- Publirédactionnel – Plug-Foot
Mathieu Bodmer : « Mes fils ont une culture foot que je n’avais pas »
Le mois dernier, So Foot pointait du doigt la rupture et le fossé qui pouvaient exister dans la façon de vivre le foot entre un père et son fils. Mais à bas la fatalité, il existe une solution qui s’appelle Plug-Foot! Des clés à collectionner nouvelle génération pour rester connecté à l’actualité du foot présentée par l’un des heureux parrains, Mathieu Bodmer, joueur de l’OGC Nice, plus de 500 matchs professionnels dans les jambes et papa de deux bambins…
Tu es l’heureux parrain de Plug-Foot. Tu nous expliques le concept ? C’est une collection de clés numériques, disponibles chez le buraliste, que l’on peut regarder via un port USB pour accéder à un contenu enrichi. Au lieu de les coller dans un album, tu te connectes pour mettre à jour ta collection. Il y a également des lots à gagner : entre autres, des places pour un match de L1, voire pour la Coupe du monde au Brésil, des maillots, et une rencontre avec un joueur en tête-à-tête. Pour commencer, ce sera des joueurs de Ligue 1 et certains Français d’Angleterre comme Yohan Cabaye.
Quel est l’avantage des clés Plug-Foot ? La géo-localisation, déjà. Si l’enfant qui gagne des lots se connecte à Rennes, on ne va pas l’envoyer voir un match à Marseille ! On collera à son équipe de cœur. À chaque fois qu’il mettra sa collection à jour, il aura accès à un fil info sur le football. Par exemple, en branchant la carte de Zlatan, il verra ses derniers buts en vidéo.
C’était important de garder le côté physique de la clé ? Pour un enfant, c’est important de collectionner. Pour l’échange, le toucher est vital. Il y aura un système de cotation qui se fera naturellement entre les enfants, comme avec les billes, autrefois ! Je les entends déjà dire « Un Zlatan vaut trois Cvitanitch ! » Puis il y a le rituel de déchirer un paquet pour découvrir tes clés qu’on ne voulait pas perdre.
Dans les années 80, on trouvait des jeux dans les paquets de céréales où l’on pouvait également gagner des lots…C’était super compliqué ! Je me revois demander à ma mère d’écrire une lettre et d’envoyer les cinq timbres pour gagner le gros lot… sans aucun retour ! Avec Plug Foot, on essaye de faire gagner un maximum de lots. On a mis en place un système de loterie qui permet de gagner régulièrement des cadeaux.
Quand tu étais jeune, quel sportif aurais-tu rêvé de rencontrer ? Michael Jordan. Une fois, en vacances à Monaco, je suis arrivé le samedi, il était là le vendredi soir. J’étais dégoûté. Sinon, quand j’étais petit, je me souviens aussi d’une journée des débutants dans mon quartier. On avait fait venir Jean-Pierre Papin. On devait être mille. C’était énorme. L’an dernier, j’ai emmené mon fils au Camp des Loges assister à l’entraînement. Il a croisé Ibra et lui a dit : « Ça va, Ibracadabra ? » Les vedettes sont plus facilement accessibles qu’à mon époque.
Tes deux fils, neuf et sept ans, sont en plein dans cette ère numérique… Ils sont à fond sur la tablette, c’est simple, ludique et pratique. Ce sont des encyclopédies ambulantes, ils connaissent tous les résultats ! Ils ont la chance d’être nés dans une époque où tout va très vite. Cela fait plusieurs années qu’ils jouent aux jeux de football en ligne, ils connaissent déjà tous les grands noms du football moderne. Ils ont une vraie culture que je n’avais pas.
Comment faisais-tu pour regarder des matchs, petit ? Je suivais les clubs près de chez moi comme le FC Rouen avec Christophe Horlaville, en deuxième division. La radio commentait les matchs de Caen, mais aussi du PSG. Tout était dans la proximité, en fait. À la télévision, il y avait l’affiche du vendredi soir et les buts dans Téléfoot ou Stade 2. Il ne fallait pas rater l’émission ! Mon père m’enregistrait L’Équipe du dimanche pour la regarder le lundi. C’était le seul moyen d’avoir les résultats des matchs européens. Globalement, on regardait beaucoup moins de football qu’aujourd’hui.
Quand tu leur racontes ça, comment réagissent tes enfants ? Parfois, je me bats un peu avec eux pour leur expliquer la chance qu’ils ont d’avoir accès à pas mal de choses. Avant, on jouait plus au football qu’on ne le regardait. Médiatiquement, je ne connaissais que les joueurs de ma région. Je ne voyais que les grands clubs français à la télévision. Mes fils, eux, sont dans la mondialisation des grands joueurs.
Le football les fait encore rêver ? Sans doute moins que moi à leur âge. C’est logique car pour moi, à dix ans, c’était inabordable. Aujourd’hui, il y a tellement de médias que les joueurs font presque partie de ta famille. J’étais fan de George Weah et de David Ginola. Si je voulais les voir, il fallait que j’aille à l’entraînement ou que je ne rate pas les deux matchs du PSG diffusés dans le mois. C’était finalement un vrai moment privilégié. J’envie la proximité de mes enfants avec le football moderne. Plug-Foot va dans cette direction en permettant de rencontrer des joueurs. Avant, pour prouver que tu avais rencontré un joueur, il fallait sortir ton carnet d’autographes. Aujourd’hui, au travers de la communauté Plug-Foot, tu peux visionner les photos et les vidéos de tes rencontres.
Au final, c’est plus facile pour transmettre ta passion du football ? J’aimerais bien que mes enfants fassent comme moi quand j’étais gosse : qu’une fois la clé Plug-Foot connectée au port USB de l’ordinateur, ils apprennent toutes les infos du joueur, son âge, son poids, sa taille, son palmarès, etc. Avec Internet, toutes ces données se conservent encore plus facilement que les stickers ou les magazines. Ça permet aussi de comprendre comment mes enfants vivent le football actuel. Cela peut créer un lien supplémentaire entre un père et son fils.
– Propos recueillis par Mathieu Faure, à Nice/Photo: Renaud Bouchez