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Marquis, Marco, patapo !

Par Swann Borsellino
Marquis, Marco, patapo !

Auteur d'un match phénoménal et d'un sauvetage complètement dingue, Marquinhos a prouvé qu'il montait en puissance. Pendant ce temps, Marco Verratti, lui, a planté son premier but sous les couleurs du PSG. Son premier en carrière. La bonne idée de la soirée.

Paris Saint-Germain

Sirigu (6,5) : Si son coup de poing dans le poteau sur le but de Neymar était aussi crédible que le reportage de M6 sur Morsay et le freefight, il a dominé le Barça dans les airs avec sa classe habituelle.

Van der Wiel (7,5) : S’il doit être plus près de Neymar sur le but de celui-ci, la merveille de frappe du Brésilien fait presque figure de mot d’excuse pour VdW. Auteur d’une excellente partie, derrière comme devant, où il a dégainé sa passe décisive classique, le Batave n’a pas fait du bien à Serge Aurier.

Marquinhos (8) : Nicolas Sarkozy n’avait pas vu un tel sauvetage depuis l’affaire de la maternelle de Neuilly. D’ailleurs, la joie enfantine et sincère du Marquis après son contre façon Dikembe Mutombo est peut-être la plus belle image de football depuis la rentrée. Claquer une telle prestation alors qu’il était en train de baby-sitter David Luiz, ça relève du génie. Comment ça, la doublette avec Thiago Silva promet ?

David Luiz (5,5) : Son profil résumé en trente secondes. Un but important et une présence aux avant-postes, puis un air de s’en foutre en défense sur l’égalisation magnifique du Barça. Si ses quelques percées à la Sammy Traoré ont offert un peu de nostalgie aux supporters parisiens, sa schizophrénie footballistique pourrait sérieusement l’handicaper.

Maxwell (7) : Maxwell, c’est ce pote qui passe une bonne soirée avec tout le monde, mais qui rentre en voiture parce qu’il a calculé son nombre de verres et qui va faire un jogging le lendemain matin pendant que tu fais la grasse matinée. Un mec toujours présent, que tu respectes, que les autres respectent, mais qui ne t’a pas marqué.

Thiago Motta (7) : Désormais, Sergio Busquets sait que l’on n’apprend pas au vieux singe à faire la grimace.

Verratti (8) : Il avait autant de chances de planter de la tête ce soir que Jacques Cheminade de remporter l’élection présidentielle. Comme quoi, il va peut-être falloir qu’on se barre tous sur Mars. Avec Marco l’élégant en chef de fil. Quel joueur !

Matuidi (7) : Il a passé sa soirée à courir après Messi, ce qui est impossible pour un homme normalement constitué. Enfin pas sûr que Blaise soit normalement constitué ce soir après la mine de Rakitić qu’il a encaissé dans les bijoux de famille.

Pastore (7,5) : Il paraît que Javier Pastore a composé L’Hymne à l’amour avec Édith Piaf. Et ce soir, on n’a pas vraiment envie de se poser des questions d’anachronisme. Un homme qui est systématiquement présents les soirs de grands matchs, c’est un homme qui se respecte.

Lucas (7) : Il ne méritait pas moins que de quitter le Parc sur une civière avec des crampes sous les ovations du public. Tranchant offensivement, bosseur défensivement, le petit Brésilien a fait faire des cauchemars à Alba et a ennuyé Neymar. Costaud.

Cavani (3,5) : L’attaquant le plus poli d’Europe fait des excès de vitesse pour revenir dans sa surface, mais respecte le code de la route en terre adverse. Oui, on parle là du seul footballeur à mettre le clignotant à droite ou à gauche avant chaque crochet et qui refuse de tirer lorsqu’il n’a pas la priorité. SAM, c’est celui qui ne boit pas, mais c’est aussi celui qui se fait chier.

Cabaye (4,5) : Une passe en profondeur pour Cavani comme pour prouver qu’il existe. Au vrai, il a raison, on en doute toujours un peu.

Chantôme et Bahebeck (non notés) : Laurent Blanc cherchait David N’Gog pour se payer vraiment le Barça, mais lui non plus, il ne l’a pas trouvé.

FC Barcelone

Ter Stegen (3) : Comme le nombre de buts sur lesquels il a fait semblant d’être portier. En France, ce n’est un scoop pour personne que la marque André, c’est de la camelote.

Dani Alves (4) : Un homme qui a volé le totem de l’immunité à son copain Munir et qui aurait dû quitter la pelouse bien avant son remplacement par Ramirez. Laissé seul par Laurent Blanc sur son couloir droit, celui qui devait poser ses valises à Paris a confirmé qu’il était en préretraite.

Mascherano (4,5) : Du métier et des jambes pour aller chercher Cavani en fin de match. Du chômage et des moignons sur le but de David Luiz. Des centimètres en moins sur les coups de pied arrêtés. En même temps, il est pas le seul à être plus petit que Piqué.

Mathieu (6,5) : Cet homme-là court aussi vite que Lucas Moura, relance comme Marquinhos et est le seul joueur de son équipe à exister dans les airs. En même temps, avec le Téfécé dans l’ADN, il était le joueur le mieux préparé pour affronter le PSG.

Jordi Alba (5) : La mobylette d’antan semble bridée. Toujours capable de semer la zizanie offensivement, Jordi manque de jus. Du coup, comme les Californiens, il a essayé de manger de l’herbe, mais il s’est fait mal en simulant.

Busquets (4) : Quand Busquets ne va pas, le Barça ne va pas. Ce soir, Sergio était à la ramasse.

Rakitić (4,5) : Pour son grand retour au Parc des Princes, Tibor Kovács s’est contenté d’une frappe dans les testicules de Mickaël Sylvain. Ça lui apprendra à se taper la fille du président. Ivan Rachitique.

Iniesta (7) : Toujours insaisissable, toujours aussi classe. L’avantage, quand on est un fantôme, c’est qu’on ne meurt jamais.

Neymar (6,5) : Sa frappe sur le second but est une merveille. Ses accélérations ne sont pas plus vilaines. Son amour pour les tirs avec trois joueurs devant lui, en revanche…

Pedro (4) : Un Pedro en hibernation. Pedro Winter.

Messi (7,5) : Pas un seul duel perdu en première mi-temps, le 500e but du Barça en Ligue des champions, des slaloms à la Bode Miller et surtout, des tentatives de « je vous emmerde, je file au but tout seul » en fin de match, qui n’étaient pas sans rappeler les rencontres 3e contre les 4e dans la cour du collège Jean Monnet.

Munir (non noté) : Munir voulait les 100 000. Il a échoué à l’épreuve du poteau.

Xavi (10) : 143 matchs de Ligue des champions. Respect.

Bleus : une année zéro

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