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Marseille concède le nul et n’y arrive toujours pas à Bordeaux

Par Florian Cadu
3 minutes
Marseille concède le nul et n’y arrive toujours pas à Bordeaux

Plus vainqueur en Gironde depuis octobre 1977, soit 42 longues années, Marseille a encore échoué à s'imposer là-bas et y a concédé un décevant nul sans but. Pire : c'est Bordeaux qui s'est montré le plus dangereux, au cours d'une partie longtemps ennuyante.

Bordeaux 0-0 Marseille

Même si une série se rapproche inéluctablement de sa fin, celle-là se prolonge chaque année. Saison après saison, le compteur continue de tourner. Pour, aujourd’hui, arriver à 42. 42 ans que l’Olympique de Marseille se casse les dents quand il se rend à Bordeaux, 42 ans qu’il ne parvient pas à s’y imposer, 42 ans qu’il est obligé de se boucher les oreilles en entendant le mot « Malédiction » .

Malheureusement pour les Phocéens, ils devront encore supporter cette histoire un petit moment. Elle raconte que leur équipe n’a plus battu les Girondins chez eux depuis le 1er octobre 1977, et elle vient de connaître un énième chapitre alors que toute la Canebière n’attend que de refermer l’énorme livre. Car ce 2 février 2020, l’OM s’est encore raté en concédant un nul aussi soporifique que décevant chez le dixième de Ligue 1 à l’occasion de la 22e journée.

Pablo pas beau, caca Oudin

Forcément craintifs, les Marseillais réalisent une petite première période. Oui, Sanson se dresse rapidement devant Costil et Benedetto n’est pas si loin que ça de reprendre la sphère de la tête pour tromper le gardien bordelais. Reste que ce sont bien les locaux qui dominent, avec une possession de balle en leur faveur et des opportunités un poil plus sérieuses. Ainsi, Hwang se teste avant qu’Oudin foire son face-à-face avec Mandanda juste avant la pause.

Surtout, les Girondins trouvent la faille entre leurs deux actions. À la suite d’un corner frappé par De Préville et mal dégagé par Mandanda, Pablo fait trembler les filets. Pas d’ouverture du score, répondent finalement l’arbitre et la VAR qui décèlent une minuscule main du défenseur déçu. 0-0, donc, pour un acte un peu fade qui ne mérite pas franchement mieux au niveau du score.

Quel spectacle, pour un dimanche soir !

Du coup, les supporters font du bruit pour tromper l’ennui avec quelques fumis à la reprise de la partie. À raison, puisqu’ils ne vont pas assister à grand-chose de joli. Toujours aussi imprécis et groggy, Marseille propose une performance loin d’être réussie. Pour preuve, le ballon se rapproche bien davantage de la ligne de but défendue par Amavi que de celle protégée par Koscielny. À l’heure de jeu, ce même Amavi a d’ailleurs bien du mal à dégager le fruit du cafouillage pour éviter les soucis. Les tirs cadrés, déjà très peu nombreux, se raréfient encore à l’approche de l’ultime sonnerie.

Et que dire du niveau technique, aussi faible qu’un Gotenks obèse après une fusion loupée ? Autant que les fans de manga cauchemardent devant un épisode de Dragon Ball GT, plutôt que d’observer ce « spectacle » . Sans compter que les arrêts de jeu se multiplient, pour des micro-blessures ou des simulations. Heureusement, le dernier quart d’heure s’anime avec une barre transversale merveilleusement touchée des trente mètres pour Bašić et des parades de Costil face à l’entrant Radonjić ou l’enivrant Sarr. Sans oublier le sauvetage décisif de Mandanda, sur un coup franc de De Préville. Las, personne ne dépucellera le tableau d’affichage. L’OM, dauphin du Paris Saint-Germain (avec trois unités d’avance sur le Stade rennais, sept sur le quatrième), attendra donc encore pour s’imposer en Gironde. Il n’est, de toute façon, plus à quelques années près.


Bordeaux (4-2-3-1) : Costil – Kwateng (Mexer, 76e), Koscielny, Pablo, Sabaly – Bašić (Aït-Bennasser, 82e), Otávio – Hwang, De Préville, Oudin (Adli, 83e) – Briand. Entraîneur : Sousa.

Marseille (4-3-3) : Mandanda – Sakai (Radonjić, 67e), Álvaro, Ćaleta-Car, Amavi – Rongier, Kamara, Sanson (Strootman, 89e) – Sarr, Benedetto (Germain, 80e), Payet. Entraîneur : Villas-Boas.

Oliver Kahn ne sera pas le sauveur des Girondins

Par Florian Cadu

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