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Marseille, en plein mois doute

Par Alexandre Lejeune

Passé totalement à côté de sa manche aller face au Panathinaïkos, l’OM est désormais dos au mur et va devoir se réveiller s’il veut goûter à la Ligue des champions cette saison. Mais il est aussi (déjà) le moment de se poser des questions sur les choix de Pablo Longoria et de Marcelino.

Marseille, en plein mois doute

Depuis plusieurs semaines, après les doutes qui ont d’abord émaillé le mercato marseillais qui a mis un peu de temps à se mettre en route, l’heure était plutôt à l’effervescence générale sur la Canebière. Les arrivées consécutives de Kondogbia, Lodi, Aubameyang, Sarr et Ndiaye ont globalement convaincu – sur le papier en tout cas – puisqu’elles répondaient à des besoins précis, sans que l’OM n’ait eu à se mettre dans le rouge au niveau financier. Mais depuis mercredi dernier, date de l’ultime match de préparation des Marseillais face au Bayer Leverkusen (1-2), quelques doutes ont commencé à s’immiscer. Sont-ils vraiment prêts physiquement ? Tactiquement, tous ces changements vont-ils s’imbriquer immédiatement ? Que va concocter Marcelino, lui qui n’aura pas le droit se tromper à Athènes pour sa première officielle ? La manche aller est passée, ce mercredi, et il n’y a que peu de réponses évidentes qui s’en sont dégagées, tant Marseille a raté sa rentrée des classes face au Panathianaïkos (1-0). Les doutes sont déjà là.

Le changement, c’est décevant

Sur le papier, le technicien espagnol n’avait pas pris trop de risques. Il a ressorti son 4-4-2 habituel – ou un 4-2-3-1 plutôt puisque Ndiaye a joué en dessous d’Aubameyang – en alignant ce qui pourrait s’apparenter à un onze type. Oui mais voilà, il y a eu du changement à toutes les lignes durant l’été, et il était difficile de croire que l’OM allait vivre une promenade de santé face à une équipe du Panathinaïkos totalement rodée. Résultat : les Marseillais ont même vécu un cauchemar, dégageant peu de sérénité défensive et absolument aucune créativité offensive. Pour ses débuts officiels, Kondogbia a écopé d’une exclusion méritée et Marcelino s’est bien planté dans ses choix (pourquoi remplacer Aubameyang par Mbemba ?). Ses hommes n’ont pas été ambitieux dans le jeu, et lorsque l’ouverture du score est arrivée à quelques minutes du terme, l’Asturien a préféré voir ses gars assurer le 1-0 plutôt que d’essayer de revenir au score et accrocher un nul qui aurait été, dans ce contexte, une belle opération.

En un seul petit match, tout a été résumé dans le virage à 180 degrés qu’a souhaité Longoria au début de l’été. D’un point de vue tactique, il n’est plus du tout question d’un pressing à haute intensité pour asphyxier l’adversaire – le match face au PSG en Coupe de France avait par exemple été l’apogée du style Tudor – mais plutôt d’un bloc plus bas, plus attentiste aussi, avec une volonté de laisser moins d’espaces à son adversaire et ainsi mieux maîtriser ses lignes. Mais en infériorité numérique, ce plan n’a pas marché, et en trois passes aux abords de la surface marseillaise puis en une frappe de Bernard, le Pana a tout fait valdinguer. Évidemment, il est bien trop tôt pour pouvoir tirer des conclusions négatives puisqu’il reste une manche retour qui pourrait mettre de côté toutes les critiques. Mais dans le même temps, Marseille pourrait voir son espoir de Ligue des champions prendre fin dans six jours, ce qui serait déjà un petit tremblement de terre. « On est en construction, on a eu très peu de temps pour travailler. Ce n’est pas une excuse mais la réalité », a regretté Marcelino, qui a vu ses hommes n’avoir le cuir qu’à 32,8% du temps, soit le plus petit total pour l’OM depuis… octobre 2020.

Une instabilité désirée qui questionne

« Il y a des styles qui ne collent pas avec Marseille. Le style doit être clair. On doit faire du Vélodrome une force. On doit donc jouer d’une façon qui plait à notre public qui est passionné. Avec du jeu offensif (…) Je ne crois pas qu’on va continuer à jouer avec un marquage individuel sur tout le terrain. Quand un joueur fait une erreur, ça se voit beaucoup », avait expliqué Longoria au début de l’été son futur choix d’entraîneurTout est assumé, donc, de la part du dirigeant espagnol, mais il faut déjà s’interroger sur la pertinence de changer drastiquement de style, quand la majorité de son effectif était habituée à jouer d’une manière précise avec un autre entraîneur. Au même titre d’ailleurs que renouveler « 40 à 50% de l’effectif » (selon ses mots début juin) à chaque mercato estival n’encourage pas à la stabilité et comporte de grands risques si la mayonnaise ne prend pas rapidement. Quels sont les réels bénéfices de ce renouvellement permanent et de cette instabilité choisie ? Tout Marseille espère en avoir la réponse dès mardi prochain.

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Par Alexandre Lejeune

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