américaine avec la culture française.
Vous avez beaucoup aimé Paris, la ville, on le sent.Je suis amoureux de Paris. La culture, la gastronomie, l’éducation. Je pense que j’ai eu une expérience fantastique et je me rappelle beaucoup certains jours de congé, où je mettais mes écouteurs, je me promenais le long de la Seine et dans des quartiers comme Saint-Germain et j’essayais de visiter, découvrir. Parfois, on dînait avec Lavezzi, on déjeunait avec Ibra, avec d’autres joueurs. J’ai beaucoup apprécié la vie parisienne et je pense que nous, notre génération, notre cycle de joueurs, nous avions une relation très forte avec la ville, avec le club. Et nous avons beaucoup appris à Paris, cela nous a apporté beaucoup, beaucoup plus que ce que nous pouvions donner sur le terrain. Et d’ailleurs, ce que je garde aujourd’hui le plus précieusement, ce sont les relations avec les gens, ça c’est le plus grand titre de ma carrière pour moi.
On dit que vous êtes en partie responsable de la venue de Neymar à Paris. Vous pensez qu’il en a encore sous le pied ? Il est l’objet de nombreuses critiques, y compris au Brésil…Bon, déjà, le grand responsable de la venue de Neymar au PSG, c’est Neymar. Les planètes se sont alignées, parce qu’à l’époque, à mon avis, Neymar est le meilleur joueur du monde, pas en matière de trophées, mais de performances sur le terrain. Il est le plus courtisé du monde d’ailleurs. Ensuite, concernant le Neymar d’aujourd’hui, j’ai beaucoup d’affection pour lui, on se parle encore. Je crois que la combinaison de ses blessures et des résultats du PSG agissent évidemment sur la perception qu’on a du joueur. Après l’amour, la haine, les critiques, c’est normal pour ce genre de grand joueur. Je crois que ce que les gens ne réalisent pas, c’est la force de son désir de remporter la Ligue des champions avec Paris et la Coupe du monde avec le Brésil. C’est vraiment son rêve.
Et vous y croyez, au Brésil, pour la Coupe du monde au Qatar ?Évidemment ! En tant que Brésilien, j’espère que le Brésil ira loin… Maintenant, je vois la France grande favorite. Et je mets aussi un pièce sur l’Espagne, dont j’admire beaucoup le sélectionneur, Luís Enrique. Pour moi, sa seule présence fait de l’Espagne un candidat au titre, avec une équipe très jeune.
Vous l’avez connu à Barcelone ?Oui, il entraînait l’équipe réserve. J’ai un grand respect pour le joueur qu’il était, mais surtout pour la manière dont il mène ses équipes, ses joueurs. C’est un bel exemple, lui aussi, d’exigence, de leadership par l’exemple, grâce à sa connaissance du jeu.
Dans votre bouche, vous qui avez connu d’immenses entraîneurs (Ancelotti, Mourinho, Guardiola, Mancini), ce sont des mots très forts…J’ai eu de la chance d’apprendre beaucoup de grands entraîneurs. Le plus grand avec qui j’ai travaillé, c’est Carlo Ancelotti. J’ai une relation très forte avec Laurent Blanc et Jean-Louis Gasset, mais vraiment, l’homme avec qui j’ai eu la relation la plus forte, c’est Ancelotti. Après, il y a d’autres profils et, sans parler de personnes, mais de connaissances tactiques, du jeu, à ce niveau-là, Pep Guardiola, quand j’étais à Barcelone, chacun de ses entraînements était une leçon. Tous les jours, j’apprenais quelque chose, ça a marqué ma carrière.
Du coup à l’entraînement au Barça, c’était vous qui étiez sur Messi lors des oppositions…J’avais de la chance, à l’entraînement, Messi était plus tranquille qu’en match. Sinon, il est impossible à stopper. Il n’est pas comme Ibra, il choisit ses moments, mais dès que ça montait en intensité à l’entraînement, alors là il enclenchait, il ne voulait plus perdre. Le niveau de performance était exceptionnel, parfois plus qu’en match. Là, j’ai appris à le connaître en tant que personne, comprendre un peu ce qui a fait la magie de sa carrière.
Vous avez la particularité d’avoir été au PSG pour le 1-6 au Camp Nou, et en Seleção pour le 1-7 au Brésil… mais à chaque fois dans les tribunes. Vous avez une image en tête pour chacun de ces matchs ?
Ce que je peux dire, c’est que la remontada est peut-être le plus grand match de la carrière de Neymar au Barça. Moi, évidemment, j’étais dans les tribunes avec l’envie d’aider. La différence, c’est que le 7-1 de l’Allemagne, c’est une immense performance de l’équipe allemande, alors que Barcelone a eu un peu d’aide de la part de l’arbitre. Je crois que lors de la remontada, on a un peu oublié notre philosophie d’avoir la possession du ballon, de jouer. Dans ce match, le PSG n’a pratiquement pas touché la balle. On a appris de ce match ensuite, comme j’ai aussi appris du 7-1. Mais ce qui reste, ce sont les moments après, dans le vestiaire, cette tristesse immense… Personne dans ces moments-là n’est capable de parler, de prendre la parole, personne ne sait comment réagir à ça. On n’y est pas préparé, le football nous l’enseigne. Ce qui me reste, c’est ce sentiment de fragilité et d’impuissance, pendant et après le match.
Vous n’avez que 10 sélections avec le Brésil, même votre page sur le Wikipédia brésilien n’est pas très fournie, malgré votre riche carrière. Vous avez l’impression d’être sous-coté ?Mais tant mieux ! (Rires.) Je peux revenir ici tranquille, voir mes enfants. Je pense que c’est une combinaison de plusieurs facteurs. Déjà, je suis parti très jeune, à 20 ans, je n’étais pas connu ici, je n’ai pas marqué les gens. J’ai été heureux de ce que j’ai accompli en Europe. C’est ça qui est important pour moi, pas la manière dont on me regarde au Brésil.
Une théorie qui peut se défendre, c’est que, malgré des buts spectaculaires, vous êtes moins dans la lignée du stéréotype du latéral brésilien…Je pense que j’ai surtout essayé d’avoir un style efficace. Les gens parlent parfois du Brésil en pensant aux magiciens, Ronaldinho, Neymar, mais aujourd’hui on a de grands défenseurs en Europe aussi ! Marquinhos, Thiago Silva, Militão, évidemment ce ne sont pas Romário, Ronaldo, etc., mais ils ont du succès.
Vous avez des souvenirs avec la charnière Marquinhos-Thiago Silva au PSG ?Tous les deux sont des leaders incroyables. J’ai une relation particulière avec Marqui, de l’affection et une grande joie de l’avoir accompagné, un peu aidé aussi. Je l’ai vu évoluer, en plus il jouait de mon côté. Il est arrivé très jeune, mais il a su mériter sa place en charnière. Il a une personnalité peut-être un peu plus ouverte que celle de Thiago Silva, mais les deux étaient des partenaires phénoménaux en défense centrale.
La dernière question sera à propos de Ronaldo « Fenomeno » , parce que tous les deux vous avez des carrières étrangement parallèles.Ah ? Je ne m’étais jamais fait la réflexion.
Formés au Cruzeiro, puis les Pays-Bas, puis l’Inter et le Barça, dans un ordre différent et avec quelques années d’écart. Quel souvenir gardez-vous de lui ?Ronaldo, pour moi, c’est une image en particulier, un moment très spécial. (Il prend son portable et trouve une photo en moins de 10 secondes.) C’était en 2004, pendant une préparation à un match de qualification à la Coupe du monde (contre le Venezuela, NDLR). J’avais été convoqué pour la première fois et je me suis retrouvé face à Ronaldo. Pour moi, à ce moment-là de ma vie, il n’était pas un coéquipier, un collègue : c’était une légende. Je me suis retrouvé devant lui et, vraiment, je ne savais pas quoi dire, j’étais scotché, impressionné.
Stéphanie Frappart, victime des maux du football grecPropos recueillis par Alexandre Berthaud, à São Paulo
(1) Le Suédois avait dit le 7 mars 2016, à la veille du huitième de finale retour gagné à Chelsea : « Le PSG est né avec l’arrivée des Qataris. »