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Mario Lemina : «  J’apprends à ma copine à faire des roulettes »

Emmanuel Aumonier
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Champion du monde des moins de 20 ans cet été, Mario Lemina s'impose déjà comme un taulier du milieu de terrain de Lorient. Très en vue lors de la victoire contre Nantes, le Merlu raconte son week-end de foot, mais pas que...

T’es d’où à la base ?De Nanterre. Mais ça fait cinq ans maintenant que je suis à Lorient. On peut dire que j’ai été formé là-bas.

Tu vis seul ou accompagné ?Non, non, je vis avec ma copine, Priscillia, que j’ai rencontrée à Lorient. Comme ça fait quatre ans maintenant, ben on vit ensemble. Elle était au stade dimanche avec mon cousin et mes potes. Après, elle ne porte pas non plus mon maillot sur les épaules. Samedi, je lui ai appris à faire des roulettes, par contre. Elle a du mal, car elle comprend rien au foot, mais elle en a quand même calé une.

Qui prépare la bouffe chez toi ?C’est ma copine. Le plat que je préfère, c’est les pâtes à la carbonara. Mais là, vendredi, à la place des lardons, ma copine, elle avait mis du poulet. Mais c’était bon quand même.

Tu tapes un peu la console ?Ouais, grave, avec mes potes sur FIFA ou UFC , le jeu de MMA (Mixed Martial Art). Ça m’a fait mon vendredi après-midi quasiment. Y a souvent des amis chez moi, des potes du centre de formation comme Maxence Derrien qui est mon meilleur pote. Ils étaient chez moi jusque vers 1h du matin, on est bien, on rigole un peu .

Y a un leader de vestiaire à Lorient ?Ouais, Bruno Ecuele Manga, il me parle souvent, il me donne des conseils.

T’as fait quoi vendredi matin ?Je me suis réveillé tranquille vers 9h30-10h, peinard devant ma terrasse, mon jardin. Ensuite, au p’tit déj, pour moi, c’est Kinder Bueno et jus d’orange. Je suis chez moi, je galère un peu et puis, après, bah, c’est l’entraînement. J’y vais à pied, j’ai pas mon permis encore, mais j’habite à côté.

Et samedi ?Après, on a la mise au vert à l’hôtel et la promenade. À 14h00, ensuite, il y a eu une causerie du coach. Il nous prend pas encore à part à ce moment-là, c’est dans le vestiaire qu’il commence à individualiser.

Ça s’est passé comment, la promenade ?Bah, déjà, moi et Bruno Ecuele Manga, on est arrivés en retard parce qu’on croyait que c’était à 10h30 et en fait c’était 10h00. À Lorient, par contre, c’est une ville pépère, les gens, ils nous arrêtent pas. À part un peu devant le parking à l’entraînement. Mais moi, ça me fait plaisir de signer des autographes, ça montre que je suis reconnu et puis c’est une manière de remercier les gens.

T’es du genre à piquer des trucs dans les hôtels ?Non, pas du tout, j’ai pas de rituels non plus. Je suis très discret, je reste dans mon coin, j’écoute de la musique, un peu de tout. En ce moment, c’est Stromae, Papaoutai. Mais pour m’énerver un peu, j’écoute du rap français aussi : K6. Avant, j’écoutais 1995, mais ça m’intéresse plus trop maintenant.

Le jour du match, tu penses à quoi en te levant le matin ?Je me fais un film du match, en fait. Comment ça peut se passer pour moi, ce que je peux faire sur le terrain. Ce dimanche, je voyais un match super compliqué, bah je me suis pas trompé. Je pensais qu’ils allaient plus avoir la balle que ça, alors qu’on a un peu contrôlé le match, même si c’était un peu plus compliqué en première mi-temps.

Tu t’assois où dans le bus ?Devant. Enfin pas tout devant à côté du coach, quoi, mais devant quand même, 3-4 rangs derrière lui.

Tu te souviens de la tête qu’il avait le chauffeur de bus ?Cheveux courts. Lunettes. Moustache ; grosse moustache même. Si y avait un prénom à mettre sur sa tête, ce serait René.

T’es du genre à mettre un casque quand tu sors du bus ?Non, moi, je ne mets pas de casque, j’ai des écouteurs. Mais ça dépend des fois, parfois j’aime bien regarder les gens, écouter la foule.

Tu te souviens de la causerie du coach ?Il avait dit qu’on allait souvent avoir la balle et que leur bloc défensif serait bien en place, qu’ils procéderaient beaucoup en contre. Il a cherché à nous motiver en nous parlant du derby aussi, qu’il y avait plus d’engouement.

Ça sert à quelque chose, la reconnaissance du terrain ?Bah, chez nous, ça sert à rien, vu que c’est du synthétique, mais ailleurs, oui. Pour savoir si le terrain, il est dur, mou ou si ça glisse, pour savoir quel type de crampons mettre.

T’as pensé à quoi après avoir mis quatre Canaris dans le vent ?Ah bon, j’ai mis quatre mecs dans le vent !? Bah je sais plus, je me rappelle plus, faut que je revois le match.

« Ravanelli, qui va demander le maillot de Zlatan, à la fin du match, je trouve juste ça aberrant »

T’as pensé quoi de ton vis-à-vis du match, Olivier Veigneau ?Quand j’ai vu son but, je savais direct que c’était pas fait exprès, il veut centrer. En vrai, il m’a pas impressionné plus que ça. J’ai connu plus fort.

Comment vous avez réagi avec Fabien Audard ?Bah, pour le coup, le but, il est pour lui. Audard, je sais pas s’il se blesse sur l’action, s’il a fait du bluff ou pas. C’est lui et lui seul, en tout cas.

Qui t’a le plus impressionné côté nantais ?Djordjevic. Le charisme déjà, et puis sa capacité à garder le ballon dos au but et sa technique.

T’es du genre à demander le maillot de tes adversaires ?Pas du tout. Pour moi, je suis un joueur pro maintenant et, à côté de moi, c’est un autre joueur pro, donc on a le même statut et je n’ai rien à lui envier. Ravanelli, qui va demander le maillot de Zlatan à la fin du match, je trouve juste ça aberrant.

Qui tu appelles après les matchs pour débriefer ?Ouais, mon ancien coach de La Garenne-Colombes, Rachid. Après le match contre Nantes, il m’a dit que j’ai été un homme sur le terrain, que j’ai arrêté d’être une « tapette » .

Tu t’intéresses à des trucs hors foot en ce moment ?Ouais, là, les Jeux olympiques-là, le truc avec Usain Bolt !

Les championnats du monde d’athlétisme ?Oui, voilà.

Sinon t’aimes bien le CFC ?Ouais, je regarde quand je peux, j’aime bien l’humour de Pierre Ménès. Pour le moment, il m’a pas encore taillé, donc ça va.

Quelle est la question la plus bizarre qu’on t’ait posée ?Ah ouais si, je crois c’est un gars de So Foot : des questions du genre : « quelles chaussures tu mettrais pour aller sur la lune ? » ou « ton plus gros fantasme, c’est la Petite Sirène ou la Schtroumfette ? »

Et la question que tu détestes entendre ?Qu’est-ce que ça vous fait d’être champion du monde.

Alors ça fait quoi d’être champion du monde ?Ahaha. Alors là, je réponds pas ; je sais pas, en fait.

Dans cet article :
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Emmanuel Aumonier

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