- Süper Lig
- Le point Têtes de Turc
Mariano et Sow décisifs, Adebayor et Gomis décevants
Par Florian Cadu
Moussa Sow, Emmanuel Adebayor, Bafétimbi Gomis, Jirès Kembo-Ekoko... Le championnat turc est devenu une véritable terre d'accueil pour les anciens de Ligue 1. Chaque week-end, Sofoot.com fait le point sur le week-end de nos chouchous installés en Turquie.
Abdulwahid Sissoko (Akhisar Belediyespor)
Sissoko, c’est ce Malien passé par Troyes puis par Brest entre 2008 et 2013. Depuis, le milieu de terrain a évolué en Espagne, et a ensuite atterri en Turquie en 2016. Où il enchaîne les titularisations, ne finit pas forcément les matchs (sorti à un quart d’heure du terme ce week-end) et prend parfois des raclées (0-3 à domicile contre Beşiktaş). On ne peut pas tout avoir.
Olivier Veigneau & Syam Ben Youssef (Kasımpaşa)
Tout va bien pour eux. Enfin, surtout pour le premier, encore aligné d’entrée à gauche et performant lors de la victoire des siens (2-0 devant Karabükspor). Le second a dû rester sur le banc pour regarder ses coéquipiers faire le taf. Un boulot bien réalisé, d’ailleurs.
Aly Cissokho, Khalid Boutaïb et Dória (Yeni Malatyaspor)
Dur, dur. Alors qu’il menait d’un petit but devant son public, le Yeni Malatyaspor a concédé l’égalisation d’Alanyaspor dans le temps additionnel. Cissokho, pas bon, mais pas mauvais, et Boutaïb, plus mauvais que bon, n’ont rien pu faire malgré une partie intégralement disputée. Personne ne pourra en revanche en vouloir à Dória, qui continue sa mission commencée à l’Olympique de Marseille. À savoir veiller à la propreté du banc.
Lamine Gassama (Alanyaspor)
Dans le camp d’en face se trouvait Gassama. Et s’il a pris un carton jaune avant la mi-temps, ce dernier a sorti une belle prestation. Comme ses autres potes de défense. Même si Adem Büyük, seul buteur adverse, se trouvait de son côté.
Carl Medjani, Henri Saivet, Thievy Bifouma, Delvin Ndinga et John Boye (Sivasspor)
Un mauvais week-end pour les « Frenchies » de Sivasspor. En témoignent cette défaite concédée à domicile contre Fenerbahçe (1-2) en dépit d’une réduction du score de Robinho, et ce goal de Medjani inscrit contre son camp. Sinon, Saivet, Ndinga et Bifouma, placés sur la même ligne, se sont montrés disponibles. Boye n’a quant à lui pas enlevé sa chasuble. Il y a des jours, comme ça…
Mathieu Valbuena et Nabil Dirar (Fenerbahçe)
Des jours que connaît parfaitement Valbuena. Lequel commence à trouver long le temps sans ballon. Toujours pas utilisé samedi, l’ex-international a regardé Dirar proposer un rendement correct à droite (88% de passes réussies, personne n’a fait mieux à Fenerbahçe). Suffisant, en tout cas, pour conserver sa place de titulaire. Tout le monde ne peut pas en dire autant.
Umut Bulut, Asamoah Gyan et Jean-Armel Kana-Biyik (Kayserispor)
Tous ont participé à la partie la plus généreuse en tremblements de filets. Avec la victoire au bout (3-2 face à Gençlerbirliği). Kana-Biyik, sorti à l’heure de jeu, s’est fait remarquer en sauvant sa team quelques instants plus tôt. Gyan, sorti à l’heure de jeu, n’a pas trouvé le chemin du but. Bulut, entré à l’heure de jeu, non plus. Mais tout le monde sourit.
Stéphane Sessègnon & Florentin Pogba (Gençlerbirliği)
Tous ont participé à la partie la plus généreuse en tremblements de filets. Avec la défaite au bout (3-2 face à Kayserispor). Sessègnon, désormais indispensable, s’est fait remarquer en marquant sur penalty et en adressant une passe décisive à Petar Škuletić. Pogba, sorti à la pause, a raté sa mi-temps. Et tout le monde pleure.
Yoan Gouffran, André Poko et Axel Ngando (Göztepe)
Tout le monde sur le pont ! Avec sa triplette alignée d’entrée, Göztepe est venu à bout de Bursaspor (2-1). Si Gouffran et Ngando n’ont pas spécialement performé, Poko a brillé. Cinq duels aériens gagnés et six tacles pour lui. Rien que ça.
Moussa Sow, Ricardo Faty et Jirès Kembo-Ekoko (Bursaspor)
Tout le monde sur le banc ! Et en plus, seul Sow s’en est levé. Pour réduire la marque quinze minutes après avoir pénétré sur la pelouse. Paul Le Guen n’est plus là, mais rien ne va mieux à Bursaspor.
Bafétimbi Gomis, Younès Belhanda, Mariano et Sofiane Feghouli (Galatasaray)
LE choc du week-end. Opposé à l’İstanbul Başakşehir avec la première place comme enjeu, Galatasaray a fait honneur à sa réputation en cognant l’ennemi dans le derby. Un derby marqué par l’ouverture du score de Mariano (l’homme du match) en deuxième période sur un service de Feghouli. Une fois n’est pas coutume, Gomis n’a pas marqué ni rayonné. Encore moins que Belhanda. Pas grave : l’essentiel, c’est les trois points.
Gaël Clichy, Emmanuel Adebayor et Mevlüt Erdinç (İstanbul Başakşehir)
Un derby aussi marqué par le but contre son camp d’Adebayor en fin de match, qui a détruit tous les espoirs d’İstanbul Başakşehir. Clichy, lui, a tenu son rang pendant qu’Erdinç n’a pas été utilisé. Les rêves de titre s’éloignent…
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