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Materazzi & Rui Costa, Sankt Pauli… Découvrez la nouvelle collection de photos So Foot de février
En collaboration avec l’agence photographique Icon Sport, So Foot vous propose, chaque mois, une sélection renouvelée de photographies exclusives de football en édition ultra limitée, onze tirages par taille, sur la boutique maison boutique.so.

#1 – Materazzi accoudé sur Rui Costa devant le nuage de fumis, 2005
Peut-être l’une des photographies de football les plus célèbres. Sous un ciel obscurci par les fumigènes, Marco Materazzi et Rui Costa se tiennent côte à côte, le premier accoudé sur l’épaule du second, figés dans une scène presque surréaliste. Leurs regards, pourtant rivaux, sont tournés vers un San Siro en feu, illuminé par les flambeaux rouges des supporters ultras de l’Inter furieux. Après une défaite 2-0 au match aller, ils comptaient sur ce quart de finale retour de C1 de 2005 pour renverser la vapeur face au rival. Sauf que cela ne faisait pas partie des plans des Rossoneri qui prennent le match à leur compte dès la 30e minute avec un but de Shevchenko. Alors quand, à la 73e, l’arbitre allemand Merk refuse l’égalisation de Cambiasso, les tifosi voient rouge et font pleuvoir sur le terrain bouteilles et fumis. L’un touchera même Dida, poussant l’arbitre à mettre fin à la rencontre.
#2 – Drapeau de Sankt Pauli sortant du virage, 2011
Un espace de moins de 3 mètres, entre un rectangle d’herbe, et une tribune qui crache des chants, des applaudissements, des sifflets, des encouragements, des insultes et invectives, des tifos et parfois des drapeaux. Ici Sankt Pauli. Cette photo prise lors d’une journée de Bundesliga 2011 face au VfB Stuttgart a retenu l’œil de la rédac pour son esthétisme et les symboles présents. Car sur une même ligne, on dénombre ici pas moins de cinq plans dont quatre ultra-symboliques de ce club ô combien mythique qu’est le FC Sankt Pauli, connu pour ses engagements antifascistes et antiracistes. Dans le même axe que la bande de fausse herbe et le drapeau à tête de mort se dressent le fameux et imposant lampadaire du Millerntor Stadion, puis le bunker datant de la Seconde Guerre mondiale (aujourd’hui salle de concert bien connue à Hambourg) et enfin la tour Heirich-Hertz, située dans le centre de Hambourg et symbole de la ville du haut de ses 279,7 mètres.
#3 – Fan de Sankt Pauli sur les grilles du Millerntor, 2007
Est-ce que l’on choisit son club pour sa localisation ? Son histoire ? Ses joueurs ? Son palmarès ? Les supporters du club du FC Sankt. Pauli l’ont choisi pour ses convictions. Connu pour avoir des positions politiques antiracistes et antifascistes, le club de Hambourg possède une des plus grosses associations de supporters, dont les membres viennent d’un peu partout dans le monde. Ce n’est pas la prochaine équipe à gagner la Ligue des champions, ni à faire une saison en étant invaincue, mais elle promet de laisser un souvenir aux joueurs qui passeront sur le terrain et aux supporters dans les tribunes de l’historique stade Millerntor, construit des mains de ses premiers fans en 1946. C’est pourquoi l’ambiance de chaque match est particulière. Et Jürgen Fischer en sait quelque chose, lui qui manque rarement une rencontre des siens du haut de sa grille avec son drapeau et son chapeau. Comme ce 27 mars 2007, pour la réception de Kickers Emden, en troisième division allemande. Pour une victoire 2 buts à 0 ce jour-là.
#4 – Zinédine Zidane avec le ballon face au Brésil, Mondial 1998
Pas de 3e cliché sur Sankt Pauli, mais un énième sur Zizou. Hé oui. Et encore sur la finale de Coupe du monde 1998 face au Brésil. Car il y a des moments dans l’histoire du sport qui marquent à jamais les esprits. Et ce 12 juillet 1998 est gravé dans beaucoup de cerveaux et imprimé sur la rétine de millions de Françaises et de Français. Une image remonte tout de suite à l’évocation de cette finale synonyme de premier titre mondial pour nos Bleus : Zinédine Zidane. Auteur de deux buts de la tête ce soir-là, il incarne ici l’espoir, l’intensité et la gloire. Quelques secondes avant que la France n’entre dans l’histoire, le voici comme suspendu par un fil, prêt à tomber. Alors qu’au contraire, il prépare son ascension vers les étoiles. Nous avons choisi d’immortaliser encore plus cette image en la proposant dans nos beaux cadres, que vous pouvez désormais ajouter à votre collection.
Les t-shirts :
Avant de vous laisser, petit coup de projecteur sur nos quelques nouveautés au rayon textile, sorties depuis le début de l’année. Un t-shirt hommage (encore un oui) à Diego. Pas celui de Johnny, mais l’Argentin, le plus grand joueur de football de tous les temps (selon la rédac de So Foot).
Un autre en hommage au co-meilleur (?) numéro 10 français de l’histoire : Michel Platini. Du temps de ses années stéphanoises. En 1981. Tout sourire avec son beau maillot Le Coq sportif. Et tout beau avec ses cheveux mi-longs.
Troisième hommage vestimentaire mais plus indirect cette fois avec une réédition d’un t-shirt porté par George Best lors de son départ de Manchester pour Los Angeles et la MLS, en 1976. Ici photographié à l’aéroport de Heathrow avant son embarquement, il joue avec les photographes et leur tend une perche en signifiant qu’à son arrivée, personne ne saura qui est vraiment ce George.
Pas de joueur cette fois, mais un club. Ou plutôt une campagne. Celle du FC Sochaux-Montbéliard lors de la Coupe de France 2007. Tombeurs de Sainté, de Monaco, du PSG et de l’OM en finale aux tirs au but, les coéquipiers de Dagano, Bréchet, Pichot et Leroy et Richert réalisent là le plus grand exploit de l’histoire des Lionceaux franc-comtois. Cela méritait amplement un t-shirt « On Tour » avec toutes les dates et scores.
Par Maxime MARCHON