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Max-Alain Gradel : « Renard a voulu me déstabiliser »
Max-Alain Gradel n'a joué que 15 minutes face à Sochaux ce samedi. Qu'importe. De retour de blessure, il a apprécié. Et s'il savait qu'il serait remplaçant, le Stéphanois a tout de suite repris ses bonnes vieilles habitudes d'avant-match. Entre prières, musique ivoirienne et bizutage version Drogba...
T’as fait quoi vendredi ?Comme avant chaque rencontre, il y a eu une séance de veille de match. Rien de spécial ensuite, j’ai juste dîné le soir. C’était un vendredi assez ordinaire.
À quoi as-tu pensé en te couchant ?Je n’ai pas spécialement pensé à quelque chose. J’ai prié et je me suis endormi tranquillement.
Tu t’es couché seul ?Oui, ma femme était en déplacement.
Avec qui as-tu discuté en premier en rejoignant tes coéquipiers ?Avec Faouzi Ghoulam je pense : « Bien dormi ? Et toi ? » . Rien de fou, juste des trucs de base.
Qui a raconté la première blague de la journée ?C’est moi!
On peut en savoir un peu plus?J’ai raconté une histoire de la sélection ivoirienne. Quand un nouveau joueur arrive, il doit danser. Et c’est Didier (Drogba, ndlr) qui est le seul à pouvoir lui dire quand s’arrêter!
Quel était le programme du samedi ?Un programme classique en déplacement. Un petit dej’, une séance vidéo, une sieste juste avant la mise en place.
Avec qui as-tu partagé ta chambre?J’étais tout seul, tranquille.
C’est joli Sochaux ?On n’a pas vraiment eu le temps de visiter. Après, de toute façon, j’ai pas l’impression qu’il y ait quelque chose de spécial là-bas.
Qu’est-ce tu as fait dans le bus ?J’ai écouté de la musique, comme d’habitude. Un peu de son ivoirien.
À quel moment tu as appris que tu ne débutais pas ?À la réunion, juste avant d’aller au stade.
Déçu?Non pas spécialement. Je me remets seulement d’une grave blessure. Je suis sur pied depuis un mois donc je suis déjà content d’être dans le groupe.
À qui as-tu envoyé le dernier texto avant la rencontre ?Je n’envoie pas de texto, j’appelle ma femme. On parle et on fait une dernière prière.
Qui met la musique dans le vestiaire ?Avant c’était Aubam’ (Pierre Emerick Aubameyang, ndlr) et ensuite Jo’ (Guilavogui) qui a pris le relais. En ce moment, c’est Moustapha Bayal Sall.
Quel genre?Il met un peu trop de musique américaine, j’avoue que ça commence à me gonfler!
Ça caillait sur le banc de Sochaux ?Non ça allait. À Sochaux, on a connu pire.
Tu as des souvenirs de grand froid?Plusieurs oui. À Dijon, il y a deux ans, il faisait super froid. À Évian aussi… Ah et j’oubliais, à Nancy aussi !
Tu as vu le tacle de Zouma de l’endroit où tu étais ?Oui, je l’ai vu. Mais je n’ai rien à dire sur ça, je n’ai pas trop envie d’en parler.
Tu t’es dit quoi avant d’entrer sur la pelouse à la 78e. Que tu allais marquer ?J’ai essayé de bien défendre car on jouait à 10 contre 11 donc il fallait tenir le résultat. Dès que j’en ai eu l’opportunité, j’ai tenté d’apporter le danger. On n’a pas gagné mais au moins, on a sauvé un point.
C’était qui ton défenseur? Le numéro 2 (Corchia). Je me souviens plus trop de son nom.
Il t’a parlé?Lui non. En revanche, son entraîneur n’a pas arrêté.
Hervé Renard?Oui, on se connaissait de la CAN et on s’est également rencontrés lors d’un dîner de gala en Côte d’Ivoire. Il voulait me déstabiliser en me disant : « Je te connais » et pleins d’autres trucs, mais ça ne m’a pas atteint.
Quelle était l’ambiance dans le vestiaire ?Après le match, on était un peu déçus. Forcément ce n’est pas un super résultat car on voulait gagner mais l’expulsion a compliqué les choses.
Qu’as-tu fait en rentrant ?J’ai vu ma femme, mes enfants. J’étais content d’être à la maison.
T’as maté Telefoot ?Non, en général je ne regarde pas quand on ne gagne pas. Quand je met des buts et qu’on a obtenu un bon résultat en revanche, je me mets devant ma télé.
T’as acheté L’Équipe pour voir ta note ?
Je ne suis pas trop les notes, le plus important, c’est de me concentrer sur ce que je sais faire. J’ai arrêté le jour où j’ai mis un doublé à Évian et que je n’ai eu que 4,5. Donc je me suis dit que ça ne servait à rien.
Quel a été ton programme de l’après-midi?Je suis resté chez moi pour une journée foot. J’ai commencé avec le derby gallois entre Cardiff et Swansea, c’était un bon match. J’ai gardé un œil sur Bordeaux-Nice. Le soir, pareil. J’ai mis Lille-Monaco et en même temps, Torino-Roma.
Laquelle des équipes que tu as vues jouer t’a le plus impressionné?La Roma, sans hésitation. Malgré leur match nul, je trouve qu’ils jouent très bien au football.
La semaine, c’est ASSE-Lyon ? Tu vas t’entraîner sur Playstation ?Je n’étais pas ici à l’époque des déclarations d’Aulas. Et puis ça ne m’intéresse pas ce qu’il dit. Il faut qu’on joue et qu’on laisse parler les dirigeants.
Tu as un pronostic?Un derby, ça se joue pas, ça se gagne. C’est tout. Je veux juste une victoire de Saint-Étienne, qu’importe le score ou le buteur.
Propos recueillis par Raphael Gaftarnik