- Ligue 1
- J32
- OM-MHSC (2-0)
Marseille maîtrise Montpellier et redevient dauphin
Après un début de match tonitruant, l'Olympique de Marseille n'a eu aucun mal à se défaire de Montpellier. Un but de Dieng et un penalty d'Ünder ont permis à l'OM de rapidement breaker, avant de gérer une rencontre qui ne restera pas dans les annales et qui permet aux Marseillais de reprendre leur place de dauphin.
Olympique de Marseille 2-0 Montpellier HSC
Buts : Dieng (8e), Ünder (19e) pour l’OM
Du travail vite fait, et bien fait. À l’aube d’une semaine éprouvante avec des déplacements à Thessalonique et au Parc des Princes, l’OM s’est offert un dimanche soir sans remous face à Montpellier après avoir vite fait le break par Dieng et Ünder. Personne ne mettra sa main à couper que cet OM-là sera deuxième à la fin de la saison, mais imaginer ces Marseillais hors du podium paraît de plus en plus impensable. Car à l’image des Rennais à Reims, les Olympiens ont fait preuve d’une maîtrise propre aux équipes qui (s’)imposent. De celles qui dégagent une assurance dont on devine qu’elle les mènera là où ils veulent aller, et ce, en l’absence de plusieurs tauliers. À une semaine du Classique, l’OM reprend sa deuxième place et compte sept points d’avance sur le quatrième, Strasbourg.
Harit moi si tu peux
Avec une équipe amputée de plusieurs cadres (Milik, Payet, Ćaleta-Car…), l’OM a affiché un onze expérimental au coup d’envoi, mené par un trio offensif Harit-Ünder-Dieng. Mais en dépit de ces absences et de l’opposition farouche de Montpelliérains qui ne sont pas venus pour faire de la figuration, Marseille a vite enfilé son costume de dauphin cédé à Rennes. Et pour une fois, les Marseillais ont vite trouvé la faille, se simplifiant la tâche dès le premier quart d’heure. Comment ? D’abord grâce à une superbe percée d’Harit – incisif et précis toute la soirée -, mis sur orbite par Rongier avant de fixer Omlin et d’offrir l’ouverture du score à Dieng seul face au but vide (1-0, 8e). Puis grâce à un penalty obtenu par le Sénégalais au terme d’une action collective limpide, et transformé par Cengiz Ünder (19e, 2-0). Deux buts, en deux occasions : c’est un OM clinique qui a éteint les ambitions montpelliéraines, matérialisées par les quelques tentatives de Mavididi et Savanier. Très vite, l’OM est ainsi passé en mode gestion. Même si Dieng aurait pu tuer la partie par deux fois (27e, 38e).
Un dauphin en eau douce
À l’abri à la pause, Marseille s’est contenté de gérer la seconde période. Dieng a bien essayé de tuer tout suspense d’entrée, mais le Sénégalais a été un peu court sur une belle ouverture d’Ünder. Après un festival de Gerson, Gueye a quant à lui dévissé sa frappe lointaine. En vérité, les deux frissons du second acte ont été montpelliérains. D’abord sur une mésentente entre Gueye et Mandanda dont Savanier a failli profiter, seul face au but vide (50e). Puis surtout sur les entrées en jeu simultanées de Valère Germain et Rémy Cabella, qui ne s’attendaient sans doute pas à une telle bronca du Vélodrome (62e). En dehors de cela ? Un loupé invraisemblable de Gerson, seul face à Omlin et à bout portant. Sans une sortie kamikaze d’Omlin (expulsé), Ünder aurait pu alourdir la note en toute fin de match. Mais qu’importe : le travail étant fait et n’étant pas du tout inquiété par le MHSC, l’OM avait déjà la tête à son quart de finale retour de Ligue Europa conférence face au PAOK. Peut-être même au Classique, au Parc. Deux rendez-vous que l’OM abordera serein, confortablement installé sur son fauteuil de dauphin que seul Rennes semble désormais pouvoir menacer.
Marseille (3-4-3) : Mandanda – Saliba, Kamara, Luan Peres – Guendouzi, Gueye (Lirola, 78e), Gerson, Rongier (Kolašinac, 78e) – Ünder (Payet, 59e), Harit (Ben Seghir, 89e, Dieng (Luis Henrique, 59e). Entraîneur : Jorge Sampaoli.
Montpellier (4-2-3-1) : Omlin – Souquet (Sambia,79e), Sakho, Estève, Cozza – Leroy, Ferri (Makouana,79e) – Savanier, Wahi (Cabella, 62e), Mollet (Germain, 62e) – Mavididi (Bertaud, 90e). Entraîneur : Olivier Dall’Oglio.
Résultats et classement de Ligue 1Par Adrien Hémard, au Vélodrome