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Marseille-Payet : la peur des gros

Par Raphaël Gaftarnik
Marseille-Payet : la peur des gros

Face à l'OL, Marseille pourrait bien revenir dans la course au titre. À condition d'enfin l'emporter face à un sérieux concurrent, ce que l'OM et l'alternatif Dimitri Payet n'ont pas réussi à faire depuis le début de saison.

Cette saison, l’OM joue de l’esbroufe. Grâce à Marcelo Bielsa, débarqué au début de l’exercice 2014-2015 sur la Canebière, l’effectif olympien a rapidement su imposer un style chatoyant, tout en enchaînant les succès. Et quand les temps se sont faits plus durs, à l’image de cette série de 4 (5 ?) matchs sans victoire, l’OM a sorti les armes. Un 6-1 et un TFC baffé par la puissance offensive marseillaise ont presque eu raison des doutes entourant le coup de mou olympien. Pourtant, à l’orée du match face à Lyon, l’OM ne saurait proposer d’artifice pour cacher sa réelle faiblesse de la saison : les oppositions face à des concurrents directs. Lors de la phase aller, les confrontations face à l’OL, le PSG et Monaco se sont soldées par autant de défaite et un zéro pointé qui tache. De quoi douter de l’aptitude des Marseillais à aller chercher plus haut qu’une place d’honneur. La réalité comptable ne s’embarrasse en effet que peu des tentatives de fumisterie.

L’OM et les petits

Les chiffres ne mentent pas.. Avec 2,38 points de moyenne face aux équipes classées de la 11e à la 20e place, l’OM n’a jamais paru aussi efficace qu’opposé aux faibles. La garantie d’une place d’honneur au classement final, mais une caractéristique qui ne saurait s’affranchir de gros coups. Stoppé par Lyon dans sa série de 8 succès consécutifs le 26 octobre dernier, séché par Paris deux semaines plus tard, piégé par Monaco avant la trêve, le club olympien n’affiche clairement pas le même rendement lorsque l’adversité se fait plus consistante. Avec à chaque fois, le même discours entendu. Gignac après l’OL : « Lyon marque au moment où l’on assiège son but. On pouvait ramener mieux que ça » . Mendy après Paris : « Il y avait la place. On méritait mieux, on a eu encore plus d’occasions que contre Lyon » . Bielsa après Monaco :
 « L’opposition du jour n’était pas aussi forte que celle face à Paris ou Lyon. C’est un match que l’on aurait dû gagner » . Mais à force de remettre le constat plus profond au lendemain, l’OM a finalement capitulé. Une série de contre-performances et un trône abandonné obligent désormais cet effectif à démontrer qu’il a ce qu’il faut pour faire tomber les ogres. Cela nécessite-t-il encore que certains joueurs, à commencer par Dimitri Payet, ne se planquent pas le rendez-vous venu.

Payet pas encore grand

Car le problème de l’OM dans ce genre de matchs réside essentiellement dans son réalisme offensif. Pas un but, pas un filet qui tremble. Et si le débat Gignac-Batshuayi agite en ce moment les bords de la Méditerranée, c’est bien du Réunionnais que partent les bonnes ou mauvaises performances de l’OM. Toulouse l’a bien compris. Avec six buts et douze passes décisives, le bilan de Dimitri fleure la bonne saison, mais peine toujours à satisfaire. La faute à une tendance, celle de se faire plus petit que Passe-Muraille lorsque l’enjeu se fait important. D’ailleurs, de Saint-Étienne à Marseille, en passant par Lille, la patte gauche n’a jamais fait mentir ce constat. Une incapacité à se brancher sur courant continu qui pèse et interroge sur les possibilités du joueur à se dépasser dans ces moments-là. Trop tendre, trop bousculé lorsque les lignes se resserrent et le pressing s’intensifie, Dimitri Payet n’est pas amateur de ces rencontres. D’ailleurs, Bielsa, mécontent de son rendement lors des trois chocs n’avait pas hésité à le mettre au banc juste avant la trêve : « Tu te crois indispensable ? Tu peux partir en vacances et tu reviendras le 29 décembre » . Malheureusement pour l’OM et El Loco, Dimitri l’est. Et face à Lyon, le meneur affrontera un nouveau test et pourrait bien raviver l’espoir d’un titre que l’on croyait envolé. À condition de ne pas traverser le match comme un ectoplasme et d’enfin prouver que son talent peut éclabousser autre chose que des défenses moyennes. Une tâche ardue, qui s’effectuera toutefois au Vélodrome, où l’OM n’a concédé que peu de points depuis le début de saison. Il est toujours plus facile d’emballer à domicile.

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